Risques et accidents

Une centrale nucléaire russe à Brest

6 sept. 2010

Objet : nucléaire russe à Brest

Robin des Bois souhaite que soient publiés les résultats du suivi radiologique de la rade de Brest après l’escale du croiseur russe à propulsion nucléaire Piotr Velikiy (Pierre le Grand).

La présence dans la rade de Brest de ce navire militaire équipé de deux réacteurs de 300 Mégawatts n’est pas anodine. Elle impose à la préfecture maritime de Brest un protocole de surveillance de l’environnement qui avait d’ailleurs été mis en application à Toulon lors de la visite du même navire en 2008. (cf. les communiqués Pierre le Grand à Toulon sur le site de Robin des Bois).

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Incendies de forêts : attention, retombées radioactives (bis)

13 août 2010

Incendies de forêts : attention, retombées radioactives (bis)

Objet : suite du communiqué du 3 août 2010

Le site Arzamas 16 est menacé par les incendies de forêt depuis la mi-juillet 2010. La localisation des stockages et enfouissements de déchets est inconnue. La gestion actuelle des stockages de plutonium, d’uranium enrichi, des bombes atomiques fait l’objet de communiqués contradictoires. Le site à vocation militaire est en activité depuis 1946. Pendant plus d’un demi siècle, les expériences et activités nucléaires ont marqué le site d’une empreinte indélébile (voir document photographique). L’attaque par le feu des secteurs stratégiques et radioactifs pourrait être un évènement majeur et provoquer une contamination planétaire. L’impuissance du gouvernement russe et des services de secours à prévenir les incendies autour de ce site sensible et à les maîtriser est flagrante.

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Convoi radioactif au Havre

10 août 2010

Trafic franco-russe de matières radioactives. Convoi dans le port du Havre.


Convoi radioactif au Havre par association-robindesbois
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Incendies de forêts : attention, retombées radioactives

3 août 2010

Objet: incendies en Russie

Les incendies de forêts et les brûlis agricoles sont une source majeure de pollution atmosphérique et de gaz à effet de serre que le professeur Robert Harrison dans son ouvrage « Forêts, essai sur l’imaginaire occidental » propose d’appeler « effet de fièvre ».

La Russie est orfèvre en la matière. Les observations satellitaires démontrent que l’étendue des feux de forêts est toujours dans ce pays minorée par les autorités. 2 millions d’hectares déclarés en 2003, 14 millions observés. En été 2006, les cendres et les suies des incendies dans la région de Saint-Pétersbourg ont provoqué une concentration importante de particules et une pollution atmosphérique en Finlande, en Ecosse et dans le Nord de l’Angleterre. Les incendies de forêts sont une source importante de remobilisation atmosphérique du mercure.

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Le syndicaliste et l’écologiste interdits de séjour à Tomsk

28 juin 2010

Objet: Nucléaire russe

Dans le cadre d’une mission d’information, une délégation du Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire doit se rendre à Tomsk -Seversk-, complexe nucléaire russe aux confins de la Sibérie. L’un des objectifs de cette mission est de constater les conditions de stockage des déchets français ou matières valorisables en Russie. Tous les visas avaient été acceptés la semaine dernière mais le ministère de l’Ecologie vient à 15h00 d’être informé du refus des autorités russes de laisser rentrer sur le site nucléaire le représentant des syndicats, M. Michel Lallier, CGT, et le représentant des associations, M. Bonnemains, Robin des Bois.

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Les gens du voyage démantèlent un site du CEA

17 déc. 2009

Depuis plusieurs mois, le site de la Direction des Applications Militaires du Commissariat à L’Energie Atomique de Vaujours dans la région parisienne est colonisé par 2 à 300 gens du voyage qui pillent les installations et emmènent au recyclage des portes blindées et des ferrailles susceptibles d’être contaminées. Entre 1955 et 1986, le site a eu pour vocation principale de mener des études de détonique dans le cadre de la mise au point des formules nucléaires de la force de dissuasion. Des expériences ont mis en œuvre de l’uranium appauvri.

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Une ressemblance frappante avec l’Arctic Sea

30 oct. 2009

Pour des raisons inconnues de l’opinion publique, l’Arctic Sea, un cargo russe, a été capturé en juillet 2009 dans la mer Baltique, détourné de sa destination initiale et repéré à la mi-août au large du Cap-Vert. L’Arctic Sea a les mêmes capacités et les mêmes spécialités que les deux Kapitan qui font depuis deux jours les vedettes à Cherbourg avec de l’import-export de déchets nucléaires et de combustibles fissiles (uranium appauvri, uranium enrichi). Comme le Kapitan Mironov et le Kapitan Luz, l’Arctic Sea est d’abord un humble transporteur de bois du nord, il bat pavillon maltais et est géré par une compagnie d’Arkhangelsk.

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Déchets nucléaires : rien de neuf

12 oct. 2009

Objet : Uranium appauvri

Les « révélations » sur un trafic d’uranium appauvri issu du retraitement à l’usine de La Hague entre la France et la Russie qui font l’actualité du jour n’apportent rien de nouveau. En vérité ce trafic entre la France et la Russie existe depuis le début des années 70. Il a été révélé au très grand jour et à l’opinion internationale grâce à l’intervention de deux membres du mouvement Greenpeace le 26 août 1984, vingt quatre heures après le naufrage en mer du Nord du Montlouis transportant 400 tonnes d’uranium appauvri entre le Havre et le port alors russe de Riga. Le scandale a alors fait le tour du monde et les unes de tous les journaux y compris français pendant plusieurs semaines, le temps nécessaire à la récupération dans l’épave des fûts qui ne s’en étaient pas échappés. Les explications fournies par les opérateurs étaient exactement les mêmes qu’aujourd’hui mais l’affaire avait fait un bruit énorme ; survenant en pleine guerre froide elle éclairait d’un jour inattendu et coopératif les relations entre la France et la Russie et des accointances sur les matériaux fissiles qui n’ont jamais été remises en cause.

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Pierre-le-Grand

6 nov. 2008

Pierre-le-Grand : note d’information n°3

 
Robin des Bois accueille avec une satisfaction relative le fait que le Pierre-le-Grand, croiseur russe à propulsion nucléaire, mouille au large de Toulon. Il ne semble pas que ce choix puisse être justifié par le tirant d’eau du navire (8 m 80) car les bassins du port militaire de Toulon sont adaptés aux porte-avions américains du type Nimitz dont le tirant d’eau est de 11 m 30. Par ailleurs, le Clemenceau a un tirant d’eau de 8 m 60 et le Charles-de-Gaulle de 8 m 50. Les navires pétroliers ravitailleurs de la Marine Nationale Meuse, Var, Marne, Somme, basés à Toulon, ont des tirants d’eau de 8 m 65 (et jusqu’à 10 m 80 en charge maximale). Enfin, le port de commerce de Brégaillon-La Seyne, qui est à côté du port militaire, accueille des navires jusqu’à 9 m 50 de tirant d’eau.

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Le Pierre-le-Grand en rade à Toulon

4 nov. 2008

Le croiseur russe à propulsion nucléaire Piotr Velikiy (Pierre-le-Grand) ex-Yuri Andropov arrive en rade de Toulon jeudi 5 novembre, sauf contre-ordre. La menace est réelle. En routine, le Piotr Velikiy emporte des missiles à capacité nucléaire. Ce rescapé de la guerre froide est le dernier de la classe Kirov à être en activité. Ses sister-ships sont en attente de démantèlement et de désactivation nucléaire. Habituellement cantonné dans l’océan arctique où il a été soupçonné d’avoir torpillé le Koursk, le Piotr Velikiy est saisi d’une gesticulation inquiétante. Après sa tournée en Méditerranée, il est prévu qu’il se rende en mer des Caraïbes pour participer à d’improbables manœuvres russo-vénézuéliennes. Cet aventurisme est d’autant plus surprenant que les navires de surface russes à propulsion nucléaire souffrent de problèmes de maintenance et limitent généralement leur sortie à proximité de leur port de base, en l’occurrence Severomorsk près de Mourmansk.

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