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Départ des déchets de haute activité : le plus tôt possible et le plus court possible

Les déchets vitrifiés représentent 3% de la masse des combustibles irradiés et 99 % de leur radioactivité selon la Cogema. Autant pour la sécurité de l’équipage que pour réduire les risques de pollution de la mer par naufrage ou collision, la route maritime doit être la plus courte possible et emprunter le canal de Panama. Depuis quinze ans, Panama accepte le transit de bateaux amenant les combustibles irradiés à Cherbourg. Aujourd’hui, les “protestations” contre le retour au Japon des déchets nucléaires émanent pour l’essentiel des pays qui hébergent des pavillons de complaisance et mettent en péril constant la sécurité des marins, des ports et de l’océan mondial en autorisant la navigation de bateaux sous-normes servis par des équipages inorganisés et souvent réduits à l’esclavage. C’est ainsi que les Philippines, Saint-Vincent et Grenadines, Antigua et Barbuda, le Honduras partagent et relaient les inquiétudes des trois organisations hostiles au retour au Japon des déchets nucléaires : Citizen’s Nuclear Information Center (Tokyo), Nuclear Control Institute (Washington) et Greenpeace.

Le Japon en acceptant le retour des déchets vitrifiés joue un rôle de pionnier et fait preuve d’un civisme international en matière de déchets dont les écologistes et le public allemands doivent dans les plus brefs délais s’inspirer.

L’Allemagne qui a signé avec la France des contrats de retraitement de combustibles irradiés (3030 tonnes) a une conduite irresponsable. Les Allemands qui se flattent d’avoir des poubelles pour les plastiques, des poubelles pour les épluchures, des poubelles pour les métaux, ont trouvé pour le nucléaire une poubelle qui fait l’unanimité y compris chez Greenpeace Allemagne : la presqu’île de la Hague.