Pillage et commerce

La protection des forêts boréales, tropicales et tempérées est un enjeu planétaire. Exploités pour la construction, l’ameublement, le chauffage ou la pâte à papier, précieux ou dépréciés, les arbres reculent et les peuples forestiers sont poussés dehors et se délitent. Les peuples des villes et des villages sont aussi touchés. Leurs arbres tombent également, un à un ou alignés, peupliers de vingt ans, chêne centenaire, orme remarquable, coupés pour cause d’aménagement, de maladie non prouvée, d’allergie ou de branches soumises au vent.

CITES 1994 (Fort Lauderdale, Floride) – Robin des Bois fait le point

22 nov. 1994

De retour de Fort Lauderdale (Floride) où se tenait la IXème conférence de parties de la Convention de Washington* du 7 au 18 Novembre 1994, Robin des Bois fait le point :

Le positif…
L’éléphant d’Afrique est maintenu en annexe I.
Ainsi que le rorqual de Minke.
L’hippopotame est classé en annexe II.
Les populations de chat léopard de l’Inde, de la Thaïlande, et du Bangladesh restent en annexe I.
Trois espèces de pangolins sont classées en annexe II.
Les tortues-boîtes (Terrapene carolina) sont classées en annexe II.

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La Flèche n°25

1 avril 1994

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Ipé, Okoumé, Iroko, Iroquoiencore ?

5 mars 1994

En conformité avec la déclaration sur les forêts tropicales signée par la France au Sommet de Rio en été 1992, Robin des Bois a procédé au démontage de la palissade en iroko entourant, boulevard Vincent Auriol dans le 13ème, le pavillon d’exposition du projet Seine Rive Gauche.

Robin des Bois entend aussi, à cette occasion, protester contre l’utilisation massive de bois tropicaux pour l’esplanade et l’aménagement intérieur de la Très Grande Bibliothèque.

Aidé par de nombreuses associations à travers le monde, Robin des Bois s’oppose fermement à la fièvre du bois tropical qui touche gravement quelques architectes parisiens.

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Paris : crise de l’arbre dans le 13ème

17 janv. 1994

Objet : inauguration du Centre d’Information pour l’Aménagement de la Z.A.C. (Zone d’Aménagement Concerté) Seine Rive Gauche, métro quai de la Gare, Boulevard Vincent Auriol.

Une palissade en iroko ainsi que des escaliers et un parvis viennent d’être montés autour du pavillon d’exposition en forme de tepee, clin d’œil complice aux Indiens d’Amérique. 3 jeunes Ginkgos, l’arbre aux quarante écus, dont on dit qu’ils résistent aux pollutions urbaines, ont été plantés à côté.

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La Flèche n°24

2 janv. 1994

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T.G.B. : Très Grande Bavure

30 nov. 1993

14H30 : Inauguration par Robin des Bois des premières marches en ipé de la T.G.B.
Front de Seine – chantier de la T.G.B. – Paris 13ème

“Aussi, avec son chaleureux sol de bois, l’esplanade menant aux deux entrées de la bibliothèque, développera autour de l’activité de lecture et de recherche une nouvelle place publique, grande comme la place de la Concorde”. Ainsi parlent les concepteurs de la Bibliothèque de France dans l’une de leurs œuvres.

Cette nouvelle place publique de Paris sera recouverte de planches d’ipé, essence précieuse d’Amazonie. 600 arbres seront abattus pour un volume de 4 200 m3 de bois scié.
Claude Sastre, spécialiste de la flore tropicale au Muséum d’histoire naturelle et membre du conseil scientifique du WWF, estime que l’ipé et ses congénères n’ont pas encore été tous identifiés par les botanistes. “C’est impensable de les massacrer alors que l’inventaire n’est pas fait !” s’indigne-t-il.

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Une T.G.B. ou une exposition coloniale ?

15 nov. 1993

Dominique Jamet, président de l’Etablissement Public de la Bibliothèque et Dominique Perrault, architecte, font de la provocation.

Au fur et à mesure que les quatre tours de béton culturel s’enfoncent dans le ciel acide de Paris, le fossé se creuse entre eux et les écologistes. M. Jamet, écrivain, journaliste et historien, ne voit dans l’utilisation intensive des bois tropicaux dans et autour de la Bibliothèque de France qu’un “détail”.

Un “détail” qui nous choque depuis l’automne 92 quand, dans le sillage du “Sommet de Rio” et les remous de la corruption brésilienne, il a été benoîtement annoncé que l’esplanade de la Bibliothèque Nationale serait en ipé, une essence amazonienne.

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La Flèche n°16/17

1 nov. 1991

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Sarawak : moratoire pour tout de suite

26 sept. 1991

10ème Congrès Forestier Mondial

La Communauté Européenne, le Japon, Taïwan, la Corée du Sud, sont aussi responsables des violations des Droits de l’Homme au Sarawak, en Malaisie. Ce sont eux qui achètent les grumes arrachés aux terres des indigènes.

Si l’exploitation des forêts peut améliorer le niveau de vie des populations, pourquoi celles-ci s’opposent-elles à l’abattage des arbres à l’intérieur de leur territoire, en soulignant que la déforestation les affame ?

Comment se fait-il que presque 400 indigènes, dont la plupart sont des Penans, ont été arrêtés depuis 1987 ?

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NUISERIES LAPEYRE : le nouvel art de détruire

17 sept. 1991

10ème Congrès Mondial de la Sciure

Avec ses 3000 collaborateurs, ses 4 milliards de francs de chiffre d’affaires, ses 9 usines, ses 55 points de vente, et ses 100.000 articles référencés, Lapeyre est le premier prédateur européen de bois tropicaux ou “exotiques”.

Lapeyre achète du bois en Asie, en Afrique, au Brésil.

Robin des Bois développe en France le boycott du bois tropical.

Après des décennies de palabres, de dénonciations, de cris d’alarme, d’expertises scientifiques, de temporisation, il est désormais immoral d’écouter plus longtemps les élucubrations et les diversions des exploitants et négociants de bois tropicaux.

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