Déchets

La colline des déchets radioactifs

6 sept. 2005

Cuisiné par l’agence de publicité TBWA, section accompagnement des projets sensibles, un débat public sur les déchets radioactifs va s’ouvrir le 12 septembre et se clore en janvier 2006. Robin des Bois n’a pas considéré comme une priorité de s’associer aux nombreuses simulations qui ont eu lieu au printemps dans les ministères.

L’objectif semble bien d’amener le public français et ses leaders d’opinion sur les traces de Messieurs les députés Bataille (à gauche) et Birraux (à droite) qui tiennent l’affiche depuis 1990 et dont les dernières apparitions et auditions publiques datent de janvier et février 2005.

Lire la suite

Malaise anti-nucléaire

10 nov. 2004

L’association française Robin des Bois dénonce les propos irresponsables de l’association allemande Robin Wood (1) selon lesquels il est légitime de poursuivre les manifestations contre le retour au bercail des déchets radioactifs issus du retraitement des combustibles irradiés allemands.

Les producteurs d’électricité et le gouvernement allemand ont signé avec la Cogéma et le gouvernement français des contrats portant sur le retraitement des combustibles irradiés dans les réacteurs allemands. Ces contrats prévoient le retour dans le pays d’origine des déchets issus du retraitement. La loi française relative à la gestion des déchets radioactifs en date du 30 décembre 1991 est venue conforter les dispositions contractuelles intergouvernementales. Des combustibles irradiés allemands continuent à arriver régulièrement à l’usine de la Hague, sans entraves.

Lire la suite

Où sont-ils? Ils sont à l’Ouest

2 sept. 2004

Objet: bateaux plutonium

Selon sa présidente, Areva pourrait postuler au Prix Nobel de la Paix, et la Transat en double du plutonium serait la plus grande mission humanitaire jamais entreprise par l’Homme depuis le mythique et mythomane programme des années 50 “Atom for Peace” qui consistait quelques années après Hiroshima et Nagasaki à “transformer les épées en charrues.”

La vérité, c’est que les Etats-Unis font retraiter dans un pays tiers du vieux plutonium pollué à l’americium et au gallium dans une vieille usine française théoriquement fermée, et en cours de balayage et d’assainissement final, non sans risques.

Lire la suite

Cherbourg : le tabou radioactif

13 janv. 2004

Les boues de l’avant-port de Cherbourg sont aussi radioactives. C’est à croire que la Direction Départementale de l’Equipement de la Manche n’a jamais entendu parler des réacteurs nucléaires de Flamanville, de la Cogema dans la presqu’île de La Hague, de l’arsenal de Cherbourg, site de construction et de désarmement des sous-marins nucléaires.

Si elle avait eu connaissance de ces sources, la DDE, maître d’oeuvre du dragage de l’avant-port de Cherbourg, bassin semi-confiné jamais dragué depuis 30 ans et réceptacle stagnant des rejets en transit des industries locales spécialisées dans le nucléaire aurait pris en compte la radioactivité.
La DDE a le culte du secret. Encore plus que la Marine Nationale qui en 1993 dans le cadre du dragage de ses bassins avait délivré quelques informations vagues sur la présence d’une radioactivité artificielle, hors retombées atmosphériques, dans les boues de dragage.

Lire la suite

Grand-Couronne : Bémol sur la Démol.

30 oct. 2003

Suite à une visite inopinée des services de l’inspection du travail, le chantier de démolition de l’ex-usine d’engrais d’AZF Grande-Paroisse est suspendu.

L’entreprise marseillaise de démolition et l’entreprise normande Le Foll, repreneuse du site, doivent produire une étude de stabilité d’une partie des bâtiments et un mode opératoire de retrait de l’amiante.

Les inspecteurs du travail n’ont pas abordé le domaine de la radioactivité résiduelle qui ne fait pas partie de leur champ de compétence.

Lire la suite

76 : la déréliction industrielle de la zone

21 oct. 2003

La démolition brutale et non sélective de l’usine de la Grande Paroisse à Grand-Couronne s’est traduite le 10 octobre par un incendie dont le panache s’est ajouté aux pollutions pathologiques de l’atmosphère de la vallée de la Seine.

Une pollution peut en cacher une autre. En 1993, la 1ère phase de démolition avait été suspendue suite au déclenchement d’un portique de radioactivité chez un récupérateur de métaux de la région parisienne, au moment où il recevait des pièces en provenance d’une usine analogue à celle de Grand-Couronne. Au fil du temps, des tartres radioactifs (uranium / radium / thorium) se sont accumulés dans les cuves et canalisations des ateliers de concentration d’acide phosphorique à partir de phosphates naturellement uranifères.

Lire la suite

Mont-de-Marsan : alerte à la radioactivité

13 mai 2003

L’écrasement d’un mirage F1 dans le champ de course de Mont-de-Marsan peut avoir libéré des aérosols et des poussières radioactives.

En 1994, la Direction Générale des Armées a reconnu qu’il y avait du thorium 232 dans les carters des réacteurs des mirages F1 comme des Etendard, Super Etendard et Mirage 4. Cette annonce suivait la découverte fortuite par la CRIIRAD d’une carcasse de Mirage F1 accidenté chez un ferrailleur de Loriol dans la Drôme. La direction de l’atelier industriel de l’aéronautique à Bordeaux où les Mirages et autres avions font l’objet de travaux de maintenance estimait alors, et à tort, qu’il n’y avait aucun danger pour les ouvriers.

Lire la suite

La Hague piégée par les dioxines et la Bourgogne par le strontium 90

10 sept. 2002

Les travaux sur l’impact sanitaire des rejets chimiques des installations nucléaires dans le Nord Cotentin menés par le Groupe Radioécologie du Nord Cotentin (GRNC) débouchent sur un résultat inattendu. Les quelques mesures disponibles sur les dioxines dans l’environnement de la presqu’île de la Hague, et plus précisément du complexe nucléaire de la Cogéma, révèlent des teneurs très importantes dans le milieu naturel, plus précisément dans l’herbe (4,02 picogrammes par gramme). Si l’on se réfère aux facteurs de bioaccumulation généralement pris en compte par les toxicologues, le lait produit par des vaches consommant exclusivement de l’herbe telle que celle qui a été analysée contiendrait 8 picogrammes de dioxines par gramme. Il ne serait pas commercialisable et devrait être détruit dans un incinérateur de déchets industriels spéciaux. Le rapport final suggère que l’ensemble de la presqu’île fasse l’objet d’une campagne systématique de mesure des dioxines.

Lire la suite

Un train peut en cacher un autre

16 mai 2001

De longue date, une réunion de travail sous la tutelle d’EDF est prévue dans le Nord Cotentin sur la sécurité nucléaire et la radioprotection.

Prévue pour deux jours, elle rassemblera des hauts responsables d’EDF, de la Cogema, de la DSIN, de l’OPRI, de l’IPSN, de l’arsenal de Cherbourg et d’autres experts.

Les participants à ce colloque devaient prendre le train de Paris – Cherbourg de 7h12.
En fait, ils prendront le Paris – Caen de 10h10, avec correspondance pour Cherbourg et ils seront hébergés cette nuit dans un hôtel très éloigné de la métropole du Nord Cotentin.

Lire la suite

Le C.E.A. abandonne des déchets radioactifs dans la région parisienne

13 juin 2000

En tant que Centre d’études et de recherche sur les poudres et explosifs, la Direction des Applications Militaires du Commissariat à l’Énergie Atomique a déposé un dossier soumis à l’enquête publique en mairie de Vaujours, visant à recueillir une autorisation préfectorale d’abandon du site.

Le dossier reconnaît que des pollutions chimiques, pyrotechniques et des munitions non-éclatées polluent les sous-sols. Une vingtaine de transformateurs au pyralène restent sur place pour faciliter l’installation sur le site d’une pépinière d’entreprise, alors que la cession de ces transformateurs est interdite et qu’ils devront tous être retirés et éliminés d’ici 2010.

Lire la suite