Lassalle de cinéma

19 avril 2006

Il dit qu’il ne recommencera pas à grever de la faim car un artiste ne ferait pas selon lui 2 fois le même numéro. Par contre quand il s’agit de gérer la vallée d’Aspe, Monsieur Jean Lassalle fait plusieurs fois de suite les mêmes erreurs.

Ardent défenseur du tunnel du Somport qui devait selon lui et d’autres notables politiques ” sauver la vallée d’Aspe ” et y faire accourir les activités nouvelles et les emplois induits, Monsieur le conseiller général de la vallée d’Aspe et ses compères se comportaient comme des incendiaires à l’égard des opposants à leur projet, à l’égard d’Eric Petetin et à l’égard de l’association Robin des bois. Ils criaient : ” ce sont des mercenaires, des drogués, dès lors on a toutes les raisons de souhaiter une grande lessive pour se débarrasser de ces invasions parasitaires “. Pour les ours, l’étoile et le berger de la vallée d’Aspe n’était guère plus tendre : ” ceux qui restent, c’est des ours de cirque abandonnés “.

Aujourd’hui, Monsieur le député Lassalle recommence avec ses imprécations : dire que l’usine Toyal peut dans le village d’Accous doubler ses activités et qu’elle y serait pour ainsi dire plus sûre que sur la plate-forme industrielle de Lacq témoigne d’une méconnaissance totale des risques et des contraintes industriels.

Nous lui souhaitons toutefois un prompt rétablissement suite à la peine qu’il s’est infligée et au spectacle qu’il nous a imposé. Si notre souhait est respecté, nul doute qu’il ira manifester ses contre-vérités lors du prochain relâchement d’ours sauvages dans les contreforts des Pyrénées et retrouver dans l’ours un autre bouc émissaire que les industriels japonais.

Voir également le communiqué de l’Aspas ” Le chantage de Jean Lassalle ”

 

 

 

 

 

 

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