A la Trace n°32 – le bulletin de la défaunation

12 avril 2022

A la Trace n°32 – Janvier-février-mars-avril 2021
pdf, 306 pages – 24 Mo

Nous ne laissons aucun animal sauvage menacé d’extinction sur le bord du chemin.
Notre équipe de profileurs a examiné à la loupe les photos des barbaries, des atteintes à la diversité, à la beauté et à la musicalité de la Terre. Du chardonneret au tigre, les animaux passent à la torture puis à la gloire posthume du commerce en ligne ou sur les marchés ou bien finissent en prison à perpétuité.
Nous avons aussi repéré, rassemblé, analysé les articles de presse écrite, les messages et les vidéos sur les réseaux sociaux, les communiqués des douanes et des polices sur les braconnages en mer, dans les arbres et les marais, et sur les contrebandes dans les ports, les aéroports, les gares routières et ferroviaires.
Ainsi nous avons fait le tour du monde en 120 jours – de janvier à avril 2021 – et découvert dans les conteneurs et les soutes à bagages des grandes et petites affaires humaines, des milliers de requins, de paons et de lions dont il ne restait plus que des ailerons, des plumes et des os.
A la frontière entre le Vietnam et la Chine, on a même repéré un camion qui transportait de nuit des big bags d’écailles de pangolin et de cheveux humains. Dans les 4 premiers mois de 2021, au moins 11 tonnes d’écailles de pangolins ont été saisies, ce qui correspond à au moins 30.000 spécimens.
Tout se braconne, tout se collecte, tout se trafique, et au bout du voyage on en serait venu à se dire qu’un autre monde n’est décidément pas possible s’il n’y avait pas eu partout d’irréductibles défenseurs, soigneurs et sauveteurs des animaux sauvages.

« A la Trace » n°32, 306 p. de consternation et d’émerveillement : 1853 événements de braconnage et de contrebande d’animaux sauvages entre janvier et avril 2021 + le feuilleton d’un procès hors normes à Rennes en septembre 2021.

« A la Trace » requiert un travail considérable, une veille quotidienne et un déchiffrage de la presse mondiale par 3 salariés de l’ONG Robin des Bois et une correspondante à Barcelone, la vérification et l’analyse des informations, la mobilisation de la documentation générale, le suivi des procès ou des contrebandes grâce aux retours sur les numéros précédents d’ « A la Trace », la rédaction de chaque événement et la traduction en langue anglaise qui mobilisent plusieurs autres compétences au sein de Robin des Bois, puis viennent le temps de la sélection des photos, le temps des cartographies, le temps de la mise en page dans la version française et dans la version anglaise, et le temps ultime de la correction. Il n’y a que Robin des Bois pour faire ça.

A la Trace est réalisé par l’ONG Robin des Bois depuis 2013 avec le soutien de la Fondation Brigitte Bardot, de la Fondation Franz Weber et du ministère de la Transition écologique français.

Langurs Delacouri (Trachypithecus delacouri) © Long, cf. page 230

 

“A la Trace” n°32
http://www.robindesbois.org/wp-content/uploads/A_LA_TRACE_32.pdf
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