Pillage, commerce et maltraitance

Vivants ou morts, entiers ou en morceaux, les animaux sauvages sont une marchandise ordinaire à vendre au plus offrant jusqu’à l’extinction de l’espèce. Les réseaux criminels s’enracinent, s’enrichissent, se mondialisent et se diversifient. La faune est traquée pour décorer, habiller, faire bander, guérir, divertir et se nourrir. Un cauchemar. Depuis juillet 2013, Robin des Bois publie « A la Trace », trimestriel unique sur le braconnage et la contrebande de la faune sauvage, sur les risques sanitaire du commerce international et sa cruauté. La disparition progressive de la faune sauvage prive la Terre de ses plus belles couleurs.

13 associations exhortent la France à s’opposer au commerce international des ours polaires et de leurs parties

13 déc. 2012

Bandeau-coalition-ours-polaire-2012

(Paris, France – 13 décembre 2012) – Dans la perspective de la prochaine conférence des parties à la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) qui se tiendra en mars 2013 à Bangkok (Thaïlande) et au menu de laquelle figure l’ours polaire et le commerce de ses parties, 13 associations françaises* de conservation de la nature et de protection des animaux, membres de la « Coalition Ours Polaires », appellent le gouvernement français à soutenir l’initiative américaine visant à interdire le commerce international des ours polaires et de leurs parties qui sera discutée à cette occasion.

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Pêche à pied : 108, 112, 116, les coefficients du déferlement

25 août 2011

A l’occasion des prochaines grandes marées de fin août et fin septembre, les pêcheurs à pied vont déferler sur l’estran. 1,8 million de français pratiquent la pêche à pied (1). Le temps d’une marée basse, ils vont chasser, dénicher, cueillir, défouir coquillages et crustacés. Les espèces préférées sont les étrilles, les tourteaux, les crevettes, les moules, les bigorneaux, les huitres, les ormeaux et les bulots sur les estrans rocheux et les palourdes, les coques, les praires et les couteaux sur les estrans sableux. Considérée comme une aubaine parce qu’elle est gratuite et comme un droit inné et intouchable, la pêche à pied coûte très cher à la biodiversité.

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La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction en passe d’être rachetée par l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce)

25 mars 2010

CITES 2010 – Doha
Communiqué n°8 – FIN

La 15ème Conférence des Parties à la CITES vient de s’achever à Doha. Le requin taupe a été remis sur la table suite à l’intervention de Singapour qui a estimé qu’il y avait eu des problèmes techniques lors du premier vote. Les débats ont été escamotés par une astuce de procédure et la proposition est directement repassée au vote. Elle a été rejetée à trois voix près. L’Islande, candidate à l’Union européenne, et le Japon qui accueille en octobre prochain la Conférence pour la Biodiversité en affichant les meilleures intentions du monde se sont chaleureusement tombés dans les bras au milieu de la salle de conférence pour se féliciter de cet échec de l’Europe et des protecteurs des requins. Les associations telles que Japan Fisheries Association sont vite sorties pour fêter le résultat d’un lobby intensif. Installée pour protéger les espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction des excès du commerce international, la CITES devient progressivement une convention de protection du commerce. Le délégué de la Guinée a résumé hier en plénière l’analyse de beaucoup de participants : « Ma remarque est fort amère, je constate après avoir attentivement écouté les débats que les considérations économiques dominent la vision environnementale ». Les décisions sur les espèces marines ont confirmé que la mer est considérée par la communauté internationale comme un réservoir pour manger, pour guérir, pour se décorer, mais lorsqu’il s’agit de la protéger, c’est presque le désert, comme autour de Doha.

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Madagascar, dynastes satanas, fouette queue ocellé, triton tacheté de Kaiser, coraux.

18 mars 2010

CITES 2010 – Doha
Communiqué n°4

Echos :

Thon rouge : la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique n’est pas hostile à l’inscription du thon rouge en annexe 2 et l’Australie, s’y déclare favorable ; à suivre et à confirmer…

Ours polaire : vous pourrez continuez à acheter des tapis et des porte monnaies d’ours blanc. La proposition des Etats-Unis à l’annexe 1 a été rejetée ce matin. L’Union Européenne, principale importatrice, a contribué à ce rejet. Elle a rejoint le Canada, la Norvège, l’Islande. L’ours polaire menacé par les pollutions arctiques, les marées noires, l’écotourisme et le retrait de la banquise passe de plus en plus de temps dans les terres pour rechercher de la nourriture ; il est ainsi de plus en plus exposé aux tirs des chasseurs. L’icône du réchauffement climatique s’est cognée au Qatar dans le mur des marchandages et de l’inertie. L’Union Européenne, toujours aussi bavarde, “ne veut pas isoler le cas de l’ours polaire d’une politique ambitieuse contre le réchauffement climatique”.

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Le bois de rose, les éléphants d’Afrique, l’ours blanc et le canard des Mariannes

14 mars 2010

La 15ème Conférence des Parties à la CITES, Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, se tiendra du 12 au 25 mars 2010 à Doha au Qatar. Comme à chaque session depuis 1989, Robin des Bois sera présent.

La CITES compte 175 Etats membres. Les décisions se prennent à la majorité des 2/3. L’annexe 1 interdit le commerce international, l’annexe 2 le réglemente. L’annexe 3 est décidée unilatéralement par un Etat et appelle les autres pays membres de la CITES à apporter leur assistance pour contrôler le commerce. Le compte-rendu de la précédente plénière de la CITES est disponible (pdf).


Le bois de rose, pau rosa
(Aniba rosaeodora duckei) :
Chanel utilise de l’essence de bois de rose dans le n°5. En 1997, une controverse a surgi à ce sujet entre le parfumeur et Robin des Bois. Elle s’est conclue par un accord mutuel sur la nécessité de protéger le bois de rose notamment par un contrôle du commerce international en inscrivant l’espèce à l’annexe 2 de la CITES et par des essais de plantation en Guyane française. Actuellement, les huiles ou essences de bois de rose mises sur le marché sont pour la plupart d’origine chimique mais elles peuvent contenir des traces d’essence naturelle. Le marché des huiles certifiées « agriculture biologique » à usage d’aromathérapie s’est emparé de l’huile de bois de rose allant jusqu’à lui prêter des vertus anti-dépressive et aphrodisiaque. Le Brésil, principal pays de l’aire de répartition, propose l’inscription du bois de rose en annexe 2. L’ensemble de la parfumerie française y est favorable. Plus de 10 ans après le début de la campagne de Robin des Bois, le long temps de la diplomatie, cette proposition est un enjeu pour l’association. Ce n’est pas gagné d’avance ; les Etats qui tirent profit des ressources forestières sont en général très réticents à l’inscription d’un arbre dans les annexes 1 ou 2. En l’espèce il faut saluer la clairvoyance du Brésil.

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Principales décisions de la 14ème CITES

15 juin 2007

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Clôture à Bangkok

14 oct. 2004

Convention sur le commerce international d’espèces animales et végétales menacées d’extinction (CITES ou Convention de Washington)

13ème assemblée plénière de la CITES. 166 pays membres. 155 organisations professionnelles, syndicales, de protection de l’environnement. Le 1er Ministre Thaïlandais a rappelé dans le discours d’ouverture que le trafic des espèces animales et végétales est intégré au trafic d’armes et de stupéfiants. Certains poissons, à l’issue de la réunion, accèdent au rang d’animaux à protéger. L’annexe I interdit le commerce international, l’annexe II l’encadre.

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La Flèche n°35

1 déc. 1999

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La Flèche n°34

3 oct. 1999

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La Flèche n°29

21 juin 1997

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