Radioactivité

La Flèche n°19

1 mai 1992

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Déchets : les compagnies électro-nucléaires font la loi

14 avril 1992

Objet : Réaction à la Cérémonie d’inauguration de l’extension de l’usine de retraitement de combustibles irradiés de La Hague.

D’ici l’an 2000, l’usine atomique de La Hague devrait recevoir 6.000 tonnes de combustibles irradiés étrangers.

Depuis 1980, la Cogema (Compagnie Générale des Matières Nucléaires) a importé dans son site de La Hague environ 1.000 tonnes de combustibles irradiés japonais produits par 11 compagnies privées dont la plus puissante est la Kansaï Electric Power Company qui exploite 9 réacteurs nucléaires dans la Préfecture de Fukiu que les Japonais appellent “Les Champs Elysées du Nucléaire”.

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J.E.P.I.C.

14 avril 1992

Objet : Déchets nucléaires
J.E.P.I.C. – 7 boulevard de la Madeleine, 75008 Paris

Le syndicat des compagnies électriques japonaises qui font retraiter des combustibles irradiés en France, à l’usine de La Hague dans la Manche, a un bureau à Paris.

Des militants de Robin des Bois occupent cette officine depuis 14H30, y ont ramené des fûts de déchets radioactifs japonais, et réclament des informations précises sur le retour au Japon des déchets nucléaires issus du retraitement des combustibles irradiés.

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La Hague : gala des déchets nucléaires

7 avril 1992

Mardi 14 avril 1992, La Hague et le Cotentin seront en fête. La COGEMA (Compagnie Générale des Matières Nucléaires) invite des centaines de représentants et de dignitaires des compagnies internationales de production d’électricité.

Des délégations en provenance de Corée du Sud, de Taïwan, d’Asie du Sud-Est et peut-être d’Europe de l’Est ainsi que des clients européens et japonais de la COGEMA participeront au rassemblement et à la visite de l’usine. L’objectif pour la COGEMA est “de montrer aux clients existants ce qui a été fait avec leur argent et de démontrer aux clients existants ce qui a été fait avec leur argent et de démontrer aux clients potentiels qu’une filière de retraitement des combustibles irradiés est opérationnelle et donne de bons résultats”.

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Manpower : le travail par interem

10 déc. 1991

Cherbourg

Aujourd’hui, l’agence Manpower de Cherbourg, agent recruteur du nucléaire, est occupée par Robin des Bois et devient MANPOREM.

Avec la dizaine d’autres agences de travail temporaire de Cherbourg, Manpower, leader mondial du travail par intérim, est aussi l’un des maillons du risque nucléaire.

Au fur et à mesure du vieillissement des installations, les travaux de maintenance sont de plus en plus diversifiés, fréquents, dangereux et urgents. Les clandestins du nucléaire font des “petits boulots” aux 4 coins de la France et commencent à élargir leur rayon d’action à l’Allemagne.

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La Flèche n°16/17

1 nov. 1991

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La Flèche n°15

3 mai 1991

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La Flèche n°14

1 janv. 1991

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La Flèche n°13

1 oct. 1990

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Plutonium : une nouvelle trahison du gouvernement socialiste

23 mai 1990

Malgré les requêtes de la C.F.D.T., des Verts et des principales associations de protection de l’environnement (Robin des Bois, Amis de la Terre, Greenpeace), les ministres de l’Industrie et de l’Environnement viennent d’autoriser la construction à Marcoule de l’usine MELOX.

Cette unité fabriquera du MOX, combustible nucléaire à base d’uranium auquel sera incorporé du plutonium. E.D.F. elle-même reconnaît que la seule justification au MOX est l’image de marque de l’industrie nucléaire française et son souci de sauvegarder les apparences de la cohérence. Il s’agit en effet d’utiliser le plutonium extrait à grands frais et à grands risques des combustibles irradiés retraités à l’usine de La Hague, la “presqu’île nucléaire” de la France et du monde. Le plutonium de La Hague, dont le stockage coûte 12 francs le gramme par an et dont la dose létale est d’1 microgramme, n’a plus d’exutoire depuis que la filière à neutrons rapides (surgénérateur) se condamne d’elle-même à l’échec.

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