Pillage et commerce

La protection des forêts boréales, tropicales et tempérées est un enjeu planétaire. Exploités pour la construction, l’ameublement, le chauffage ou la pâte à papier, précieux ou dépréciés, les arbres reculent et les peuples forestiers sont poussés dehors et se délitent. Les peuples des villes et des villages sont aussi touchés. Leurs arbres tombent également, un à un ou alignés, peupliers de vingt ans, chêne centenaire, orme remarquable, coupés pour cause d’aménagement, de maladie non prouvée, d’allergie ou de branches soumises au vent.

La Flèche n°30

14 oct. 1997

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La Flèche n°29

21 juin 1997

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Quimper sur Amazone

21 févr. 1997

La salle de spectacle de Quimper offre en avant-première un spectacle contestable :

L’ipé prévu pour son bardage et pour les emmarchements est importé de l’état de Para au Brésil et arrive dans le port de Nantes en provenance de Belem. Il est exploité en même temps qu’un arbre pourtant officiellement protégé : le mahogany.

C’est le chantier de la Bibliothèque Nationale de France qui a servi de prétexte à la commercialisation de cette nouvelle essence en France.

A l’initiative de Robin de Bois, dès 1992, l’ensemble de la communauté écologiste, y compris les Verts, ont protesté contre ce choix extravagant et non pertinent. L’ipé se révèle extrêmement glissant par temps de pluie et l’esplanade de la Bibliothèque François Mitterrand est désormais affublée du sobriquet “d’esplanade des invalides”, tant les chutes sont nombreuses. Il n’y a aucune plus-value pour le pays d’origine, seulement une diversification des revenus pour les négociants français comme la S.I.B.T. (Société d’Importation des Bois Tropicaux).

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Paris Métropical

19 déc. 1996

Objet : Inauguration de la Bibliothèque Nationale

– Après l’estampillage par Robin des Bois en décembre 1994 de 21 bancs en bois d’Amazonie implantés sur les Champs-Elysées, la ville de Paris a réclamé devant la
14 ème chambre correctionnelle du Palais de Justice de Paris 296.547 francs de dommages et intérêts justifiés par un devis de l’entreprise Decaux, spécialiste européen de l’embrouille et du mobilier urbain.

– Dans le cadre de la campagne de Robin des Bois, les maires de Munich, Francfort, Heidelberg, Cologne, Edimbourg, Manchester, Birmingham, Amsterdam et Bâle ont écrit en été 1995 au maire de Paris pour lui demander de signer une charte sur les restrictions d’utilisation des bois “exotiques” dans les édifices publics. Aucune de ces petites villes européennes n’a reçu de réponse de l’Hôtel de Ville de Paris.

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Paris : la communauté écologiste internationale condamne la TGB

26 mai 1996

Réunis à Paris dans le cadre d’une réunion internationale sur l’exploitation des forêts organisée par le Forest Mouvement Europe, une trentaine d’écologistes représentant des organisations actives, en Australie, en Europe, au Japon, en Afrique et aux Etats-Unis, ont exprimé aujourd’hui dimanche midi leur opposition à l’utilisation abusive des essences tropicales dans l’enceinte de la Très Grande Bibliothèque.

Déployant une banderole dénonçant en 15 langues, dont le enan (nomades de l’île de Bornéo) et 3 dialectes camerounais, ce qu’ils considèrent comme un “abus de bois tropical”, les protestataires ont organisé un sit-in sur l’esplanade de la TGB. Un estampillage IPE – Bois d’Amazonie a été appliqué sur une marche de l’esplanade.

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L’ipé fait des Bulles

25 oct. 1995

Dans la technopôle de Reims, les nouveaux laboratoires agronomiques sont en construction. L’architecte, dans le sillage de Dominique Perrault, concepteur de la TGB (Très Grande Bibliothèque) à Paris, a fait un appel massif au bois d’ipé (Tabebuia spp.). Cette essence, provenant d’Amazonie, est encore méconnue et n’a pas fait l’objet d’un inventaire botanique recouvrant toutes les espèces. M. Claude Sastre, spécialiste en flore tropicale du Musée de l’Histoire Naturelle à Paris estime à cet égard que “c’est impensable de les massacrer alors que l’inventaire n’est pas fait.”

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La Flèche n°27

3 mai 1995

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Note d’information TGB

1 avril 1995

La “forêt intérieure” a coûté entre 40 et 50 millions de francs. Les arbres adultes transplantés ont une espérance de survie très faible. Il est déjà prévu de les remplacer par des arbustes ne dépassant pas un mètre de hauteur. Ils souffrent notamment d’un manque de stabilité aggravé par les turbulences générées par les quatre tours, d’une mauvaise qualité des sols, de la pollution parisienne et des fumées de l’incinérateur d’ordures ménagères d’Ivry.

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Robin des Bois contre la Mairie de Paris

30 janv. 1995

Objet : Procès du bois tropical à Paris

Le 16 décembre 1994, l’association Robin des Bois procédait à l’estampillage des bancs installés sur l’avenue des Champs-Elysées. Deux estampilles étaient apposées sur chaque banc : “Bois d’Amazonie” et “Propriété des indiens”. Partis de l’Arc de Triomphe, les militants de Robin des Bois étaient interpellés au bas de l’avenue des Champs-Elysées.

Le 2 février 1995, le Président de Robin des Bois est cité à comparaître “pour avoir dégradé 21 bancs en bois de la Mairie de Paris, destinés à l’utilité publique… ”

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Action d’information de Robin des Bois sur les Champs-Elysées et conférence de presse de Bruno Manser

16 déc. 1994

Dans le cadre de la rénovation de l’avenue des Champs-Elysées à Paris, une cinquantaine de bancs ont été installés sur la voie publique.

Ils sont en ipé (Tabebuia spp.) une essence rare poussant dans la forêt amazonienne.

L’ipé est aussi utilisé sur l’esplanade de la Très Grande Bibliothèque dans le XIIIème arrondissement. Alors même qu’en 1992, 124 pays dont la France s’engageaient à user avec circonspection des ressources forestières tropicales, les urbanistes parisiens s’engageaient dans la voie du pillage.

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