Radioactivité

La Flèche n°32

21 sept. 1998

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Contribution de Robin des Bois à la transparence sur la gestion des déchets nucléaires

8 sept. 1998

Il se vérifie que les sites parisiens intra-muros consacrés entre 1900 et 1950 à l’extraction, au fractionnement, à la formulation, à la location du radium et de ses congénères n’ont pas depuis la publication en juillet 1997 de l’inventaire de l’Andra, fait l’objet d’opérations de levers de doute. A l’issue d’une réunion convoquée par le Ministère de la Santé vendredi dernier 4 septembre, il a été cependant décidé de mobiliser dans ce domaine les techniciens de l’OPRI.

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Les déchets nucléaires sont sous le paillasson*

5 juil. 1998

Les déchets de haute activité et à vie longue sont provisoirement entreposés dans l’enceinte de l’usine de retraitement de la Hague. Cette décharge interne, dans des bâtiments de surface, s’éternise dangereusement ; à cause des tergiversations pour ce qui concerne les déchets français et de l’incapacité technique et politique des pays étrangers à reprendre leurs déchets. Cette situation est contraire à l’objectif fondamental assigné au stockage des déchets de ce type, qui est de protéger les personnes et l’environnement à court terme et à long terme et dans toutes les situations prévisibles.

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La Flèche n°30

14 oct. 1997

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Lettre aux parents

4 sept. 1997

Le groupe scolaire Marie Curie, comprenant une école maternelle et une école primaire recevant environ 400 enfants âgé de 3 à 12 ans, est implanté sur un site pollué par des activités chimiques superposées entre 1850 et 1930.

Dès le milieu du 19ème siècle, les Etablissements Armet de Lisle ont fabriqué de la quinine et des colorants à partir de ferrocyanures produits par les usines à gaz de la région parisienne.
Cette activité particulière est susceptible, étant donné les conditions de gestion des matières et déchets dangereux en vigueur au 19 ème siècle, d’avoir contaminé les sous-sols et les aquifères adjacents, ainsi que les sédiments de la Marne.

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De Rothschild pollueur. De Rothschild payeur

11 juil. 1997

Objet : Usine d’extraction de radium à l’Ile-Saint-Denis

Suite aux informations diffusées par “La Flèche”, journal de Robin des Bois et par l’ANDRA dans son inventaire national des déchets radioactifs, il s’avère, d’après les contrôles préliminaires effectués par des laboratoires officiels et un laboratoire privé, que le site et les alentours du site de la Société Anonyme des Traitements Chimiques, spécialisée dans le traitement de terres rares uranifères et l’extraction du radium sont lourdement contaminés.

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La Flèche n°29

21 juin 1997

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La Flèche n°29

21 juin 1997

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“Les Verts” en tournée

28 avril 1997

Ainsi donc une délégation de députés verts allemands représentant notamment la province de Basse-Saxe vient faire un petit tour à la Hague et sans aucun doute exprimer sa solidarité avec les anti-nucléaires du Cotentin et faire partager par l’auditoire confondu par tant de lucidité sa vision de “la sortie du nucléaire”.

L’association Robin des Bois n’a en la matière qu’un souhait : c’est que ces représentants de la nomenklatura écologiste repartent avec une partie des déchets entreposés provisoirement dans un bâtiment annexe de la Hague et générés, selon un contrat approuvé par les gouvernements allemands et la démocratie allemande, par le retraitement des combustibles irradiés des réacteurs allemands. Pour les écologistes allemands, la Hague est avant tout le moyen délocalisé de stocker des déchets de haute activité. L’hystérie et la fureur des “écologistes” allemands, quand par extraordinaire des colis de déchets de haute activité sont renvoyés en Basse-Saxe, n’ont d’égales que leur indifférence soulagée à chaque fois qu’un convoi de combustibles irradiés prend la route, le train, le bateau pour rejoindre les sites de la Hague en France et Sellafield en Angleterre.

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Le Carnet : le chimique avant le nucléaire

28 janv. 1997

La demande de travaux en zone humide soumise par EDF et préparée en sous-main par le Port Autonome de Nantes-Saint-Nazaire élude les contaminations chimiques, bactériologiques et radioactives des sédiments du chenal de la Loire qui, d’après les informations parcellaires de l’étude d’impact, constituent l’apport dominant des remblaiements.

Les teneurs en métaux lourds, en PCB, en arsenic, en cyanure, en hydrocarbures des sédiments ligériens dragués dans le chenal entre Nantes et Saint-Nazaire et immergés dans l’estuaire aval sont jalousement et illégalement détenues par la préfecture de Loire-Atlantique et le service de navigation maritime du Port Autonome. Cependant, les travaux du groupe Géode – groupe interministériel de réflexion sur les boues de dragage – déterminent les teneurs moyennes en polluants des déblais de dragage du chenal de la Loire et de l’ensemble du secteur Nord-Gascogne. Il ressort des données corrigées de l’ensemble des échantillons que 100 000 tonnes de “remblais” du Carnet intègreront par exemple 29 kg de mercure, 44 kg de cadmium, 2,66 tonnes d’arsenic, 7,67 tonnes de plomb, 5,79 tonnes de chrome. Cette méthode d’évaluation des flux contaminants des déblais de dragage a été pratiquée par IFREMER pour ce qui concerne les ports de la Manche-Nord. La contribution des dragages de la Loire à la couverture des zones humides du Carnet peut raisonnablement être estimée à 2 millions de tonnes.
Rien dans le dossier de demande d’autorisation n’est dit sur les dispositions constructives et la méthodologie de contrôle de la charge toxique des matériaux dragués, ni dans les fosses de stockage, ni dans les bassins de décantation, ni dans l’ensemble du dépôt. Les risques de contamination des eaux superficielles et de la nappe phréatique de Cambon ou les mesures susceptibles de les éviter ne sont pas évoqués. Une reconnaissance fugace de la toxicité des matériaux fait dire aux auteurs que les boues de décantation seront en cours de travaux chargées sur des barges et rejetées en mer. Il est précisé que cette opération sera précédée d’une enquête publique ultérieure et spécifique sans plus de précisions sur les volumes, les fréquences des immersions et leurs impacts sur le milieu marin.

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