Posts Tagged "pile"

CITRON, les affreux du recyclage

12 nov. 2014

CITRON, les affreux du recyclage

CITRON
Centre International de Traitement et de Recyclage des Ordures Nocives
Rogerville, zone portuaire du Havre

Les affreux du recyclage, 12 novembre 2014

Reportage, septembre 2014

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Citron lave plus blanc

14 juin 2006

Le Centre International de Traitement des Ordures Nocives, Citron SA, occupe depuis quelques années dans le port du Havre une zone dite UX réservée aux installations polluantes et marquée par des activités industrielles superposées où les point zéro et la traçabilité des responsabilités sont impossibles ou difficiles à réaliser. Cette zone UX fait partie de l’écosystème de l’estuaire de la Seine et utilise pour ses rejets liquides le grand canal maritime du Havre, une voie d’eau industrielle et maritime qui pourrait aussi s’appeler le grand dépotoir. Robin des Bois s’intéresse à l’évolution de cette zone depuis 1985.

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Piles : la farce cachée

6 janv. 2003

Suite du communiqué Piles : la face cachée 19 décembre 2002

Contrairement à ce qui était écrit dans le 1er communiqué, l’ADEME n’a pas financièrement aidé le recycleur de piles en faillite ZIMAVAL. Elle s’est consacrée pour ZIMAVAL, comme pour les autres recycleurs, à évaluer les procédés, à définir des conditions acceptables de stockage, et à synthétiser les données relatives à la mise sur le marché, la collecte, la valorisation et l’élimination des piles. Par souci de protection du secret industriel, les données particulières à chaque site ne seront pas dévoilées dans les rapports annuels de l’Observatoire des Piles et Accumulateurs. Cette confidentialité des chiffres et bilans-matière permet aux industriels de retarder l’éclatement de la vérité, de dissimuler les difficultés financières et techniques d’une filière à la dérive, dangereuse pour l’environnement et la santé dans les domaines des émissions atmosphériques et liquides.

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Piles: la face cachée

19 déc. 2002

Dans la hotte du Père Noël cette année, de plus en plus de jouets à pile et les cadeaux empoisonnés de l’entreprise ZIMAVAL: 3500 tonnes de piles et de déchets entassés dans la prairie autour de l’usine, dans des big-bags et à ciel ouvert (voir photos ci-jointes); la liquidation judiciaire; des clients bernés: 300 communes, la FNAC, Boulanger, Nature et Découvertes, Surcouf… Tel est le bilan d’une “entreprise leader” dans le recyclage des piles et accumulateurs. Après un an de pseudo-activité, grâce à l’aide financière de l’ADEME, de l’Europe, de l’ANVAR, des collectivités locales, ZIMAVAL, établie à Falaise dans le Calvados, va fermer, laissant sur le tapis des piles venues du monde entier notamment de Taiwan; son directeur déclarait avec compassion en 2001 que la prestation était demandée par un pays qui n’a pas les moyens techniques de traiter les piles. Il ajoutait que “la COGÉMA ne fait pas autre chose en retraitant les déchets radioactifs du Japon”. La filière hydrométallurgique mise au point par ZIMAVAL n’a jamais fonctionné. Elle a pourtant reçu les prix Life environnement 1999 (Union Européenne), Anvar 1999, Ester d’Or 1998 (Technopole de Limoges) et les éloges de plusieurs associations environnementales. Seul a fonctionné dans cette usine un service commercial hyperperformant qui a capté les marchés et les lots de piles et qui a fait payer les prestations de services aux différents clients avant même que le procédé soit opérationnel. Le discours du directeur général de ZIMAVAL a su convaincre les services de l’État, désireux, sous la pression des différents ministères et de l’opinion publique, de développer le recyclage des piles sans prendre en compte le principe de précaution.

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