- Robin des Bois - https://robindesbois.org -

Coronavirus

Pangolins, animaux sauvages et risques sanitaires, gestion des déchets, les effets COVID-19 sur la faune sauvage et domestique, les faces cachées du virus … [1]

Publications de Robin des Bois sur la crise du COVID-19

Les catapultes à Covid et autres pathogènes [2], 19 novembre 2021
Les Inspecteurs Gadget de l’OMS [3], 31 mars 2021
Les petits confinés qui vont sur l’eau [4], article de Jacky Bonnemains dans le Charlie Hebdo du 12 août 2020 (pdf)
Recrudescence de masques usagés sur les voieries [5], 24 juillet 2020
Les maux de mer [6], 24 juin 2020
Le retour au sol d’un virus exotique [7], 19 mai 2020
Covid-19 : un léopard se confine dans un ex-tanker français [8], 5 mai 2020
Les failles de la Convention sur les Armes Biologiques [9], 27 avril 2020
La double peine pour les boues d’épandage [10], 14 avril 2020
Non à l’intoxication du domaine public ! [11] , 10 avril 2020
Les faces cachées du Covid-19 [12], 2 avril 2020
COVID-19. Offrez une poubelle à vos mouchoirs, à vos masques et à vos gants [13], 26 mars 2020
COVID-19: abandon de masques et de gants en milieu urbain – reportage photos [14], 19 mars 2020, mises à jour les 25 et 26 mars 2020
Les ripeurs, trieurs et manipulateurs de déchets ne sont pas des héros [1], 17 mars 2020
Contre le virus du secret [15] , 16 mars 2020
COVID-19 et Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux [16], 13 mars 2020

Suivez le pangolin, vous comprendrez le monde

Pangolin + Covid-19 – « A la Trace » Hors-Série [17], 30 avril 2020
Pangolin, le business continue, [18] 3 avril 2020
Animaux sauvages et risques sanitaires [19] , [20]17 mars 2020
Quelques saisies de pangolins et d’écailles de pangolins d’octobre 2019 à mars 2020 [20]
Les pangolins ne sont pas des secrets-défense [21], mai 2018
La Chine malade des pangolins [22], janvier 2017
Pangolin : la disparition d’un sans-grade [23], juillet 2013

Derniers posts de Robin des Bois :

22 mai 2020. Covid-19 : Destruction en Chine de cadavres d’animaux sauvages braconnés et saisis
22 et 25 mars 2020. Xian autonome Hani et Yi de Jiangcheng, Province du Yunnan et Mont Baishi, Province de Jilin, Chine

[24]

© Sin Chew Daily

– Destruction de 460 kg de cadavres et de pièces anatomiques d’animaux sauvages saisis entre juillet et décembre 2019 dans le xian de Jiangcheng : python, ours noir, tortues, cerfs, porcs-épics. Les cadavres et les pièces anatomiques ont été désinfectés à la chaux et mis en décharge, conformément à l’usage selon les autorités. La photo expose les dépouilles animales devant les bureaux des services forestiers avant l’expédition vers la décharge par le camion visible sur la droite. Les intervenants portent des masques chirurgicaux et des gants, les bras sont dénudés.
– A 4000 km au nord-est du Yunnan, destruction massive dans la province de Jilin de 7740 cadavres et de 2035 pièces anatomiques d’animaux sauvages saisis au cours « des dernières années ». Les photos (1) montrent des ours entiers, des pattes d’ours, des cerfs, des sangliers, des gallinacés, des mustélidés, des cornes d’antilopes, des serpents, des crocodiles. Les intervenants portent des combinaisons jetables, des masques à cartouches, des gants, des sur-chaussures. L’autorité administrative de la province déclare que les modalités de cette destruction garantissent une absence de pollution. Il n’y a pas de trace dans les textes et sur les photos d’imprégnation des cadavres par de la chaux vive. Les animaux et parties d’animaux qui étaient sans doute stockés en vrac ou dans des sacs dans des chambres froides sont aspergés d’un produit désinfectant, introduits sur une bande transporteuse et déversés dans une fosse creusée en lisière de forêt ou dans une clairière dont les parois sont en béton. « A la Trace » a recensé 4 saisies dans la province de Jilin correspondant à ces dépouilles (2). D’autres saisies dans la même province ont été mentionnées dans « A la Trace ». Elles concernent des saisies d’ivoire, de cornes de rhinocéros et de peaux de tigres qui ne sont pas identifiables dans les lots ensevelis. Ce mode de gestion soulève plusieurs questions : comment est recouverte la décharge ? Quel sera le traitement des eaux de ruissellement et de percolation ? Quelle surveillance sur le long terme sera appliquée et maintenue ? Y a-t-il des risques résiduels de pollution bactériologiques et d’odeurs dues à la décomposition des cadavres ? Quels sont les modes de signalisation à l’adresse du public ?

(1)

[25]
[26]
[27]

[28]

© Hk.on.cc

[29]

© Hk.on.cc

(2) cf “A la Trace” n°10 p. 44 [30]
“A la Trace” n°18 p. 64 [31]
“A la Trace” n°23 p. 46 [32]
“A la Trace” n°27, à paraître. Saisie de 232 animaux vivants et 149 morts parmi lesquels des oiseaux loris, des pythons, des tortues et des autruches.

1er avril 2020. Enfin une bonne nouvelle post-COVID-19. La métropole de Shenzhen dans la province du Guangdong envisage d’interdire la consommation de chats et de chiens.

[33]

 

1er avril 2020. Encore des mauvaises nouvelles post-COVID-19. En Inde les éleveurs sont pris de panique et enfouissent par milliers des poulets vivants dans des fosses creusées à la hâte. D’autres jettent leurs volailles vivantes ou mortes dans les rivières.
Courant février, le ministre de l’Environnement de l’Etat fédéral a formellement démenti les rumeurs foudroyantes qui courent sur les réseaux sociaux sur la transmission à l’humain du COVID-19 par les oiseaux sauvages et domestiques. Ça n’a pas suffi à rassurer les consommateurs. La vente et les cours se sont effondrés. Les poulets avant la crise sanitaire se vendaient au minimum 80 roupies/kg, soit 1 €. Les acheteurs en proposent maintenant moins de 7 roupies selon le Times of India. Pour cesser de s’enfoncer dans la faillite, plusieurs éleveurs se séparent brutalement de leurs becs à nourrir. Une vague de suicide est redoutée.

 

 

[34]

 

 

31 mars 2020. Au Mozambique, la distance sociale pour se prémunir du COVID-19 est de 2 mètres. « Imaginez un lion entre vous et quelqu’un d’autre. C’est la distance recommandée » dans la province de Niassa. La réserve naturelle de Niassa s’étend sur 42.000 km2.

 

 

 

[35]27 mars 2020. [36]Au Pérou, à Culden dans le département de Cajamarca, des villageois ont attaqué, torches à la main, une grotte où nichait une colonie de 500 chauves-souris suspectées de transmettre le COVID-19. Les animaux ont fui et se sont réfugiés dans les murs creux d’une école maternelle désaffectée située à proximité. Les villageois ont alors cassé les murs et brulé les chauves-souris prises au piège. En tout 300 animaux ont péri. Le SERFOR -Servicio Nacional Forestal y de Fauna Silvestre- est intervenu pour récupérer les survivantes et les relâcher dans une autre grotte à l’écart des activités humaines.
Le SERFOR rappelle que les chauves-souris sont utiles, qu’elles sont des pollinisatrices, des semeuses de graines et qu’elles contribuent au contrôle des parasites. Le Pérou compte à ce jour près de 500 cas de malades du COVID-19 dont un à Culden, ville de près de 200 habitants.

 


Lien externe
Les avis du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) sur le Coronavirus-SARS-CoV-2 (COVID-19) [37]

 

Billet illustrant le chapitre Pangolins (page 8) de l’Atlas du Business des Espèces Menacées (Editions Arthaud, octobre 2019)
© Arthaud/Perreaut/Robin des Bois