Posts Tagged "incendie"

Galerie des horreurs au Havre

17 févr. 2005

Le Centre International de Traitement des Ordures Nocives (CITRON) s’est installé en 1997 sur la zone portuaire du Havre. L’arrivée de cet établissement spécialisé dans le traitement et la valorisation des déchets contenant des métaux lourds a été favorisée et saluée par la ville du Havre, le Port Autonome du Havre -PAH-, le Conseil Régional de Haute-Normandie. Des fonds européens, des organismes régionaux comme Normandie Développement, Le Havre Développement, la Datar ont aussi contribué à l’implantation de Citron, de même que M. Antoine Rufenacht, maire du Havre, qui selon des documents de presse émis par l’entreprise “ a permis à Citron de trouver un partenaire industriel en Normandie ”. “ La société GEC Alsthom a soutenu cette implantation dans le cadre de la réindustrialisation de la région Havraise ”.

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Pneumanie aigüe

28 mars 2002

Depuis le 4 février dernier, un stock de plusieurs millions de pneus brûle à Artaix, en Saône-et-Loire et dans un climat feutré, pesant et toxique. L’expérience montre que ces brasiers, surtout quand les pneus sont enfouis, sont très difficiles à éteindre définitivement. A Artaix, tous les empilements aériens ont brûlé et les stockages souterrains se consument et dégagent des fumées. Les principaux polluants libérés sont les phénols, les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP), le cadmium, le zinc, le plomb, le soufre et les composés organiques volatils du type toluène et benzène. Le Comité pour l’environnement d’Artaix et des communes voisines et les maires du canton disposent aujourd’hui d’un relevé de conclusions et d’analyses prouvant le caractère potentiellement dangereux de l’incendie. La loi du 13 juillet 1992 dispose qu’à partir de Juillet 2002, la mise en décharge des déchets valorisables sera interdite. Un arrêté ministériel spécifique en date du 9 septembre 1997, interdit l’enfouissement des pneumatiques. Le dispositif réglementaire existe mais la filière technique reste un mirage, sauf dans les cimenteries, seul exutoire homologué mais saturé par le flux des farines animales.

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Pneus: le gouvernement se dégonfle

21 févr. 2002

Des millions de pneus brûlent toujours à Artaix (Saône-et-Loire). Des pollutions atmosphériques importantes sont reconnues par la préfecture. Il est recommandé aux habitants qui, sans attendre la levée des mesures d’évacuation ont regagné leur domicile, “de ne pas s’exposer inutilement à l’extérieur”.

Cependant, une telle mesure de précaution ne peut pas être prise pour la faune sauvage, ni pour les animaux d’élevage (boeufs charolais et chèvres en particulier). De même, de très nombreuses ruches sont en activité dans les environs. Les productions agricoles et potagères ont, elles aussi, été exposées aux retombées de suies, poussières, et fumées toxiques. En conséquence des prélèvements et des analyses devraient être régulièrement effectués pendant plusieurs mois, afin de déterminer la migration des polluants dans les chaînes alimentaires, dans les puits, dans les citernes et les châteaux d’eau, et dans les eaux superficielles et souterraines.

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Un gratte-ciel de pneus en feu

5 févr. 2002

3 millions et demi de pneus sont en cours de combustion à Artaix en Saône-et-Loire. Les 35 personnes évacuées le resteront pendant plusieurs jours car les incendies de pneus sont réputés inextinguibles jusqu’à l’épuisement des stocks. Les principaux sous-produits toxiques issus de la combustion sont les hydrocarbures polyaromatiques, les composés organiques volatils, comme le benzène, toluène et xylène, le soufre, les phénols, le zinc et le cadmium. Une fois éteint, le stock devra être surveillé pendant plusieurs semaines: des reprises de feu ont été constatées lors de précédents sinistres.

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Seveso Boulevard

10 déc. 2001

Robin des Bois a assisté ou participé à 8 tables rondes régionales sur les risques industriels à Caen, Rouen, Lille, Nantes, Martigues, Paris, Toulouse et Lyon. 3 de ses représentants assisteront au Débat National mardi 11 décembre 2001. Robin des Bois sera entendu le 18 décembre par la Commission d’Enquête de l’Assemblée Nationale sur les risques industriels. A ce stade, suivent des constats et des pistes de travail.

Études de dangers : Elles ne prennent pas en compte les scénarios majeurs et renvoient au public, et au personnel des sites une image réductrice et sélective des risques. En cas d’incendie, le risque induit par les sources radioactives est omis, de même que le risque pyralène des installations électriques. Les scénarios d’explosion et d’incendie des stockages gaziers et pétroliers sont sous-dimensionnés. Les risques périphériques – stockages, appontements, réseaux routiers et ferroviaires internes, décharges et débarras internes, canalisations souterraines – sont sous-estimés.
=>Les études de dangers doivent être loyales, complètes, intégrer la pollution toxique ou pyrotechnique des sols, sous-sols, mares, lagunes, et eaux souterraines. Ces pollutions doivent dans certaines circonstances être considérées comme d’éventuels facteurs déclenchant ou aggravant les accidents.

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