Selon l’avis aux navigateurs et les déclarations de la Direction des Travaux Maritimes de Cherbourg, l’opération de dragage du port militaire devait durer entre 4 et 5 mois, et ne “jamais s’arrêter, sauf en cas d’intempéries”.
L’interruption des travaux (commencés le 9 février) prouve que la Marine Nationale, craignant les réactions légitimes des populations ainsi que le jugement du Tribunal Administratif de Caen prévu pour le 15 avril, ne procède pas au grand nettoyage du complexe militaro-industriel et se contente du minimum vital au lancement du sous-marin nucléaire le Triomphant.
En tout état de cause, les recours déposés devant le Tribunal Administratif de Caen par Maître Huglo au nom de Robin des Bois, iront à leurs termes et sont susceptibles de mettre en cause la légalité de l’arrêté du Préfet Maritime de Cherbourg.
Robin des Bois entend par cette campagne contre le dragage du port militaire de Cherbourg, obliger le Ministère de la Défense en général et la Marine Nationale en particulier, à se fondre dans la réglementation générale sur la protection de l’environnement et la prévention des pollutions marines.
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