Le plein de risques en Guyane, en Normandie et en Arctique
Forage en Guyane, communiqué n°2
Shell mène la danse en Guyane. L’offshore va subir pendant plus d’un an les nuisances et les pollutions de 4 forages pétroliers d’exploration et de pompage expérimental. Le littoral guyanais et des pays voisins ne seront pas à l’abri d’une dérive de nappes de pétrole accidentelles. La diversité des grands et petits cétacés au large de la Guyane a été soulignée par le Comité Scientifique de la Commission Baleinière Internationale en 2011. Les lamantins, les tortues luth, les milliers d’oiseaux migrateurs qui viennent des Caraïbes et du Brésil pour se reproduire sur l’île du Grand Connétable sont menacés par les forages ultra-profonds à cause de la suprématie de Shell, de la pression des élus de Guyane et de la faiblesse des gouvernements français successifs. L’histoire a commencé en mai 2001 avec la délivrance d’un arrêté préfectoral accordant un permis exclusif de recherche d’hydrocarbures dit permis de Guyane Maritime. La transition énergétique fait un détour par la préhistoire et il est notoire que les études d’impact sur l’environnement n’abordent pas, loin s’en faut, tous les risques dus aux bruits, aux pollutions lumineuses et atmosphériques.
Pour la culture du risque
Les catastrophes naturelles et industrielles sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus graves pour la sécurité des personnes, la santé publique et l’environnement.
Le GEIDE post-catastrophe – Groupe d’Expertise et d’Intervention Déchets – a été fondé en 2006 par Robin des Bois, l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), la FEDEREC (Fédération des Entreprises du Recyclage), la FNADE (Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et de l’Environnement) et la FNSA (Fédération Nationale des Syndicats de l’Assainissement et de la maintenance industrielle).
Faire le plein de risques au large de la Guyane
Shell, l’ogre de l’or noir rôde au large de la Guyane. Le navire de forage Stena IceMAX vient de passer au large du Cap en Afrique du Sud et se dirige vers la Guyane. Le premier des quatre nouveaux forages exploratoires de Shell devait débuter le 19 juin de l’autre côté de l’Atlantique Sud. Le dossier n’est pas encore complet, l’arrêté du préfet de Guyane sur les dispositions préalables aux travaux et la prévention des pollutions marines n’est pas encore signé. Il y a matière à s’inquiéter et à suspendre le trait de plume préfectoral.
Faire le plein de risques au large de la Guyane
Shell, l’ogre de l’or noir rôde au large de la Guyane. Le navire de forage Stena IceMAX vient de passer au large du Cap en Afrique du Sud et se dirige vers la Guyane. Le premier des quatre nouveaux forages exploratoires de Shell devait débuter le 19 juin de l’autre côté de l’Atlantique Sud. Le dossier n’est pas encore complet, l’arrêté du préfet de Guyane sur les dispositions préalables aux travaux et la prévention des pollutions marines n’est pas encore signé. Il y a matière à s’inquiéter et à suspendre le trait de plume préfectoral.
Le Taser pour les soles
En 1868, un brevet concernant un harpon électrique pour la chasse à la baleine est déposé au Royaume-Uni.
En 1931, le magazine américain Popular Science présente avec enthousiasme une technique de pêche révolutionnaire consistant à émettre dans le milieu marin des décharges électriques qui étourdissent les poissons et les amènent à la surface où ils sont ramassés dans des filets.
En 1985 Ifremer – Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer – recommande la poursuite des recherches et des échanges d’information sur les techniques de pêche électrique.