Les pis sur terre

22 févr. 2024

Les pis sur terre

Salon International de l’Agriculture – Communiqué n°2

Irréductible, Marie 72 ans ne laisse pas tomber ses vaches laitières normandes

C’est immuable, chaque jour, à 6 h et à 18 h Dyna, (parce que sa mère s’appelait Dynamite) vient prendre place dans l’une des deux stalles de la petite machine à traire pétaradante, qui en hiver, est installée dans la cour à proximité de l’étable dans laquelle, elle et ses 8 copines passent la nuit. Le petit cheptel de vaches, toujours normandes depuis 3 générations, a passé la journée juste à côté, dans un champ, à manger l’herbe du Val de Saire, situé entre terre et mer au nord-est du Cotentin. 16 h 30, Marie commence un va-et-vient de brouettes chargées de betteraves locales coupées en lamelles. 9 vaches, 9 tas sont déposés dans les mangeoires de Dyna, Fauvette, Frégate ou encore des 2 Mésanges. Toutes ont entendu le bruit de la machine à couper les betteraves et s’approchent de la barrière que va ouvrir Marie. « C’est l’appel de la betterave », explique Marie, avec malice. Fauvette prend la tête du troupeau et toutes partent en file indienne, au parfum de la suite du programme. Aussitôt arrivées dans la grange, les 9 têtes plongent dans les mangeoires et s’ensuit alors une séance de déglutition impressionnante. « Ça gloutonne dur ». Pendant ce temps-là, Marie s’affaire autour de sa machine à traire ambulante achetée en 2000 et qui en été, attelée à un petit tracteur, sillonne les routes et chemins qui mènent aux petites parcelles ceintes de murets en granite et de haies d’épines. Marie est seule, à la tête d’une petite exploitation d’une dizaine d’hectares.

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Les pis sur terre

22 févr. 2024

Les pis sur terre

Salon International de l’Agriculture – Communiqué n°2

Irréductible, Marie 72 ans ne laisse pas tomber ses vaches laitières normandes

C’est immuable, chaque jour, à 6 h et à 18 h Dyna, (parce que sa mère s’appelait Dynamite) vient prendre place dans l’une des deux stalles de la petite machine à traire pétaradante, qui en hiver, est installée dans la cour à proximité de l’étable dans laquelle, elle et ses 8 copines passent la nuit. Le petit cheptel de vaches, toujours normandes depuis 3 générations, a passé la journée juste à côté, dans un champ, à manger l’herbe du Val de Saire, situé entre terre et mer au nord-est du Cotentin. 16 h 30, Marie commence un va-et-vient de brouettes chargées de betteraves locales coupées en lamelles. 9 vaches, 9 tas sont déposés dans les mangeoires de Dyna, Fauvette, Frégate ou encore des 2 Mésanges. Toutes ont entendu le bruit de la machine à couper les betteraves et s’approchent de la barrière que va ouvrir Marie. « C’est l’appel de la betterave », explique Marie, avec malice. Fauvette prend la tête du troupeau et toutes partent en file indienne, au parfum de la suite du programme. Aussitôt arrivées dans la grange, les 9 têtes plongent dans les mangeoires et s’ensuit alors une séance de déglutition impressionnante. « Ça gloutonne dur ». Pendant ce temps-là, Marie s’affaire autour de sa machine à traire ambulante achetée en 2000 et qui en été, attelée à un petit tracteur, sillonne les routes et chemins qui mènent aux petites parcelles ceintes de murets en granite et de haies d’épines. Marie est seule, à la tête d’une petite exploitation d’une dizaine d’hectares.

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Le mal en mer

21 févr. 2024

Le mal en mer

Salon International de l’Agriculture – Communiqué n°1

L’Al Kuwait était en escale technique au Cap, Afrique du Sud, les 19 et 20 février 2024. Il transporte 19.000 bovins. Il a quitté le Rio Grande do Sul, Brésil, le 9 février, à destination d’Umm Qasr en Irak. Dès que l’Al Kuwait s’est approché du Cap, une odeur de mort a envahi la métropole. Les agents de la SCPA (Society for the Prevention of Cruelty to Animals) sont montés à bord et ont constaté que les animaux étaient blessés, souffrants, enlisés dans les litières et leurs excréments. Quelques-uns étaient déjà morts. Plusieurs ont été euthanasiés à la demande des vétérinaires sud-africains. Les cadavres n’ont pas été débarqués.

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Le mal en mer

21 févr. 2024

Le mal en mer

Salon International de l’Agriculture – Communiqué n°1

L’Al Kuwait était en escale technique au Cap, Afrique du Sud, les 19 et 20 février 2024. Il transporte 19.000 bovins. Il a quitté le Rio Grande do Sul, Brésil, le 9 février, à destination d’Umm Qasr en Irak. Dès que l’Al Kuwait s’est approché du Cap, une odeur de mort a envahi la métropole. Les agents de la SCPA (Society for the Prevention of Cruelty to Animals) sont montés à bord et ont constaté que les animaux étaient blessés, souffrants, enlisés dans les litières et leurs excréments. Quelques-uns étaient déjà morts. Plusieurs ont été euthanasiés à la demande des vétérinaires sud-africains. Les cadavres n’ont pas été débarqués.

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Viviez : l’électrochoc du lithium

19 févr. 2024

Viviez : l’électrochoc du lithium

Mise à jour disponible en bas de page

– Les 900 tonnes de batteries au lithium usagées prises dans l’incendie qui a débuté le 17 février appartiennent à la SNAM (Société Nouvelle d’Affinage des Métaux). La SNAM, sise avenue Jean Jaurès à Viviez (Aveyron), a développé en 2018 une nouvelle ligne d’hydrométallurgie pour extraire le cobalt, le manganèse et le nickel des batteries au lithium. L’arrêté préfectoral autorisant l’exploitant à traiter 300 tonnes de batteries au lithium a été délivré le 25 juillet 2000. Le stock de batterie au lithium qui a pris feu était un stock d’attente situé à environ 1km de la SNAM dans un hangar vétuste et désaffecté ayant appartenu à la SOPAVE, une usine spécialisée dans le recyclage des plastiques agricoles fermée en 2018.

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