Le MSC Flaminia en route vers l’Allemagne
MSC Flaminia
Communiqué n°3
Le MSC Flaminia trouverait refuge à Bremerhaven en Allemagne. Les atouts de Bremerhaven sont de disposer de quais libres pour le déchargement du MSC Flaminia qui prendra plusieurs semaines et de cale sèche pour effectuer les réparations d’urgence. Le temps normal d’une escale d’un porte-conteneurs de cette taille est de quelques heures. Cette destination lointaine obligera le convoi à franchir le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord. L’Allemagne prend ses responsabilités en tant que pays de pavillon du MSC Flaminia. Il est regrettable que la France, le Royaume-Uni ou d’autres pays plus proches de la position actuelle du MSC Flaminia n’aient pas pu ou voulu l’accueillir.
Médaille de plomb pour l’Union Européenne
MSC Flaminia
Communiqué n°2
Le porte-conteneurs MSC Flaminia accidenté le 14 juillet 2012 est à 450 km à l’ouest de Brest. Il transporte 2.876 conteneurs et plusieurs milliers de tonnes de fioul de propulsion. Le convoi de remorquage est en attente d’une éventuelle destination finale autre que les abysses de l’Atlantique. Les records d’errance en haute mer du Kharg V et du Castor seront-ils battus ?
Le Kharg V, pétrolier iranien en difficulté le 19 décembre 1989 avait été refusé dans les eaux territoriales du Maroc, du Portugal, de l’Espagne, du Sénégal et du Cap Vert. Ce n’est que le 6 février 1990 que la cargaison du Kharg V avait fini d’être transbordée en haute mer au large de la Sierra Leone sur un autre pétrolier iranien.
MSC Flaminia – lettre ouverte aux parties prenantes
Message urgent à l’attention des gouvernements français, anglais et à la Commission Européenne.
Monsieur Jean-Marc Ayrault
Monsieur David Cameron
Monsieur Siim Kallas
Monsieur Janez Potocnik
Messieurs,
Le porte-conteneurs MSC Flaminia est en détresse depuis le 14 juillet 2012 dans l’Atlantique Nord suite à un incendie et à deux explosions. Aucun port refuge n’a pour l’instant été désigné pour accueillir le navire qui en plus de ses conteneurs contient plusieurs milliers de tonnes de fuel de propulsion. Robin des Bois demande donc aux Etats riverains de l’Atlantique et de la Manche de coopérer en vue de faciliter la progression du MSC Flaminia dans les Zones Economiques Exclusives et les eaux territoriales et de faciliter l’entrée du convoi dans un port ou une zone refuge. Dans ces circonstances, la pratique du ping-pong de part et d’autre de la Manche avec le MSC Flaminia ne fait qu’augmenter les risques de naufrage et de pollution marine. Nous vous invitons à lire pour plus de détails à ce sujet notre communiqué « Un refuge pour le MSC Flaminia » publié hier .
Un refuge pour le MSC Flaminia
Le porte-conteneurs MSC Flaminia est en détresse depuis le 14 juillet 2012 dans l’Atlantique Nord. Il transporte 2.876 conteneurs dont un pourcentage inconnu contient des matières dangereuses. L’absence d’informations publiques sur l’inventaire de la cargaison est d’autant plus surprenante que le navire venait de Charleston aux Etats-Unis où les conditions de transit et de chargement des conteneurs sont réputées les plus sévères au monde depuis les évènements du 11 septembre 2001. Le MSC Flaminia a été victime de l’incendie d’un conteneur suivi d’une explosion au milieu du navire. La première explosion a été suivie d’une deuxième quatre jours plus tard. Le feu a fait rage pendant 9 jours et s’est étendu au moins à deux autres cales. Deux marins sont morts, l’un a disparu et l’autre a succombé aux suites de ses brûlures, et trois autres sont blessés. Le porte-conteneurs a été abandonné par l’ensemble de son équipage. Le nombre éventuel de conteneurs tombés à la mer est inconnu.
Alerte en Arctique
Il y a exactement 56 ans, l’Andrea Doria, la star italienne des paquebots transatlantiques, coulait à l’approche de New York emportant avec lui 47 passagers.
Let’s go
Shell-Guyane
Communiqué n°3
V2
Le go-fast
1 – Le 29 mai 2001, le permis de recherches d’hydrocarbures de la Guyane Maritime a été accordé par Christian Pierret, secrétaire d’Etat à l’industrie sous le gouvernement de Lionel Jospin.
2 – Le 2 juillet 2007, ce permis initialement attribué à Planet Oil Limited a été prolongé et attribué à Hardman Petroleum France par Jean-Louis Borloo, ministre de l’écologie du gouvernement Fillon.
3 – De mars à novembre 2011 le premier forage d’exploration a été réalisé. Il était encadré par deux arrêtés préfectoraux de janvier et mars 2011. Particularité unique au monde : le préfet de Guyane prescrit des mesures de sécurité et d’évacuation de la plate-forme de forage au moment des lancements de satellites depuis le centre spatial de Kourou. Des retombées de lanceurs sont redoutées.
Let’s go
Shell-Guyane
Communiqué n°3
V2
Le go-fast
1 – Le 29 mai 2001, le permis de recherches d’hydrocarbures de la Guyane Maritime a été accordé par Christian Pierret, secrétaire d’Etat à l’industrie sous le gouvernement de Lionel Jospin.
2 – Le 2 juillet 2007, ce permis initialement attribué à Planet Oil Limited a été prolongé et attribué à Hardman Petroleum France par Jean-Louis Borloo, ministre de l’écologie du gouvernement Fillon.
3 – De mars à novembre 2011 le premier forage d’exploration a été réalisé. Il était encadré par deux arrêtés préfectoraux de janvier et mars 2011. Particularité unique au monde : le préfet de Guyane prescrit des mesures de sécurité et d’évacuation de la plate-forme de forage au moment des lancements de satellites depuis le centre spatial de Kourou. Des retombées de lanceurs sont redoutées.
Plus de transparence pour l’offshore et moins de lumière
Bonn
Réunion plénière – Commission OSPAR pour la protection de l’Atlantique du Nord-Est.
A la fois très loin de la Guyane et tout près, les Etats-membres de la Commission OSPAR pour la protection de l’Atlantique du Nord-Est réunis à Bonn ont abordé l’industrie offshore avec Robin des Bois comme poisson-pilote. La zone de compétence de cette Commission internationale s’étend des eaux arctiques au Portugal.
Transparence
Environ 1.300 installations offshores pétrolières et gazières sont implantées dans l’espace OSPAR, principalement en Mer du Nord et en Mer de Norvège. Pionnier dans le domaine de l’industrialisation de la mer, ce secteur profite de son isolement géographique. Robin des Bois a proposé aux Etats-membres d’OSPAR de cartographier précisément les plates-formes et d’associer à chacune une fiche d’identité comprenant les dates clefs, la profondeur d’eau, la profondeur du forage dans le sous-sol océanique, le pavillon (certaines installations de forage dans la zone OSPAR sont sous pavillon Panama ou Iles Marshall), les noms des sociétés impliquées (propriétaires, opérateurs, exploitants, sous-traitants…), les accidents survenus sur site (incendies, rejets d’hydrocarbures…) et les principaux rejets chroniques. Cette proposition n’a pas été accueillie favorablement par la délégation du Royaume-Uni, ni par l’Association internationale des producteurs de pétrole et de gaz (OGP). La transparence ça coûte cher à mettre en place et toutes ces informations sont par ailleurs disponibles sur des banques de données payantes, disent-ils. Ces arguments n’ont pas convaincu. La France, la Suède, l’Espagne, l’Allemagne ont soutenu la proposition de Robin des Bois. L’ONG sera exceptionnellement invitée à la prochaine réunion du comité d’experts offshore d’OSPAR pour détailler le projet et les modalités de mise en œuvre envisageables. Jusqu’alors et depuis très longtemps, la France est représentée au sein de ce comité d’experts par TOTAL. Le changement est-il pour maintenant ?
Plus de transparence pour l’offshore et moins de lumière
Bonn
Réunion plénière – Commission OSPAR pour la protection de l’Atlantique du Nord-Est.
A la fois très loin de la Guyane et tout près, les Etats-membres de la Commission OSPAR pour la protection de l’Atlantique du Nord-Est réunis à Bonn ont abordé l’industrie offshore avec Robin des Bois comme poisson-pilote. La zone de compétence de cette Commission internationale s’étend des eaux arctiques au Portugal.
Transparence
Environ 1.300 installations offshores pétrolières et gazières sont implantées dans l’espace OSPAR, principalement en Mer du Nord et en Mer de Norvège. Pionnier dans le domaine de l’industrialisation de la mer, ce secteur profite de son isolement géographique. Robin des Bois a proposé aux Etats-membres d’OSPAR de cartographier précisément les plates-formes et d’associer à chacune une fiche d’identité comprenant les dates clefs, la profondeur d’eau, la profondeur du forage dans le sous-sol océanique, le pavillon (certaines installations de forage dans la zone OSPAR sont sous pavillon Panama ou Iles Marshall), les noms des sociétés impliquées (propriétaires, opérateurs, exploitants, sous-traitants…), les accidents survenus sur site (incendies, rejets d’hydrocarbures…) et les principaux rejets chroniques. Cette proposition n’a pas été accueillie favorablement par la délégation du Royaume-Uni, ni par l’Association internationale des producteurs de pétrole et de gaz (OGP). La transparence ça coûte cher à mettre en place et toutes ces informations sont par ailleurs disponibles sur des banques de données payantes, disent-ils. Ces arguments n’ont pas convaincu. La France, la Suède, l’Espagne, l’Allemagne ont soutenu la proposition de Robin des Bois. L’ONG sera exceptionnellement invitée à la prochaine réunion du comité d’experts offshore d’OSPAR pour détailler le projet et les modalités de mise en œuvre envisageables. Jusqu’alors et depuis très longtemps, la France est représentée au sein de ce comité d’experts par TOTAL. Le changement est-il pour maintenant ?
Le plein de risques en Guyane, en Normandie et en Arctique
Forage en Guyane, communiqué n°2
Shell mène la danse en Guyane. L’offshore va subir pendant plus d’un an les nuisances et les pollutions de 4 forages pétroliers d’exploration et de pompage expérimental. Le littoral guyanais et des pays voisins ne seront pas à l’abri d’une dérive de nappes de pétrole accidentelles. La diversité des grands et petits cétacés au large de la Guyane a été soulignée par le Comité Scientifique de la Commission Baleinière Internationale en 2011. Les lamantins, les tortues luth, les milliers d’oiseaux migrateurs qui viennent des Caraïbes et du Brésil pour se reproduire sur l’île du Grand Connétable sont menacés par les forages ultra-profonds à cause de la suprématie de Shell, de la pression des élus de Guyane et de la faiblesse des gouvernements français successifs. L’histoire a commencé en mai 2001 avec la délivrance d’un arrêté préfectoral accordant un permis exclusif de recherche d’hydrocarbures dit permis de Guyane Maritime. La transition énergétique fait un détour par la préhistoire et il est notoire que les études d’impact sur l’environnement n’abordent pas, loin s’en faut, tous les risques dus aux bruits, aux pollutions lumineuses et atmosphériques.