La SNCF exporte des déchets en Inde.
SeaFrance, filiale de la SNCF, a vendu cet été dans le port de Dunkerque les car-ferries SeaFrance Cezanne et SeaFrance Renoir à deux compagnies panaméennes qui ont immédiatement procédé au remplacement du pavillon français par le pavillon de Belize.
Le Cezanne et le Renoir étaient désarmés depuis février et septembre 2009. Le Renoir rebaptisé Eastern Light est aujourd’hui en face de la baie d’Alang, attendant l’autorisation d’être échoué et découpé.
Cette issue tragique et particulièrement hypocrite a été fomentée par l’armateur français dont l’Etat est actionnaire à 100%.
Bulletin « A la Casse » n°25
Découvrir la terrible histoire du Canadian Miner parti en remorque vers la Turquie et cloué sur les rochers de l’île Scatarie, Nouvelle-Ecosse et celle de l’irakien Al-Zahraa le porte-chars de Saddam immobilisé pendant 21 ans à Bremerhaven et parti à la casse en Lituanie. Connaître l’odyssée du Monte Stello, le car-ferry corse, déclaré mort après un échouement en Sardaigne le 1er janvier 1994, la nuit de la Saint Sylvestre, ressuscité par la Norvège, revendu en Nouvelle-Zélande et détruit en Chine, l’histoire du Zoé, le paquebot grec qui n’a jamais navigué parti à la casse en Turquie. Compter les vieux pétroliers qui partent sur les plages du Pakistan, accompagner la ronde des navires qui partent très loin en finir. Suivre pas à pas le Probo Koala.
Nouvelle-Zélande : un avant goût du Big One
Objet : Echouement du porte-conteneurs Rena en Nouvelle-Zélande.
L’échouement du Rena le 5 octobre et l’incapacité de l’armateur et des services maritimes néo-zélandais à dégager le navire, à colmater les fuites de fuel et à éviter les pertes de conteneurs préfigurent la grande catastrophe à venir dans le trafic maritime de marchandises conteneurisées.
En 1980, les plus gros porte-conteneurs transportaient 2.000 conteneurs ; en 1991 le record était de 4.400 ; en 2003 de 8.800 ; en 2007 de 14.500 conteneurs.
L’avenue de la créosote cancérogène
Sujet : sites pollués à Bourgoin-Jallieu – Isère
En 1955, la mairie de Bourgoin-Jallieu dans le département de l’Isère autorise la construction d’un lotissement sur un terrain cédé par la SNCF, avenue de Champ Fleury. Ce terrain dépendait antérieurement de la gare de Jallieu et recélait une fosse bétonnée servant au stockage de la créosote. Ce dérivé d’hydrocarbures sert à protéger des colonisations végétales et des champignons les traverses en bois des voies ferrées. La créosote est considérée comme cancérogène. Plus les formulations sont anciennes, plus elles sont toxiques. Par contact ou par inhalation, elles provoquent des migraines, des insomnies, des troubles respiratoires, oculaires et cutanés.
L’avenue de la créosote cancérogène
Sujet : sites pollués à Bourgoin-Jallieu – Isère
En 1955, la mairie de Bourgoin-Jallieu dans le département de l’Isère autorise la construction d’un lotissement sur un terrain cédé par la SNCF, avenue de Champ Fleury. Ce terrain dépendait antérieurement de la gare de Jallieu et recélait une fosse bétonnée servant au stockage de la créosote. Ce dérivé d’hydrocarbures sert à protéger des colonisations végétales et des champignons les traverses en bois des voies ferrées. La créosote est considérée comme cancérogène. Plus les formulations sont anciennes, plus elles sont toxiques. Par contact ou par inhalation, elles provoquent des migraines, des insomnies, des troubles respiratoires, oculaires et cutanés.
L’avenue de la créosote cancérogène
Sujet : sites pollués à Bourgoin-Jallieu – Isère
En 1955, la mairie de Bourgoin-Jallieu dans le département de l’Isère autorise la construction d’un lotissement sur un terrain cédé par la SNCF, avenue de Champ Fleury. Ce terrain dépendait antérieurement de la gare de Jallieu et recélait une fosse bétonnée servant au stockage de la créosote. Ce dérivé d’hydrocarbures sert à protéger des colonisations végétales et des champignons les traverses en bois des voies ferrées. La créosote est considérée comme cancérogène. Plus les formulations sont anciennes, plus elles sont toxiques. Par contact ou par inhalation, elles provoquent des migraines, des insomnies, des troubles respiratoires, oculaires et cutanés.
Boues rouges : un mal mondial
MAL – Magyar Alumínium ZRt (Aluminium Hongrois Co.) – vient d’être condamné à 470 millions d’euros d’amende pour le déversement de plus de 1,8 million de tonnes de boues rouges, un an après la rupture de la digue ouest du réservoir de l’usine d’Ajka en Hongrie. Selon le bilan officiel de la Direction Nationale des Catastrophes (Országos Katasztrófavédelmi Föigazgatóság) en date du 17 septembre 2011, un peu plus d’un million de tonnes de terres et matériaux pollués par les boues rouges aurait été collecté et regroupé. Il reste encore beaucoup de polluants dans la nature et ils ne seront jamais récupérés, dilués dans les sols, partis dans les eaux souterraines, transportés par le vent sous forme de poussières, et charriés par le Danube (1). Une équipe universitaire hongroise vient de publier une étude selon laquelle le plancton du Danube au niveau de Budapest a considérablement décliné pendant au moins 3 semaines après la catastrophe. Des peupliers ont été replantés sur les terrains agricoles qui ne peuvent plus être utilisés pour les cultures. Les peupliers ont des capacités de transfert des polluants dans leurs parties aériennes. Ils peuvent devenir des maillons de contamination des chaînes alimentaires pour la biodiversité ordinaire – oiseaux, insectes, vers de terre.
Boues rouges : un mal mondial
MAL – Magyar Alumínium ZRt (Aluminium Hongrois Co.) – vient d’être condamné à 470 millions d’euros d’amende pour le déversement de plus de 1,8 million de tonnes de boues rouges, un an après la rupture de la digue ouest du réservoir de l’usine d’Ajka en Hongrie. Selon le bilan officiel de la Direction Nationale des Catastrophes (Országos Katasztrófavédelmi Föigazgatóság) en date du 17 septembre 2011, un peu plus d’un million de tonnes de terres et matériaux pollués par les boues rouges aurait été collecté et regroupé. Il reste encore beaucoup de polluants dans la nature et ils ne seront jamais récupérés, dilués dans les sols, partis dans les eaux souterraines, transportés par le vent sous forme de poussières, et charriés par le Danube (1). Une équipe universitaire hongroise vient de publier une étude selon laquelle le plancton du Danube au niveau de Budapest a considérablement décliné pendant au moins 3 semaines après la catastrophe. Des peupliers ont été replantés sur les terrains agricoles qui ne peuvent plus être utilisés pour les cultures. Les peupliers ont des capacités de transfert des polluants dans leurs parties aériennes. Ils peuvent devenir des maillons de contamination des chaînes alimentaires pour la biodiversité ordinaire – oiseaux, insectes, vers de terre.
Après 44 ans d’occupation, le Torrey Canyon libère l’île d’Er
Le tanker Torrey Canyon affrété par BP s’est échoué le 18 mars 1967 sur des récifs au large des Cornouailles en Grande-Bretagne. Il transportait 120.000 tonnes de pétrole brut. Plusieurs bateaux de pêche bretons ont été témoins de la folle course du Torrey Canyon. L’essentiel de la marée noire s’est dirigé vers les côtes françaises et a laissé ses traces entre Cherbourg et l’île d’Yeu. Le nord de la Bretagne a été très lourdement sinistré. Le pétrole en mer a été attaqué avec des détergents. Le Ministère des Armées a organisé la lutte, les déchets ont été traités dans l’urgence.
Un EPR TGV
Le préfet de Haute-Normandie est un militant de l’EPR, son serviteur zélé et impatient. Il vient de claironner en écho aux affirmations de Monsieur le ministre de l’Industrie que l’enquête publique sur le projet de réacteur du type EPR à Penly en Seine-Maritime allait commencer dans deux à trois semaines.
On ne peut plus parler de projet, Monsieur le préfet de Haute-Normandie en a la certitude et va plus vite que le public : « le début de l’enquête publique signe le début du chantier ». Ça a le mérite d’être clair. Et un arrière goût de seventies quand les prédécesseurs de l’EPR commençaient à s’installer en force sur le littoral normand, à Flamanville, à Paluel et enfin à Penly.