La Vendée autour du Globe
Désarmée à Lorient, La Vendée appartient à la Compagnie Yeu Continent et au Conseil Général de Vendée. Construite en 1969, elle a servi jusqu’à fin 2005 à transporter des passagers et des marchandises entre Fromentine et Port-Joinville sur l’Ile d’Yeu. La Vendée n’a plus aucun certificat de navigation. Ses moteurs sont d’origine. La coque est usée. Les membrures sont visibles. « Pour permettre d’assurer des liaisons plus sûres », le Conseil Général de Vendée l’a remplacée par le Pont d’Yeu.
La Vendée autour du Globe
Désarmée à Lorient, La Vendée appartient à la Compagnie Yeu Continent et au Conseil Général de Vendée. Construite en 1969, elle a servi jusqu’à fin 2005 à transporter des passagers et des marchandises entre Fromentine et Port-Joinville sur l’Ile d’Yeu. La Vendée n’a plus aucun certificat de navigation. Ses moteurs sont d’origine. La coque est usée. Les membrures sont visibles. « Pour permettre d’assurer des liaisons plus sûres », le Conseil Général de Vendée l’a remplacée par le Pont d’Yeu.
Eurotune
La reprise du trafic ferroviaire dans le tunnel sous la Manche illustre d’une manière caricaturale le slogan « nos vies valent mieux que leurs profits ». La prise de conscience collective des risques industriels n’a pas atteint les conseils d’administration d’Eurotunnel, de la SNCF et d’Eurostar UK Ltd. Quelques heures après l’extinction du feu couvant dans le tube nord de l’ouvrage transfrontalier et immergé, les affaires repartent à tout prix. Des questions se posent aussi sur la capacité des syndicats et du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) à exercer leur devoir d’analyse et de retrait et sur l’autorité du Ministère de l’Ecologie dans le domaine du transport de matières dangereuses et plus largement du suivi des incendies et autres catastrophes technologiques.
Un plan Alang
Dans le cadre de l’adaptation de la flottille de pêche à la politique européenne, plusieurs centaines de bateaux vont être détruits en France d’ici à la fin de l’année. Chaque propriétaire reçoit de la part de l’Etat français et de l’Union européenne une prime substantielle qui peut atteindre 600.000 €. La prime est calculée en fonction de l’âge du navire, de sa taille, du type et du quota de pêche, de la puissance du moteur et son versement est seulement assujetti à la preuve de la destruction ou de l’incapacité définitive à naviguer.
Un plan Alang
Dans le cadre de l’adaptation de la flottille de pêche à la politique européenne, plusieurs centaines de bateaux vont être détruits en France d’ici à la fin de l’année. Chaque propriétaire reçoit de la part de l’Etat français et de l’Union européenne une prime substantielle qui peut atteindre 600.000 €. La prime est calculée en fonction de l’âge du navire, de sa taille, du type et du quota de pêche, de la puissance du moteur et son versement est seulement assujetti à la preuve de la destruction ou de l’incapacité définitive à naviguer.
Le Probo Koala, 2 ans après
Le Probo Koala, armateur grec, pavillon Panama, affrété par Trafigura (société franco-helveto-anglo-hellénique) a déchargé à Abidjan, Côte d’Ivoire, il y a deux ans, environ 500 tonnes de résidus d’exploitation contenant du mercaptan et du soufre qui ont ensuite été dispersés dans une quinzaine de lieux publics autour de la capitale ivoirienne. Le bilan initial a fait état de 10 morts et de plusieurs centaines d’intoxiqués. |
Le Probo Koala, navire du type OBO -Ore, Bulk, Oil- était utilisé par l’affréteur Trafigura comme une installation de désulfuration d’essence. Cette opération d’épuration sous-produit des déchets d’exploitation toxiques. Le Probo Koala se livrait à ce type d’opération en route et lors d’escales prolongées en face de Gibraltar (Royaume-Uni). Depuis l’affaire du Probo Koala, ni l’Union Européenne, ni l’Organisation Maritime Internationale n’ont interdit ce genre de raffinage maritime sur l’ensemble des navires ou à bord des navires appartenant à des armateurs européens. De même, aucune clarification n’est intervenue sur la gestion de ces résidus spécifiques d’exploitation.
Le Probo Koala, 2 ans après
Le Probo Koala, armateur grec, pavillon Panama, affrété par Trafigura (société franco-helveto-anglo-hellénique) a déchargé à Abidjan, Côte d’Ivoire, il y a deux ans, environ 500 tonnes de résidus d’exploitation contenant du mercaptan et du soufre qui ont ensuite été dispersés dans une quinzaine de lieux publics autour de la capitale ivoirienne. Le bilan initial a fait état de 10 morts et de plusieurs centaines d’intoxiqués. |
Le Probo Koala, navire du type OBO -Ore, Bulk, Oil- était utilisé par l’affréteur Trafigura comme une installation de désulfuration d’essence. Cette opération d’épuration sous-produit des déchets d’exploitation toxiques. Le Probo Koala se livrait à ce type d’opération en route et lors d’escales prolongées en face de Gibraltar (Royaume-Uni). Depuis l’affaire du Probo Koala, ni l’Union Européenne, ni l’Organisation Maritime Internationale n’ont interdit ce genre de raffinage maritime sur l’ensemble des navires ou à bord des navires appartenant à des armateurs européens. De même, aucune clarification n’est intervenue sur la gestion de ces résidus spécifiques d’exploitation.
Synthèse traverses et opinion publique
(*) « sleeper » est un des mots utilisés en langage anglophone pour désigner les traverses.
Traverses de chemins de fer traitées à la créosote: Informations pratiques
La créosote et le « goudron ».
La créosote est obtenue à partir de la distillation de goudrons de houille bruts. A ce titre, elle contient des éléments toxiques comme les hydrocarbures polycycliques (HAP) et le Benzo-a-pyrène (B[a]P) La créosote et le « goudron » sont donc deux produits distincts à toxicité incomparable.
La toxicité de la créosote.
La présence de noyaux aromatiques fait de la créosote une substance cancérogène. Mais avant tout, les traverses imprégnées de créosote sont classées « Déchets dangereux » à la rubrique 17 02 04*.
Des J.O. aux sels de cuivre
Round Robin n°3
29.000 feux d’artifices seront tirés à Pékin à l’occasion de l’ouverture des Jeux Olympiques.
Les feux d’artifices sont des explosifs à usage civil. Ils dégagent des vapeurs soufrées, chlorées, des sous-produits de dégradation du nitrate d’ammonium. Les couleurs elles-mêmes sont toxiques à l’image des fusées bleues à base de sels de cuivre, des jaunes à base d’hydroxyde de sodium, des rouges à base de cadmium et des violettes à base d’hydroxyde de potassium. Les retombées sur le sol sont polluantes et aboutissent dans les eaux superficielles. Les feux d’artifices sont essentiellement fabriqués en Asie. Les accidents dans les ateliers de fabrication et au cours des transports sont réguliers. La Chine est la principale exportatrice.