Drémil Lafage – Haute-Garonne (31)
Réponse de la Mairie au questionnaire de Robin des Bois
1- Quel est l’historique de l’ancienne décharge ? (Date d’ouverture et de fermeture, incendies, inondations, événements exceptionnels…)
– 6 mai 1970 : Mise en service du dépôt d’ordures ménagères sur une superficie de 12 000 m²
– 3 octobre 1977 : Installation d’une usine de broyage sur le site de Montauriol, avec enfouissement des déchets sur une superficie de 32 700 m² pour traiter les déchets des populations émanant de 44 communes (30 000 hab. à l’époque).
– 09 septembre 1993 : fermeture du site
– De 1998 à mars 1999 : Travaux de réhabilitation
– Depuis mars 1999 : Suivi réglementaire post exploitation du site
Sinistres :
– 2009 : Affaissement de la chaussée et des talus
– 2015 : Coulée de boue
2- Avez-vous des informations sur le volume, le tonnage et la nature des déchets ?
Cette ancienne décharge a recueilli 370 000 m3 de déchets broyés, sur 20 m de hauteur sur une emprise de 2,8 ha.
Le volume de lixiviats varie d’une année à l’autre : en moyenne la production de lixiviats est de 4000 m3/an.
3- A votre avis, la sensibilisation de vos administrés à la fermeture de la décharge a-t-elle été suffisante ?
Oui
4- Les déchets ont-ils été transférés ? Si oui, où ?
Non : La décharge a été recouverte d’une couverture semi-imperméable constituée de matériaux argileux et de terre végétale.
5- S’ils sont restés sur place, quelles mesures techniques ont été entreprises pour mettre en sécurité, aménager et réhabiliter la décharge ?
Les principaux équipements :
– Clôture périphérique avec portail d’accès fermé à clé,
– Voie stabilisée pour contourner la zone de stockage des déchets et pour accéder au bassin des lixiviats situé en contre-bas,
– Réseau de drains connecté à un bassin de collecte des lixiviats de 180 m3 environ,
– Installation de captage et de collecte des biogaz connectée à des évents,
– Réseau de fossés périphériques pour la collecte des eaux de ruissellement externes,
– Sept piézomètres de contrôle des eaux souterraines.
Le suivi post-exploitation :
– Surveillance des émanations toxiques avec une analyse de l’air,
– Contrôles avec des prélèvements et analyses des eaux souterraines et des eaux de ruissellement qui transitent à travers la décharge,
– Evacuation et traitements des lixiviats
– Entretien et surveillance du site
6- Que sont devenues les parcelles occupées par la décharge ?
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7- Il y a-t-il un suivi d’éventuelles pollutions ? (Eaux souterraines, biogaz…)
Il y a un suivi annuel des rejets et du milieu naturel :
– Biogaz : 1 fois par an car il n’y a plus de biogaz depuis 2009
– Eaux superficielles : 1 fois par an
– Eaux souterraines : 2 fois par an (2 points en amont et 2 en aval de la décharge)
– Lixiviats : 2 contrôles annuels + une analyse mensuelle sur un échantillon moyen hebdomadaire (soit 12 mesures par an)
8- Est-ce que les parcelles concernées sont exposées à une inondation, à une érosion ou à un incendie de surface ?
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9- Cette ancienne décharge nuit-elle au développement de votre commune ?
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10- Observez-vous aujourd’hui une résurgence des dépôts clandestins sur votre territoire ?
Occasionnellement
Remarque : 2 études sont en cours :
– Etude pour l’installation d’une station de traitement des lixiviats in situ,
– Etude de faisabilité pour l’implantation d’une centrale solaire au sol.
=> Photos du site avant réhabilitation
=> Photos du site après réhabilitation
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