Objet: Metaleurop.
Le silence des ministères et des partis politiques exacerbe la colère des licenciés de Noyelles-Godault. Face à la volatilisation des patrons et à l’effacement de l’État, les Metaleurop n’ont qu’un seul interlocuteur: la Deûle canalisée, miroir et avaloir d’un siècle industriel. La pollution métallique (mercure, plomb, cadmium, zinc), chimique (PCB) et les marées noires accidentelles ou chroniques font de la Deûle et de ses vases une rivière quasiment abiotique. Son passif environnemental est désormais aggravé par les déversements divers en provenance du personnel de Metaleurop.
Un plan social assimilable à celui des mineurs des Charbonnages de France ou des Mines de Potasse d’Alsace doit être proposé aux derniers ouvriers , qui depuis un siècle, au prix de leur sécurité et de leur santé, ont contribué à la richesse de la Société Minière et Métallurgique Penarroya, du Nord-Pas de Calais, et du groupe suisse Glencore. Mais la Deûle doit être préservée et même reconquise en terme de qualité de l’eau et de biodiversité.
Imprimer cet article