Projet d’arrêté – analyse de per- et polyfluoroalkylées dans les eaux en entrée et sortie de stations de traitement des eaux usées urbaines

5 mai 2025

Consultation du public sur le projet d’arrêté relatif à l’analyse de per- et polyfluoroalkylées dans les eaux en entrée et sortie de stations de traitement des eaux usées urbaines. Commentaires de l’association Robin des Bois

Robin des Bois souhaite que le nombre de PFAS à analyser soit proportionnel à la disponibilité et à la fiabilité des laboratoires et que la liste des PFAS concernés puisse être régulièrement augmentée sans avoir à renouveler l’arrêté, la liste doit être évolutive et faire l’objet d’une mise à jour dans les annexes. Il est indispensable d’inclure le plus vite possible le Trifluoroacetic acid (TFA). Un “arrêté relatif à l’analyse de per- et polyfluoroalkylées dans les eaux en entrée et sortie de stations de traitement des eaux usées urbaines” ne peut pas s’abstenir de prendre en compte les teneurs en PFAS dans les boues.

Robin des Bois souhaite que les boues des stations d’épuration destinées à l’épandage ou à d’autres traitements soient surveillées. On va peut-être nous répondre qu’un texte sur les boues viendra plus tard mais cette division entre les eaux à l’entrée et les eaux aux sorties sans tenir compte des boues intermédiaires va artificiellement ralentir le processus de dépistage et de maîtrise des PFAS. L’importance d’une station d’épuration ne se limite pas aux nombres d’équivalents-habitants. Il faut aussi prendre en compte le nombre d’ICPE qui sont raccordées par convention à la station. Cet arrêté doit être étendu aux STEP quel que soit le nombre d’équivalents-habitants si par convention elles reçoivent des rejets liquides (ou des boues) d’ICPE.

D’autre part, Robin des Bois souhaite que dans un arrêté à venir (vite), les boues de dragage soient elles aussi assujetties au dépistage des PFAS.

 

 

 

 

 

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