Bilan mondial 2009 des navires partis à la démolition : Le cap des mille navires est franchi
Depuis quatre ans, Robin des Bois étudie le marché de la démolition des navires grâce à la mobilisation et l’analyse d’une trentaine de sources bibliographiques. Robin des Bois a comptabilisé 293 navires vendus pour la démolition en 2006, 288 en 2007 et 456 en 2008. En 2009, 1006 navires sont sortis de flotte, soit plus de deux fois le volume de 2008 et trois fois celui de 2006. Le poids total de métaux recyclés atteint plus de 8,2 millions de tonnes, cinq fois le tonnage de 2006.
Durant cette année des records, le rythme des navires quittant les océans s’est à peine ralenti pendant les mois d’été. La crise financière mondiale a lourdement pesé sur les échanges commerciaux ; les grands armements ont massivement envoyé à la casse les navires les plus anciens pour s’adapter à la chute des taux de fret et rentabiliser leurs navires récents. En fin d’année, les porte-conteneurs inactifs et en attente d’ordres étaient encore près de 700. Les associations d’armateurs estiment souhaitable d’éliminer 25% de la flotte mondiale. En dépit de l’explosion du nombre de navires proposés à la démolition, les tarifs des chantiers asiatiques ont sensiblement progressé, passant de 200 $ la tonne en début d’année à près de 300 $ en décembre.
Bilan mondial 2007 des navires partis à la démolition
Pour la 2ème année consécutive, l’association Robin des Bois a étudié en détail la réalité du marché. La mobilisation et l’analyse d’une trentaine de sources bibliographiques diverses et spécialisées ont permis d’établir un inventaire des navires voués à la démolition en 2007. En 2006, Robin des Bois avait comptabilisé 293 navires vendus pour la démolition. En 2007, nous en avons comptabilisé 288. Si cette baisse en nombre de navires démolis est légère (-2%), elle est plus sensible en ce qui concerne le poids total des métaux recyclés : 1,7 million de tonnes en 2007 contre 1,9 million en 2006 (-10%). La situation diffère cependant selon la catégorie de navires considérée : le nombre de tankers (pétroliers, chimiquiers, transporteurs de gaz) démantelés en 2007 a augmenté de près de 30 % comparé à 2006, alors que celui des vraquiers et autres transporteurs de marchandises a diminué de près de 40 % ; l’âge moyen des pétroliers partis à la casse est de 29 ans, l’âge moyen de l’ensemble des navires de 31 ans, l’âge moyen des vraquiers de 34 ans.
Erika / Prestige : les causes, les effets, les leçons
A la suite de la conférence de presse qui s’est tenue le 16 décembre 2002 dans les locaux de l’association Robin des Bois, à laquelle participaient: les Amis de la Terre, Le Collectif Anti-Marées Noires de Saint-Nazaire, France Nature Environnement, Greenpeace, Keep it Blue, Robin des Bois et Surfrider Foundation Europe, nous vous prions de trouver ci-joint un compte rendu des interventions des associations présentes.
Robin des Bois
Robin des Bois demande que soit dressée le long de la façade atlantique une liste de ports-refuges et baies afin que tout navire de transport de matières dangereuses en avarie puisse être mis en sécurité. Robin des Bois constate qu’une petite corporation de récupérateurs de bateaux sous-normes pollue le milieu maritime. Ainsi, Gerry Ventouris, Directeur d’Agean Shipping Management dans le port du Pirée est connu de Robin des Bois depuis 1999. Il a alors acheté l’ex-Kifangondo rebaptisé Tango-D. Il est aujourd’hui propriétaire du Byzantio, un pétrolier âgé de plus de 25 ans comme le Prestige. Il fait profession de racheter des bateaux endommagés ou considérés comme perte totale avant de les gérer pour son propre compte ou pour le compte de ses sociétés filiales, il lui arrive aussi de les revendre. Ce genre de pratique doit être interdite pour les citoyens européens. Robin des Bois demande la sortie de flotte immédiate de tous les pétroliers âgés de plus de 25 ans et la mise en oeuvre d’un chantier naval de dépollution, déconstruction et recyclage des navires en Europe du Nord. L’absence de ce type d’installation facilite la fuite des bateaux poubelles vers l’océan indien et l’Asie. D’autre part, en matière de sécurité, les risques de sur-accidents maritimes sur les autoroutes maritimes sont comparables aux risques de sur-accidents sur les autoroutes routières. Enfin, Robin des Bois note que dans un deuxième temps, la collecte des déchets sur les plages ou sur le littoral en Galice s’améliore, avec cependant beaucoup d’hétérogénéité. Des problèmes sont apparus: les stockages intermédiaires, le transport par camion et les sites lourds.
Erika / Prestige : les causes, les effets, les leçons
A la suite de la conférence de presse qui s’est tenue le 16 décembre 2002 dans les locaux de l’association Robin des Bois, à laquelle participaient: les Amis de la Terre, Le Collectif Anti-Marées Noires de Saint-Nazaire, France Nature Environnement, Greenpeace, Keep it Blue, Robin des Bois et Surfrider Foundation Europe, nous vous prions de trouver ci-joint un compte rendu des interventions des associations présentes.