A320 Germanwings
Il y a à la fois urgence à planifier la dépollution et à dépolluer le site du crash. L’avion s’est écrasé en lisière d’une zone Natura 2000. Le kérosène et les huiles n’ont pas brûlé. Les hydrocarbures se sont dispersés sur environ 1 ha. Un torrent en contrebas peut entraîner les polluants vers la rivière Bléone, affluent de la Durance. La fonte des neiges et les pluies de printemps sont des facteurs météorologiques aggravants qui risquent d’éparpiller les déchets. Ceux-ci peuvent être contaminés par du sang ou des pièces anatomiques et doivent être assimilés à des DASRI (Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux). Des débris comme les mousses et les textiles sont susceptibles de s’envoler. Le secteur sinistré est extensible.
ITER hâtif
Les discours politiques et les traités internationaux ne doivent pas cacher la réalité du terrain. ITER n’est pas né.
L’enquête publique sur les travaux nécessaires à l’acheminement des convois exceptionnels et des pièces détachées d’ITER entre Fos-sur-Mer et Cadarache est certes déjà en cours. Une section spéciale de 9 m de large – 11 m de haut est indispensable, elle suppose des abattages d’arbres, des pistes latérales, des ouvrages provisoires, des consolidations ponctuelles. Elle ressemble, cette voie à grand gabarit, à la route spéciale de l’A380 entre Langon et Toulouse qui a été responsable d’un abattage à la chaîne de cyprès, de pins parasols, de platanes tout cela au nom d’un avion “écologique et lyrique” promis à un avenir radieux comme ITER.
Où sont-ils? Ils sont à l’Ouest
Objet: bateaux plutonium
Selon sa présidente, Areva pourrait postuler au Prix Nobel de la Paix, et la Transat en double du plutonium serait la plus grande mission humanitaire jamais entreprise par l’Homme depuis le mythique et mythomane programme des années 50 “Atom for Peace” qui consistait quelques années après Hiroshima et Nagasaki à “transformer les épées en charrues.”
La vérité, c’est que les Etats-Unis font retraiter dans un pays tiers du vieux plutonium pollué à l’americium et au gallium dans une vieille usine française théoriquement fermée, et en cours de balayage et d’assainissement final, non sans risques.