Océanisation au large de la Martinique
4 novembre 2014 – 16 h Temps Universel, 12 h en Martinique
La condamnation du Cosette à une peine de sabordage ferme et définitif a été prononcée ce jour à 5 heures du matin heure locale par le préfet de la Martinique.
Le Cosette, 99 m de long, est en cours de remorquage. Il va être coulé à l’ouest de la Martinique par 2500 m de fond grâce aux moyens techniques de la Marine Nationale.
Selon la direction du port de Fort-de-France et le préfet de la Martinique, le Cosette représentait un « péril grave et imminent ». Le Cosette était abandonné à Fort-de-France depuis janvier 2010.
Ils veulent couler la Cosette, ex-Zanoobia
Le directeur du port de Fort-de-France en Martinique veut se débarrasser du vieux cargo à quai depuis fin janvier 2010. La solution imminente retenue par le préfet de la Martinique est l’immersion, au détriment de la déconstruction. Cette option est réclamée par des entrepreneurs locaux et par Robin des Bois depuis le début de l’année. Robin des Bois à écrit à Madame Royal, ministre de l’Ecologie, à ce sujet le 23 avril 2014 et n’a pas obtenu de réponse. La Cosette serait victime d’une voie d’eau depuis quelques jours. Elle a été colmatée.
SOS Cosette
L’engagement n° 9 du Grenelle de la Mer concernant le développement d’une filière de démolition et de recyclage des navires en fin de vie en favorisant une filière de proximité peine à traverser l’océan Atlantique. Il était pourtant spécifié que cet engagement soutenu par le Ministère des Transports actuel concernait les territoires ultramarins. D’après des informations convergentes encore confidentielles, le préfet de la Martinique s’apprête à ordonner l’immersion du Cosette OMI 6617025, cargo roulier de 99 m de long, abandonné depuis 4 ans à Fort-de-France. La même opération radicale, et illégale au regard des engagements internationaux de la France, pourrait concerner le Lady Grace II, un caboteur de 48 m de long, en déshérence, toujours à Fort-de-France, depuis octobre 2008 alors que la position actuelle du navire favorise, voire impose, une destruction in situ.