Naufrage d’un porte-avions aux Etats-Unis
Le 17 mai 2006, l’US Navy va couler à l’aide de 24 charges explosives 27.000 tonnes de métaux d’une valeur de 9,7 millions de $*. L’immersion du porte-avions Oriskany constitue la 1ère étape d’un programme spécifique de récifs artificiels fondé sur la réutilisation sous-marine des navires de surface et décidé en 2004 par l’administration américaine. Cette première se déroulera dans le golfe du Mexique historiquement contaminé par les hydrocarbures, les métaux lourds et les PCB et surcontaminé par les effluents de la catastrophe naturelle et industrielle du cyclone Katrina en 2005. La coque de l’ex-Oriskany contient au moins 350 kg de PCB résiduels, de l’amiante, des peintures toxiques. Des clubs régionaux de plongée sous-marine saluent ce désastre écologique. Les poissons attirés par cette nouvelle poubelle feront l’objet d’un suivi toxicologique à long terme pour vérifier leur innocuité en cas de consommation par les touristes sous-marins.
Clémenceau : le retour ou le pompon
Robin des Bois apprécie que l’ex-porte-avions Clémenceau soit remorqué par la Marine Nationale et écarté des côtes Siciliennes.
L’association souligne depuis le 5 novembre les dangers représentés par le Clémenceau, en cas de rupture des remorques ou des chaînes d’ancres, d’échouage ou de dérive sur un axe maritime particulièrement fréquenté. L’association dans son communiqué du 25 octobre a aussi rappelé que de nombreux produits toxiques sont embarqués à bord du navire. Au sujet du pyralène, aucune réponse précise et chiffrée n’a été fournie par la Marine Nationale ou l’Etat français.
Clémenceau : le retour ou le pompon
Robin des Bois apprécie que l’ex-porte-avions Clémenceau soit remorqué par la Marine Nationale et écarté des côtes Siciliennes.
L’association souligne depuis le 5 novembre les dangers représentés par le Clémenceau, en cas de rupture des remorques ou des chaînes d’ancres, d’échouage ou de dérive sur un axe maritime particulièrement fréquenté. L’association dans son communiqué du 25 octobre a aussi rappelé que de nombreux produits toxiques sont embarqués à bord du navire. Au sujet du pyralène, aucune réponse précise et chiffrée n’a été fournie par la Marine Nationale ou l’Etat français.