A l’initiative de Robin des Bois, 37 ONG à travers le monde ont adressé le 20 janvier 2015 un courrier à Mme Royal, Ministre de l’Ecologie, lui demandant d’interdire la commercialisation d’ivoire brut et son exportation depuis la France.
Mme Royal a répondu favorablement à cette requête en précisant à l’AFP que « la France va dans un premier temps aligner les règles françaises sur la législation la plus avancée ».
En Allemagne, depuis le mois de septembre, un décret interdit l’exportation de défenses et d’ivoire brut de plus de 20 cm de long. Au Royaume-Uni et en Suède, la commercialisation et l’exportation d’ivoire brut ne sont plus autorisées.
Mme Royal va dans un second temps « voir ce qu’il est possible de faire pour aller plus loin dans la lutte contre le trafic ». Robin des Bois souhaite donc que dans cette perspective positive, la France refuse l’importation sur son territoire d’éléphants capturés au Zimbabwe. En effet, le gouvernement de ce pays où le braconnage et la corruption sont hors de contrôle vient d’annoncer qu’une procédure d’exportation de 15 à 20 éléphanteaux vers des zoos français était en cours d’instruction. Ces éléphanteaux de 3 à 5 ans ont d’ores et déjà été encerclés, survolés par hélicoptère, séparés de leurs mères, encordés et concentrés dans un enclos d’attente à l’intérieur du parc Hwange. La capture des éléphanteaux a été facilitée par des salves d’armes à feu juste au-dessus des têtes visant à paralyser le groupe et à empêcher la communication interne. Un des éléphanteaux est déjà mort. D’autres dossiers d’exportation sont en cours à destination des Emirats-Arabes-Unis et de la Chine. La France ne doit pas participer à ce pillage de la biodiversité et à cette cruauté envers les éléphants. Déjà en 2013, la même population d’éléphants a été victime d’un empoisonnement massif par le cyanure.
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