Costa Concordia : le pire a été évité
Costa Concordia – Communiqué n°1
Le gigantisme des paquebots et d’autres types de navires comme les porte-conteneurs inquiète depuis plusieurs années les spécialistes du remorquage et du sauvetage en mer. Cette course au gros a inquiété Joseph Conrad, marin et écrivain il y a un siècle. Dès mai 1912, un mois après la tragédie Titanic, il imaginait les affres et les doutes d’un officier de quart de nuit, dans le futur, c’est à dire aujourd’hui : « Vous êtes de quart de nuit sur le pont d’un navire de 150.000 tonnes, équipé d’une piste de course, d’une salle de concert avec grandes orgues, etc., avec un plein chargement de passagers, un équipage composé de 1.500 garçons de café, 2 marins, 1 mousse et 3 chaloupes démontables (..). Vous apercevez soudain, droit devant tout proche, quelque chose qui ressemble à un iceberg. Que faites vous ? » (1).
Le K Bremen
Le découpage du cargo est une provocation à l’égard de tout observateur doué de bon sens. Les photos (1) de la démolition démontrent que même pendant que l’épave à les pieds dans l’eau le cisaillage continue. Les images des ferrailles polluées baignant dans l’eau de mer sont accablantes. Elles prouvent que les concepteurs et exécutants du chantier méprisent l’environnement marin, sous-estiment les effets de la contamination de l’écosystème et des cultures marines voisines par les micro-polluants des peintures et les résidus d’exploitation du navire. Cette phase de découpage du navire dans les vagues s’assimile à un rinçage des ferrailles dans la mer.
Le K Bremen
Le découpage du cargo est une provocation à l’égard de tout observateur doué de bon sens. Les photos (1) de la démolition démontrent que même pendant que l’épave à les pieds dans l’eau le cisaillage continue. Les images des ferrailles polluées baignant dans l’eau de mer sont accablantes. Elles prouvent que les concepteurs et exécutants du chantier méprisent l’environnement marin, sous-estiment les effets de la contamination de l’écosystème et des cultures marines voisines par les micro-polluants des peintures et les résidus d’exploitation du navire.
Les thoniers libyens de Sète sur le départ
Résumés des chapitres précédents : 1- Il y a 7 ans, les propriétaires de thoniers implantés à Sète ont avec les encouragements du gouvernement français signé avec leurs collègues libyens des accords de partenariat sur la pêche au thon rouge. En Libye, cette pêche très lucrative était évidemment contrôlée par la famille et les proches du colonel Kadhafi. Les senneurs franco-libyens ont comme port d’attache Tripoli, sont servis par des équipages français et en dehors de la brève saison de pêche sont à quai à Sète.2- Pour la saison de pêche au thon rouge de 2011, les thoniers franco-libyens sont restés à quai malgré d’intenses préparatifs prouvant l’intention de partir et de perpétuer les accords signés avec le régime libyen en place, sans prendre en compte le conflit interne en Libye et les opérations militaires alors en cours. La flotte franco-libyenne suite aux pressions de Robin des Bois et aux recommandations fermes du gouvernement français est restée dans le port de Sète. A noter qu’au moins deux thoniers de la même filiation sont à quai à Marseille. |
TK Bremen : Robin des Bois fait émerger l’arrêté préfectoral de mesures conservatoires d’urgence.
TK Bremen, communiqué n°3
Suite à la conférence de presse de l’association Robin des Bois ce matin à 10h à Brest, la préfecture du Morbihan a rendu public sur son site internet à 14h34 l’arrêté préfectoral de mesures conservatoires d’urgence concernant le chantier de déconstruction du cargo TK Bremen. Le destinataire de cet arrêté préfectoral est l’armateur, la société Blue Atlantic Shipping LTD basée à Malte.
Robin des Bois estime que les conditions d’urgence invoquées par la préfecture pour précipiter les travaux de démolition du TK Bremen, à savoir la fragilité de la coque, ne sont pas réunies. S’il y a urgence, c’est à effacer le plus vite possible les stigmates des erreurs commises lors de l’appareillage du navire et de sa conduite dans l’après-midi du 15 décembre 2011 et la nuit du 16.
TK Bremen : Robin des Bois fait émerger l’arrêté préfectoral de mesures conservatoires d’urgence.
TK Bremen, communiqué n°3
Suite à la conférence de presse de l’association Robin des Bois ce matin à 10h à Brest, la préfecture du Morbihan a rendu public sur son site internet à 14h34 l’arrêté préfectoral de mesures conservatoires d’urgence concernant le chantier de déconstruction du cargo TK Bremen. Le destinataire de cet arrêté préfectoral est l’armateur, la société Blue Atlantic Shipping LTD basée à Malte.
Robin des Bois estime que les conditions d’urgence invoquées par la préfecture pour précipiter les travaux de démolition du TK Bremen, à savoir la fragilité de la coque, ne sont pas réunies. S’il y a urgence, c’est à effacer le plus vite possible les stigmates des erreurs commises lors de l’appareillage du navire et de sa conduite dans l’après-midi du 15 décembre 2011 et la nuit du 16.
Le cas d’école du TK Bremen
TK Bremen, communiqué n°2
Démolition Go Fast
La démolition du TK Bremen sur le territoire français est un spectaculaire exemple de la simplification administrative chère au gouvernement. Ce déchet industriel de plus de 2.000 tonnes contenant de l’amiante sous diverses formes, des PCB, des tartres d’hydrocarbures, des déchets de peinture au plomb, au mercure et à l’étain ne fait pas l’objet contrairement à la réglementation française et européenne d’une autorisation temporaire d’Installation Classée pour la Protection de l’Environnement. Les lignes directrices de la Convention de Bâle et de l’Organisation Maritime Internationale sur le démantèlement des navires ne sont pas respectées. Robin des Bois demande que le préfet du Morbihan, la préfecture maritime et l’Inspection du travail publient la cartographie des déchets dangereux présents sur le TK Bremen, si elle existe.
Le cas d’école du TK Bremen
TK Bremen, communiqué n°2
Démolition Go Fast
La démolition du TK Bremen sur le territoire français est un spectaculaire exemple de la simplification administrative chère au gouvernement. Ce déchet industriel de plus de 2.000 tonnes contenant de l’amiante sous diverses formes, des PCB, des tartres d’hydrocarbures, des déchets de peinture au plomb, au mercure et à l’étain ne fait pas l’objet contrairement à la réglementation française et européenne d’une autorisation temporaire d’Installation Classée pour la Protection de l’Environnement. Les lignes directrices de la Convention de Bâle et de l’Organisation Maritime Internationale sur le démantèlement des navires ne sont pas respectées. Robin des Bois demande que le préfet du Morbihan, la préfecture maritime et l’Inspection du travail publient la cartographie des déchets dangereux présents sur le TK Bremen, si elle existe.
Tout sur le TK Bremen
TK Bremen(ex-Melinau Satu, ex-Melinau, ex-Elm). OMI 8113487. Marchandises diverses. Longueur 109 m. Pavillon Malte. Société de classification Bureau Veritas. Construit en 1982 à Pusan (Corée du Sud) par Dae Sun SB & E Co. Son armateur turc Adriyatik GemiIsletmeciligi contrôle 8 navires, tous sous pavillon maltais, construits entre 1982 et 1985. Chacun d’entre eux est officiellement la propriété de « single ship companies » sauf dans le cas du TK Bremen où il s’agit d’une « double ship company », la Blue Atlantic Shipping, également détentrice du TK London. Les dommages financiers provoqués par la dérive et l’échouage du TK Bremen seront à la charge de cette seule compagnie basée dans l’Union Européenne, à Malte.
Tout sur le TK Bremen
TK Bremen (ex-Melinau Satu, ex-Melinau, ex-Elm). OMI 8113487. Marchandises diverses. Longueur 109 m. Pavillon Malte. Société de classification Bureau Veritas. Construit en 1982 à Pusan (Corée du Sud) par Dae Sun SB & E Co. Son armateur turc Adriyatik GemiIsletmeciligi contrôle 8 navires, tous sous pavillon maltais, construits entre 1982 et 1985. Chacun d’entre eux est officiellement la propriété de « single ship companies » sauf dans le cas du TK Bremen où il s’agit d’une « double ship company », la Blue Atlantic Shipping, également détentrice du TK London. Les dommages financiers provoqués par la dérive et l’échouage du TK Bremen seront à la charge de cette seule compagnie basée dans l’Union Européenne, à Malte.