A LA CASSE – Bulletin d’information et d’analyses sur les navires en fin de vie
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Navires partis à la casse en 2023
« A la Casse » n°71 – navires partis à la casse du 1er octobre 2023 au 30 avril 2024, pdf 97 pages, 16,2 Mo
« A la Casse » n°70 – navires partis à la casse du 1er avril au 30 septembre 2023, pdf 92 pages, 16,2 Mo
« A la Casse » n°69 – navires partis à la casse du 1er janvier au 31 mars 2023, pdf 68 pages, 12,2 Mo
Le Borodine à Riga, août 1982 © Yan Tikhonov
Navires partis à la casse en 2022
« A la Casse » n°68 – navires partis à la casse du 1er juillet au 31 décembre 2022, pdf 101 pages, 18,9 Mo
La carambouille de l’Atlantic Star
L’Atlantic Star est resté désaffecté à Marseille pendant plus de 2 ans. La construction de l’Atlantic Star à La Seyne-sur-Mer en 1984 avait mobilisé, comme pour tous les navires de croisière, des quantités importantes d’amiante.
Le paquebot appartenait à l’armateur espagnol Pullmantur, filiale de la compagnie américaine Royal Caribbean Cruise Line. Son exploitation était devenue prohibitive ; le remplacement des turbines à vapeur par une propulsion diesel était impossible. L’Atlantic Star, toujours aux mains d’intérêts espagnols, est resté sous le pavillon européen de Malte jusqu’au 1er mars 2013.
Tout le Clemenceau pour ça …
En 2013, quand l’ex-Atlantic Star rebaptisé Antic quitte Marseille pour démolition à Alang sans désamiantage, le silence règne.
Exportation illégale de déchets dangereux vers la Turquie
Le paquebot était à quai le long de la grande jetée du port de Marseille. Depuis septembre 2010, il jouait les ventouses de luxe et malgré sa silhouette imposante et sa cheminée rouge, il essayait de se faire oublier ou de faire croire que son escale était provisoire.
Initialement son arrêt à Marseille était technique. Il était question de remplacer les turbines à vapeur par des moteurs diesels. De technique, l’arrêt est vite devenu économique. Plus d’avenir pour un paquebot construit il y a 30 ans, sans des frais considérables et une remise à niveau réglementaire.
A la casse et à la dérive, telle est la devise du Canada
Lyubov Orlova, communiqué n°1
Le Canada envoie souvent ses navires de commerce usagés à la démolition au diable vauvert, notamment en Turquie.
En Septembre 2011, le Canadian Miner, parti en remorque à destination d’Aliaga (Turquie), avait rompu son amarre, dérivé et s’était échoué sur l’île de Scatarie en Nouvelle-Ecosse. Le coût de son démantèlement était estimé à 24 millions de $. L’épave du Canadian Miner se disloque, elle menace l’environnement et la pêche locale. Le Canadian Miner est toujours sur place. Les opérations de démantèlement sont suspendues.