Crash Test, résisteront-elles ? – 2015

15 avril 2015

Janvier 2012 – mise à jour octobre 2015.

Introduction

I – L’interface avion / nucléaire.

II – Inventaires des crashs d’avions commerciaux, militaires et d’intervention sur feu en Belgique et en France

A- Belgique
Carte des crashs d’avions et installations nucléaires en Belgique
Photos des types d’avions impliqués
Inventaire

B – France
Carte des crashs d’avions et installations nucléaires en France
Photos des types d’avions impliqués
Inventaire

Conclusion

Sources

 

1-avion-nuk_crash-test_robin-des-boisCrash test – Introduction

Robin des Bois collecte depuis plusieurs années les informations sur les crashs d’avions commerciaux ou militaires pour 2 raisons :

–        les sites de l’accident sont  des sites pollués par les carburants, les autres fluides toxiques et les matériaux ou matières dangereuses intégrés ou embarqués. Voir à ce sujet les fiches d’identification 35 (Concorde) et 40 (Mirage F1) de l’inventaire français.

–        les chutes d’avion exposent les installations industrielles, chimiques ou nucléaires et les populations riveraines à des risques insuffisamment pris en considération.

Il a été préconisé en mai 2011 par le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire, avec l’aval de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, que les « stress-tests » des centrales nucléaires et des autres Installations Nucléaires de Base soient élargis aux agressions externes d’origine humaine. Cette préconisation est conforme à la réponse écrite du 8 avril 2011 du  Premier Ministre au  Président du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale : « S’agissant du périmètre des causes possibles d’accidents, il m’a paru, dès les premières informations connues sur la situation japonaise, que toutes les circonstances, quelles qu’en soient les causes, de pertes d’alimentation électrique et de refroidissement devaient faire l’objet d’un examen approprié ». Le Président du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale souhaitait en effet que les crashs d’avion et les actes de malveillance fassent partie du champ d’analyse des « stress-tests ». Les risques de collision entre des avions et des installations nucléaires sont perçus par les travailleurs du nucléaire, les populations et les élus comme plausibles et difficiles à maîtriser.

Ce dossier Crash Test ne prétend pas à l’exhaustivité. Il est une contribution aux travaux à venir sur la résistance des sites nucléaires aux agressions externes d’origine humaine.

1-avion-nuk_crash-test_robin-des-boisI – L’interface avion/nucléaire

1988

Le nucléaire et les avions ne font pas bon ménage. Une vague d’inquiétude se lève en 1988 lorsque le 30 mars un Mirage F1 s’écrase en Allemagne de l’Ouest à moins de 2 km de deux centrales nucléaires, Isar et Niederaichbach. Le lendemain, un F16 Phantom s’écrase à 15 km des deux réacteurs de Philippsburg. Cratère, forêt dévastée, nuage toxique, maisons évacuées, 16 blessés, 2 morts. L’Allemagne de l’Ouest est en émoi. Le Ministre de la Défense Manfred Wörner a beau dire que la plupart des réacteurs allemands pourraient résister – survol des avions de l’OTAN oblige – à des impacts d’avions militaires volant à 1.100 km/h, les esprits s’échauffent et les polémiques antinucléaires rebondissent. Les risques des agressions externes d’origine humaine surgissent.

En France, le dimensionnement des enceintes et dômes de couverture des bâtiments réacteurs est moins ambitieux. Ils sont conçus pour résister aux impacts de la modeste aviation générale, plus précisément du Cessna 210, monomoteur à hélice à l’avant, 1,5 tonnes et du Learjet 23, biréacteur à l’arrière, volant à 360 km/h, 5,7 tonnes. Cependant EDF reprend les mêmes arguments que les autorités allemandes pour les avions militaires mais ajoute-elle, 4 centrales uranium graphite gaz n’y résisteraient pas (Saint Laurent A1, A2, Chinon A3, Bugey 1  et Phénix). Le Service Central de Sûreté des Installations Nucléaires (SCSIN) confirme. Quant à la thèse de l’avion suicide qui viendrait volontairement s’écraser sur une centrale nucléaire, EDF se déclare incompétente et botte en touche sur le Ministère de la Défense.

En décembre, l’épave et les débris du Boeing de la PanAm victime d’un attentat au-dessus de l’Ecosse se dispersent autour de Lockerbie à moins de 20 km d’un stockage de plutonium.

2001

Le spectre de l’avion kamikaze ressurgit en septembre 2001 après l’attentat de New York d’autant que l’un des Boeing du complot aurait eu pour cible sans pouvoir l’atteindre une centrale nucléaire. Fin septembre 2001, une batterie anti-aérienne est installée à proximité de l’usine de retraitement des combustibles irradiés de la presqu’île de La Hague, près de Cherbourg, avant d’être retirée quelques mois plus tard au profit d’un dispositif généralisé de mise en alerte d’avions de chasse armés prêts à décoller ou effectuant des vols de police. Les résultats sont contrastés (voir 2003).

2002

Une étude sur la résistance des centrales nucléaires américaines aux impacts des avions gros porteurs est diffusée par le Nuclear Energy Institute sous forme de résumé : les 103 réacteurs nucléaires répartis sur le territoire des Etats-Unis ont été commandés entre 1963 et 1973. Ils ont été couplés au réseau électrique entre 1970 et 1996. L’autorité de sûreté américaine (US Nuclear Regulatory Commission) avait alors estimé que la probabilité d’un crash d’avion sur les réacteurs et les autres équipements sensibles était trop faible pour exiger des exploitants une étude spécifique de danger tout en considérant que quelques centrales nucléaires à proximité d’aéroports étaient vulnérables. Les agressions externes d’origine aérienne ont été intégrées dans les calculs de résistance aux tremblements de terre et aux ouragans. Seule l’origine accidentelle avait été analysée. La variante terroriste n’avait pas été envisagée.

L’avion de référence de l’étude américaine est le Boeing 767-400. Poids maximum au décollage : 204 tonnes, capacité des réservoirs kérosène 90 tonnes, envergure 52 mètres, longueur de 61 mètres, diamètre du fuselage 5 mètres, poids de chacun des réacteurs 4,3 tonnes, comparable ou supérieur aux réacteurs des Airbus A330, des Boeing 757 et des DC-10. La vitesse prise en compte dans les modélisations est de 350 milles par heure ce qui est approximativement la vitesse du Boeing 757-223 qui s’est volontairement écrasé sur le Pentagone. La vitesse à l’impact pourrait être supérieure à la condition que le pilote soit très expérimenté. Il est aussi considéré comme improbable que le pilote puisse diriger l’avion sur l’endroit le plus vulnérable de sa cible. Dit en plus simple, c’est difficile de rater un gratte-ciel de 63 mètres de large et 412 mètres de haut et difficile de taper au milieu d’une cible ronde de 43 mètres de diamètre et de hauteur, soit les dimensions d’un bâtiment réacteur à eau ordinaire sous pression (PWR) et plus difficile encore au milieu d’un bâtiment réacteur à eau bouillante (BWR) trois fois plus petit.

Compte tenu de l’envergure de l’avion et de la distance qui sépare ses 2 réacteurs, il est impossible qu’un des réacteurs et le fuselage percutent simultanément le milieu du bâtiment circulaire. Les modélisations prédisent que les enveloppes de béton armé et d’acier résisteront globalement à l’impact malgré un écrasement localisé. Il n’y aura aucune pénétration de déchets métalliques ou de kérosène à l’intérieur des enceintes de confinement.

Des scénarios identiques sont prédits pour les piscines de combustibles usés, les conteneurs d’entreposage de combustibles après refroidissement dans les piscines, et pour les conteneurs de transport ferroviaire.

2003

Un Mirage F1 dédié à la surveillance des centrales nucléaires de Golfech et du Blayais, porteur de 2 missile air-air et de 124 obus s’écrase aux abords de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, déclenche 2 incendies de forêt, tue ou blesse 8 chevaux de course à l’entraînement sur l’hippodrome des Grands Pins. La base aérienne 118 est une Installation Nucléaire de Base Secrète -INBS.

2004

Confronté à l’inquiétude des populations et aux risques de crash d’avion sur des installations industrielles et nucléaires – officiellement ce dernier argument n’est pas mis en avant -, le gouvernement belge décide de réduire les vols militaires, en premier lieu les CAS (Close Air Support) où les pilotes s’exercent aux interceptions aériennes à basse altitude et au soutien rapproché des forces terrestres. En outre, la très forte densité du trafic aérien commercial au-dessus de la Belgique rend difficile la cohabitation au-dessus d’un territoire de 30.520 km². La réduction des vols est immédiatement enclenchée. 31 F16 sont ferraillés, d’autres sont vendus à la Jordanie. Les pilotes et les avions belges vont s’entraîner aux Etats-Unis, au Canada, au Maroc, des missions de surveillance de longues durées sont confiées à des F16 belges dans les pays baltes.

En France, le 7 mars, à 7 km environ de la centrale nucléaire de Golfech, un Alphajet percute un vol de palombes. L’avion réussit malgré un bris de verrière à atterrir à Bordeaux. Deux ans plus tard, le rapport du BEAD –Bureau Enquête Accident Défense – recommande que plus d’informations soient données aux pilotes sur les couloirs et les saisons de migration de oiseaux. Entre 1998 et 2004, l’armée de l’air a recensé en moyenne 320 collisions volatiles par an.

2005

L’autorité de sûreté nucléaire finlandaise (STUK) analyse le dossier présenté par le futur exploitant du réacteur EPR d’Olkiluoto.

L’environnement industriel est considéré comme nucléocompatible. En cas de marée noire et du renoncement à l’eau de mer pour le refroidissement du réacteur, une source froide de substitution disponible sur le long terme est prévue.

Pour les évènements d’origine aérienne, les choses se compliquent. Depuis 1991, il est imposé aux exploitants d’évaluer les conséquences de la chute d’un avion de ligne ou d’un avion militaire. Des solutions techniques doivent être jointes au dossier de présentation. Elles doivent être valables pendant au moins 60 ans, ne pas imposer d’adaptations pendant l’exploitation et prendre en compte sur le moyen terme l’évolution de l’avionique commerciale et militaire et des trafics. Le STUK constate que l’exploitant répond à ses exigences en séparant physiquement « quand c’est possible » les systèmes, les équipements et les structures importantes pour la sûreté. Entre les organes vitaux de l’installation nucléaire, des bâtiments massifs sont intercalés. Cette ségrégation géographique est complétée par un renforcement des armatures du béton des enceintes de confinement et par une double coque pour le bâtiment réacteur. Le dimensionnement des enceintes permet à la structure globale de résister au choc d’un avion gros porteur. La coque extérieure amortira le choc initial et évitera que des éléments des systèmes de refroidissement du réacteur tels que le pressuriseur, les pompes, les soupapes soient accidentés ou déformés. Dans certaines conditions, le circuit secondaire de refroidissement peut être dégradé sans remettre en cause l’intégrité du combustible nucléaire et du circuit primaire. Dans tous les cas de figure, la mise en sécurité d’urgence reste possible selon le STUK.

Le cas de l’Airbus A380 fait l’objet d’un examen particulier. L’autorité finlandaise ne dispose pas d’informations assez complètes sur l’architecture et la distribution de tous les bâtiments annexes pour donner un avis définitif. Elle estime cependant qu’il n’y aura pas de modifications majeures à imposer en ce qui concerne le choc A380/bâtiment réacteur. Le dimensionnement des enceintes permet à la structure globale de résister au choc d’un avion gros porteur.

Les vibrations émises par le choc sont suspectées d’endommager les automates électriques et informatiques. Les analyses à ce sujet sont extrêmement complexes, devront être complétées pendant la construction et tous les effets potentiels induiront des modifications architecturales, des consolidations des systèmes de surveillance du process et des validations supplémentaires des automates avant l’intégration dans l’EPR.

Les risques d’incendies après le choc font l’objet d’un examen circonspect : « En règle générale, un incendie consécutif à un écrasement d’avion ne peut pas mettre en danger les fonctions de sécurité à l’intérieur des bâtiments protégés. Mais les effets d’un tel incendie doivent être pris en compte pour la conception détaillée de quelques autres bâtiments ».

L’impact d’un avion gros porteur ou d’un avion militaire a été étudié par le pétitionnaire conformément au cahier des charges de la demande d’autorisation. Pour autant de nombreux détails doivent être finalisés, les analyses en cours doivent être complétées et les conclusions des analyses devront être vérifiées.

L’autorité finlandaise ne fait pas de différences d’approche entre les avions militaires et les avions civils et ne sépare pas les chocs accidentels et les chocs terroristes.

2006

La demande d’autorisation de création de l’EPR de Flamanville est soumise à l’enquête publique. EDF dans le chapitre sur la maîtrise du risque d’avion n’envisage que les évènements d’origine accidentelle. Une « coque avion » recouvre le bâtiment réacteur, le bâtiment combustible et un des bâtiments des systèmes de sauvegarde lui aussi adossé au bâtiment réacteur. Le dimensionnement de la « coque avion » couvre l’ensemble des familles d’avion. Le risque de chute d’avion sur les autres bâtiments n’est pas considéré comme plausible compte tenu de la faible surface potentielle d’impact et du faible trafic aérien autour du site. « Ce risque est rejeté dans le domaine résiduel ».Le risque de choc avec un avion employé à des fins d’attentat est renvoyé dans l’enveloppe « maîtrise du risque de malveillance ». Les agressions de nature malveillante et les réponses appropriées relèvent du « confidentiel défense ».

2007

Le soufflé retombe en France. La Chambre de Commerce et d’Industrie de Cherbourg en coopération avec Air France envisage de consacrer à l’apprentissage des pilotes l’aéroport de Maupertus à quelques kilomètres à vol d’avion de l’usine de La Hague et des réacteurs de Flamanville. Immédiatement informée par Robin des Bois, l’Autorité de Sûreté Nucléaire fait capoter promptement le projet.
Voir communiqué de Robin des Bois du 24 avril 2007 « Les crash tests d’Air France »

2011

Après la catastrophe de Fukushima, les centrales nucléaires françaises et d’autres Installations Nucléaires de Base sont soumises à des « stress-tests » tendant à vérifier la résilience des sites aux agressions externes. En première approche, les exploitants et les autorités de sûreté sont réticents à aborder d’autres facteurs que les séismes, les inondations, les tempêtes et les accidents sur des installations industrielles non nucléaires de proximité. Le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire recommande que dans la deuxième phase des travaux les agressions d’origine humaine soient prises en considération. Les chocs accidentels ou volontaires avion / Installation Nucléaire de Base -INB-  en font partie. La planification de cette deuxième phase n’est pas encore définie. Les INBS ne sont pas à ce stade soumises aux stress-tests.

 

1-avion-nuk_crash-test_robin-des-boisII – Inventaires des crashs d’avions commerciaux, militaires et d’intervention sur feu en Belgique et en France..

Ce travail a été réalisé à partir de l’année 1973. La cartographie des accidents est juxtaposée à la cartographie des Installations Nucléaires de Base. Les avions supérieurs en poids et en puissance aux Learjet et Cessna ont seuls été pris en compte. Pour la France, la flotte spécifique des avions de lutte et de surveillance contre les incendies de forêts a été intégrée.

1973 – Belgique : les installations sont en activité dans leur état initial à l’exception de Doel 1 où les combustibles nucléaires sont en place, le couplage au réseau électrique étant imminent. La construction de Tihange 1 est en cours de finalisation.

1973 – France : les Installations Nucléaires de Base de la région parisienne, de la presqu’île de La Hague, de Brennilis, de Strasbourg, de Chinon, de Marcoule, du Tricastin, de Cadarache, de Chooz et les Installations Nucléaires de Base Secrètes sont déjà en activité. Le surgénérateur expérimental Phenix est en opération.

1-avion-nuk_crash-test_robin-des-boisA – Belgique

Sur un peu plus de 30.000 km2, 58 avions susceptibles d’exposer les 4 installations nucléaires belges à des risques difficilement contrôlables se sont écrasés entre 1973 et fin 2003. 27 crashs se sont produits entre 3 et 30 km d’une de ces installations. La vulnérabilité de la centrale nucléaire française de Chooz en limite frontalière de la Belgique n’a pas dissuadé les autorités françaises d’y installer 2 réacteurs de 1.500 MW entrés en production en 1996 à côté d’un premier réacteur de 300 MW en exploitation de 1967 à 1991. 12 crashs d’avions militaires belges sont relevés entre 13 et 30 km de Chooz. Les réductions des vols militaires au dessus de la Belgique et en particulier au dessus des provinces de Liège, de Namur et de Luxembourg ont été tardives. Elles ont été prises 20 ans après le quasi-crash sur la poudrerie-armurerie d’Herstal (fiche n°31) et quelques semaines après le crash du 9 décembre 2003, survenu à 19 km de la centrale nucléaire de Tihange et pendant lequel des débris sont tombés près d’une école (fiche n°58).

2-Carte-Belgique-crash-test_robin-des-bois

3-MirageV_BR05_crash-test_robin-des-bois 4-F16_crash-test_robin-des-bois

Mirage V © Belgian’ wings – Collection Laurent Heyligen

 F 16 © Belgian’ wings – Collection Serge Nemry

5-FougaMagister_crash-test_robin-des-bois 6-Alphajet_BEAD_1juillet2004_crash-test_robin-des-bois

Fouga Magister © Belgian’ wings –  Photo Laurent Heyligen

Alphajet © Armée de l’Air

7-Starfighter_crash-test_robin-des-boisStarfighter © Belgian’ wings – Collection Jean-Marie Hanon

 

1-avion-nuk_crash-test_robin-des-boisInventaire

Date Lieu Accident
1 26 janvier 1973 Corbais Starfighter
Ejection réussie. Problèmes moteur.
=> 20 km Fleurus (recherche, irradiation, production d’isotopes)
=> 45 km Tihange (centrale nucléaire)
2 5 mars 1973 Rochefort Fouga Magister
Collision avec le sol lors d’évolutions à basse altitude.
=> 30 km Chooz (centrale nucléaire) – France
3 2 août 1973 Lessines Mirage V
Incendie réacteur. Ejection à 35.000 pieds. Le pilote se pose un quart d’heure plus tard à 30 km du lieu du crash.
=> 48 km Maubeuge (maintenance)- France
4 7 décembre 1973 Ouffet Mirage V
Pilotes tués.
=> 19 km Tihange (centrale nucléaire)
5 1er avril 1974 Florennes Mirage V
Ejection réussie – Heurte les lampes d’approche à Florennes.
=> 21 km Chooz (centrale nucléaire) – France
=> 27 km Fleurus (recherche, irradiation, production d’isotopes)
6 4 avril 1974 Nandrin Mirage V
Collision avec le sol lors d’évolutions à basse altitude. Pas d’éjection.
=> 12 km Tihange (centrale nucléaire)
7 17 avril 1975 Amay Mirage V
Ejection réussie – Problème moteur en approche de Bierset.
=> 3 km Tihange (centrale nucléaire)
8 15 juillet 1975 Lierneux Mirage V
Panne moteur. Ejection.
=> 46 km Tihange (centrale nucléaire)
9 5 novembre 1975

 

Orchimont Mirage V
Ejection réussie – Vrille et perte de contrôle.
=> 26 km Chooz (centrale nucléaire) – France
10 28 juin 1976 Dikkebus Mirage V
Explosion moteur (problème de virole). Ailettes du compresseur endommagées. Ejection.
=> 57 km de la centrale nucléaire de Gravelines en construction – France
11 3 août 1976 Solre-sur-Sambre Starfighter
Problème moteur. Le pilote est tué.
=> 13 km du futur site de maintenance nucléaire de Maubeuge – France
12 19 novembre 1976 Philippeville Mirage V
Ejection réussie – Mise en vrille – Désorientation spatiale.
=> 20 km Chooz (centrale nucléaire)- France
=> 32 km Fleurus (recherche, irradiation, production d’isotopes)
13 13 janvier1977 Sint Jans Geest Starfighter
Perte de contrôle suite à un problème technique. Ejection réussie.
=> 35 km Tihange (centrale nucléaire)
14 24 mai 1978 Pondrome Mirage V
Pilote tué – Désorientation spatiale.
=>14 km Chooz (centrale nucléaire)- France.
15 12 décembre 1978 Mellet Starfighter
Pilote tué – désorientation spatiale.
=> 6 km Fleurus (recherche, irradiation, production d’isotopes)
=> 44 km Maubeuge (maintenance)- France
16 9 février 1979 Diepenbeek Starfighter
Collision en vol avec le FX-81 (piloté par le frère jumeau du pilote !)
=> 36 km Mol (centre de recherches, réacteur, déchets)
17 2 mai 1979 Houyet Mirage V
Ejection réussie – Collision avec le BA-39.
=> 16 km Chooz (centrale nucléaire)- France
18 17 mai 1979 Oreye Mirage V
Ejection réussie – Panne moteur pendant une approche GCA.
=> 22 km Tihange (centrale nucléaire)
19 28 juin 1979 Dilsem – Stokkem Fouga Magister
Perte de contrôle lors d’un exercice d’acrobatie.
=> 47 km Mol (centre de recherches, réacteur, déchets)
20 28 juillet 1980 Obaix-Buzet F-16
Ejection réussie.
=> 14 km Fleurus (recherche, irradiation, production d’isotopes)
=> 39 km Maubeuge (maintenance)- France
21 30 juillet 1980 Nalinnes AlphaJet – AT 04
Perte de vitesse lors d’un vol acrobatique – Pilote tué.
=> 19 km Fleurus (recherche, irradiation, production d’isotopes)
=> 35 km Maubeuge (maintenance)- France
=> 35 km Chooz (centrale nucléaire) – France
22 12 mars 1981 Ville du Bois F-16
Pilote tué.
=> 55 km de Tihange (centrale nucléaire)
23 22 septembre 1981 Welkenraedt Mirage V
Pilote tué – Problèmes moteur à basse altitude. Pas d’éjection.
=> 51 km Tihange (centrale nucléaire)
24 22 octobre 1981 Soumoy

 

F-16
Extinction réacteur.
=> 28 km Chooz (centrale nucléaire) – France
=> 34 km Fleurus (recherche, irradiation, production d’isotopes)
25 10 novembre 1981 Près de Dinant Starfighter
Ejection non réussie – Pilote tué – Collision > FX-52.
=> 17 km Chooz (centrale nucléaire) – France
26 19 janvier 1982 Wavreille = F-16
Les deux avions sont entrés en collision à une altitude de 30.000 pieds au-dessus de Rochefort. Un pilote a été tué, l’autre éjection réussie.
=> 32 km Chooz (centrale nucléaire)- France
27 10 mai 1983 Beauvechain F-16
Ejection réussie.
=> 36 km Fleurus (recherche, irradiation, production d’isotopes)
=> 44 km Tihange (centrale nucléaire)
28 18 juillet 1983 Florennes Fouga Magister
Rupture de l’arbre télescopique du moteur droit. L’appareil s’est craché derrière la base (Hangar G5) – Ex Luftwaffe AA+240.
=> 21 km Chooz (centrale nucléaire) – France
=> 27 km Fleurus (recherche, irradiation, production d’isotopes)
29 20 septembre 1983 Overpelt F-16
=> 24 km Mol (centre de recherches, réacteur, déchets)
30 10 novembre 1983 Opont (2x) F-16
Collision en vol.
=> 30 km Chooz (centrale nucléaire)- France
31 19 juin 1984 Alleur Mirage V
Panne de réacteur au décollage. Le pilote aurait pu s’éjecter plus tôt mais comme son Mirage tombait droit vers l’usine FN Herstal un site historique de production d’armes, il a préféré rester aux commandes et dévier son avion vers un champs voisin, pour enfin s’éjecter, hélas trop tard ! Pour son geste, il a eu à titre posthume la plus haute distinction militaire belge.
=> 23 km Tihange (centrale nucléaire)
32 20 août 1984 Revogne Mirage V
Pilote tué – Désorientation spatiale.
=> 19 km Chooz (centrale nucléaire)- France
33 19 septembre 1984 Helchteren F-16
Pilotes tués.
=> 24 km Mol (centre de recherches, réacteur, déchets)
34 26 février 1985 Grandcourt Fouga Magister
Crash au cours d’un exercice de combat simulé à basse altitude.
=> 47 km Cattenom (centrale nucléaire) – France
35 29 avril 1985 Court-Saint-Étienne F-16
Pilote tué à cause de désorientation spatiale.
=> 18 km Fleurus (recherche, irradiation, production d’isotopes)
=> 55 km Tihange (centrale nucléaire)
36 3 juillet 1985 Florennes Mirage V
Ejection réussie – Extinction du réacteur.
=> 21 km Chooz (centrale nucléaire) – France
=> 27 km Fleurus (recherche, irradiation, production d’isotopes)
37 2 septembre 1985 Havrenne F-16
Ejection réussie.
=> 31 km Chooz (centrale nucléaire)- France
38 25 juin 1986 Visé Mirage V
Collision avec un Morane Saulnier civil au cours d’un vol d’évaluation depuis Brustem.
=> 38 km Tihange (centrale nucléaire)
39 30 juin 1986 Petit Han F-16
Collision avec un jaguar de l’Armée de l’Air ; éjection réussie.
=> 26 km Tihange (centrale nucléaire)
40 14 juillet 1986 Overijse Fouga Magister
Perte de contrôle.
=> 32 km Fleurus (recherche, irradiation, production d’isotopes)
=> 59 km Tihange (centrale nucléaire)
41 9 octobre 1986 Bourseigne-Vieille F-16
Pilote tué.
=> 13 km Chooz (centrale nucléaire)- France
42 6 mars 1987 Boninne Mirage V
Problème moteur (injection PC). C’est la deuxième éjection de ce pilote qui se trouvait également à bord du BD 06 le 3 juillet 1985.
=> 27 km Fleurus (recherche, irradiation, production d’isotopes)
=> 25 km Tihange (centrale nucléaire)
43 14 septembre 1987 Kleine-Brogel F-16
Perte de contrôle.
=> 24 km Mol (centre de recherches, réacteur, déchets)
44 19 novembre 1987 Comblain Mirage V
Ejection réussie.
Problème du train arrière gauche bloqué en position haute. Après avoir essayé en vain de le débloquer, les pilotes ont été contraints de s’éjecter au dessus d’Angleur, mais l’avion a continué sa course jusque Comblain-Fairon où il s’est écrasé dans un champ. La verrière n’est pas partie à l’éjection, et les pilotes sont passés à travers.
=> 23 km Tihange (centrale nucléaire)
45 10 juin 1988 Marchin Mirage V
Ejection réussie – Le crash était dû à une défaillance du compresseur provoquée par un boulon (FOD).
=> 8 km Tihange (centrale nucléaire)
46 7 août 1988 Hechtel Mirage V
Pilote tué (Airshow Sanicole).
=> 19 km Mol (centre de recherches, réacteur, déchets)
47 17 novembre 1988 Beauvechain F-16
Ejection réussie ; collision oiseaux.
=> 36 km Fleurus (recherche, irradiation, production d’isotopes)
=> 44 km Tihange (centrale nucléaire)
48 17 novembre 1988 Kleine-Brogel F-16
Collision avec des oiseaux.
=> 24 km Mol (centre de recherches, réacteur, déchets)
49 13 juillet 1989 Saint-Hubert F-16
2 éjections réussies.
=> 42 km Chooz (centrale nucléaire)- France
50 20 décembre 1989

 

Awirs Mirage V
Problèmes moteur en vol IFR. Ejection ratée (trop bas) en tentant d’atterrir.
=> 12 km Tihange (centrale nucléaire)
51 23 juin 1993 Marche-en-Famenne F-16 2
Ejections réussies.
=> 36 km Tihange (centrale nucléaire)
52 29 avril 1997 Geetbets F-16
Perte de contrôle; éjection réussie.
=> 32 km Mol (centre de recherches, réacteur, déchets)
53 23 mars 1999 Hamois F-16
Pilote tué.
Vers 21 h 20, un F-16A du 2ème squadron de Florennes s’est écrasé dans un champ à Hamois (près de Ciney) tuant son pilote. Sous le choc, l’avion s’est enfoncé à environ 6 mètres de profondeur dans le sol. Un hélicoptère du 40 squadron de Kocksijde s’est rendu sur place avec des spécialistes pour vérifier si aucun danger n’était à craindre pour la population. En cause, un gaz toxique contenu dans l’équipement du F-16 (Hydrazine), mais aucun problème n’était à craindre. Une commission d’enquête s’est rendue sur le lieu du crash.
=> 26 km Tihange (centrale nucléaire)
=> 34 km Chooz (centrale nucléaire) – France
54 19 avril 1999 Beauvechain AlphaJet
Collision > AT 16 – Ejection réussie.
=> 36 km Fleurus (recherche, irradiation, production d’isotopes)
=> 44 km Tihange (centrale nucléaire)
55 19 avril 1999

 

Beauvechain AlphaJet
Collision > AT 09 – Ejection réussie.
=> 36 km Fleurus (recherche, irradiation, production d’isotopes)
=> 44 km Tihange (centrale nucléaire)
56 9 janvier 2002 Wijchmaal F-16
Crash en approche.
=> 21 km Mol (centre de recherches, réacteur, déchets)
57 9 décembre 2003 Failon F-16
Collision à basse altitude; éjection réussie.
=> 24 km Tihange (centrale nucléaire)
58 9 décembre 2003 Havelange F-16
Collision à basse altitude; pilote tué.
=> 19 km Tihange (centrale nucléaire)
59 16 août 2012 Peer F-16
Après le décollage de la base aérienne de Kleine-Brogel, un F-16 belge entre en collision avec un oiseau. Le pilote s’éjecte, il est sauf. L’avion s’écrase. “La situation du birdstrike (collision avec un oiseau) est évidemment rencontrée lors de la formation avec le simulateur de vol. Par an, on compte une douzaine de cas réels, sans issue fatale” raconte le général-major Van De Voorde.
=> 25 km de Mo
l (centre de recherches, réacteur, déchets)

 

 

1-avion-nuk_crash-test_robin-des-boisB – France

Les Installations Nucléaires de Base sont les réacteurs de recherche et électrogènes, les installations de préparation, d’enrichissement, de fabrication, de traitement ou d’entreposage de combustibles nucléaires ou encore de traitement, d’entreposage ou de stockage de déchets radioactifs. Les installations d’irradiation d’aliments et d’autres matériaux, les accélérateurs de particules sont aussi des INB de même que les grandes installations contenant des substances radioactives ou fissiles. Elles sont encadrées et surveillées par les exploitants et l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

Les INB cartographiées correspondent à la liste établie par l’ASN au 31 décembre 2011 (125 INB). Chaque sigle jaune correspond le plus souvent à un agrégat sur le même site de plusieurs INB. A titre d’exemples, le site nucléaire de Cadarache comprend 15 INB dont 4 dépôts et entreposages de substances radioactives auxquelles il convient d’ajouter le projet ITER et le site de Saclay près de Paris comprend 9 INB dont 1 unité de production de radioéléments artificiels et 3 réacteurs de recherche. La liste des INB comprend des installations fermées qui ne sont pas démantelées et recèlent encore en grande quantité des substances ou déchets radioactifs. C’est ainsi que les réacteurs nucléaires fermés de Brennilis et de Creys-Malville sont des INB.

Parallèlement aux Installations Nucléaires de Base à vocation scientifique ou commerciale, il existe au moins 15 INB secrètes dites INBS relevant pour la quasi totalité de la défense nationale et du Commissariat à l’Energie Atomique. Ces INBS sont encadrées par le DSND – Délégué à la Sûreté Nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressant la Défense. Elles comprennent entre autres les installations nucléaires des ports militaires de Brest, de Cherbourg, de Toulon et 5 bases aériennes, toutes installations impliquées dans la mise en œuvre, le déploiement ou la maintenance de la force française de dissuasion nucléaire.

Les 15 INBS cartographiées sont citées sur le site internet du Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire ; elles sont dotées d’une Commission d’Information –CI.

Crashs d’avions et installations nucléaires en France.

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65 crashs sont survenus en France entre 1973 et 2011 dont 18 entre 1 et 30 km d’une INB ou d’une INBS. En plus des 3 réacteurs de Chooz dans les Ardennes, les INB et INBS du couloir du Rhône de Saint-Alban au nord à Marcoule, Cadarache, Marseille et Istres au sud sont les plus exposées. En plus des vols commerciaux et militaires, elles sont vulnérables aux avions du feu qui interviennent pour traiter les incendies de forêts menaçant des villages et parfois directement les installations nucléaires comme celle de Cadarache. Les installations nucléaires du bassin parisien sont exposées au trafic commercial, Fessenheim aux avions militaires et commerciaux.

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DC 9 © El aviador
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Fairchild-Hiller FH-227B Düsseldorf 1989 © www.al-airliners.be
 11-Airbus-A320_crash-test_robin-des-bois
Airbus A320 © Airbus
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Alphajet, juin 2007 © E. C.
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Super-Etendard  © Armée de l’Air
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Mirage F1 © Armée de l’Air
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Mirage 2000N à Istres en 2005 © Cocardes
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Mirage 2000D  © Armée de l’Air
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Rafale © Armée de l’Air
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DC 6 en septembre 1966 à l’aéroport de Denver © Robert J. Boser
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Fouga Magister © Belgian’ wings –  Photo Laurent Heyligen
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Conair (Tracker) © Sénat

 

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tr>24 mars 201573

5 mars 1973 1 La Planche au Sud de Nantes, Loire Atlantique. DC 9. Vol commercial. Collision aérienne entre un DC-9 îles Baléares-Londres et un Coronado Madrid-Londres. Le DC-9 s’écrase au droit du point d’abordage. Les victimes et les débris sont dispersés sur plusieurs kilomètres. 68 morts. Les habitations sont épargnées.
=> 137 km Chinon (centrale nucléaire)
=> 60 km de la future usine d’irradiation de Pouzauges
10 avril 1973 2 Hochwald, Jura Suisse Vickers 952. Vol commercial Bristol-Mulhouse. Dégâts considérables dans les bois et les cultures. 108 morts.

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Vickers 952, mai 1972 © Pol van Damme

=> 45 km Fessenheim (centrale nucléaire en construction)

3 juin 1973 3 Goussainville, Val d’Oise, région parisienne. Tupolev 144. Dans le cadre d’une démonstration en vol, pendant le salon du Bourget, le supersonique russe s’écrase sur une école communale fermée et prend feu. Outre les 4 membres de l’équipage, à terre, 6 enfants et une femme sont tués. Une centaine de pavillons sont endommagés, 14 totalement détruits de même que 25 voitures et 4 caravanes. Plusieurs foyers d’incendie se déclarent.

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Le Tupolev 144 après le crash à Goussainville   © Yves Prigent pour le journal l’Express

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Tupolev 144 © El aviador

=> 30 km Fontenay-aux-Roses (centre de recherches)
=> 31 km Limeil-Brévannes (INBS)
=> 39 km Saclay (centre de recherches et production d’isotopes)

3 mars 1974 4 Forêt d’Ermenonville, Oise. DC-10. Vol commercial Paris-Londres. L’avion tombe en piqué, vitesse estimée 800 km/h. La forêt de pins sylvestres et maritimes est détruite sur plus de 6 hectares. Les premiers débris sont retrouvés 15 km avant le point de chute. 346 morts.

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DC-10 © Mike Baicar

=> 45 km Limeil-Brévannes (INBS)
=> 48 km Fontenay-aux-Roses (centre de recherches)
=> 90 km de la future centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine

7 octobre 1976 5 Mont-de-Marsan, Landes. Mirage IV. Armée de l’air. L’avion de chasse percute un hangar de la zone industrielle. Une partie de l’appareil s’écrase dans l’enceinte d’une caserne de gendarmerie mobile. Une femme est gravement brûlée. Le pilote et le navigateur sont tués.

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Mirage IV © Mike Vallentin

=> 1 km Mont-de-Marsan (INBS)

16 août 1978 6 Plateau d’Aix les Milles, Bouches-du-Rhône. Piper PA 31 Navajo utilisé en tant qu’avion de reconnaissance des feux et d’optimisation de l’action des bombardiers d’eau. Suite à une panne moteur il s’écrase.

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Piper Navajo en septembre 2008 © A.J. Best

=> 40 km Cadarache (complexe nucléaire et INBS)
=> 27 km de la future usine d’irradiation de Marseille

28 janvier 1979 7 Sainte-Radegonde, Aveyron. Fokker 27. Vol de contrôle d’un avion commercial. Vitesse estimée au moment du crash : 278 km/h. Les débris se dispersent sur une centaine de mètres de part et d’autre d’une ligne de crête. « Quelques arbres et arbustes sont légèrement abîmés ». 5 morts.

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Fokker 27 © Philippe Cano

 => 114km Malvési (cycle du combustible)
=> 165 km Pierrelatte (complexe nucléaire)
=> 165 km Marcoule (complexe nucléaire)
=> 153 km de la future centrale nucléaire de Golfech

8 octobre 1981 8 Nord d’Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône. Alphajet. Vol d’entraînement de l’Armée de l’Air. Le pilote ne réussit pas à s’éjecter. Il est tué.
=> 55 km Cadarache (complexe nucléaire et INBS)
=> 45 km de la future usine d’irradiation de Marseille
27 mai 1982 9 Au large de Toulon, Var. Super Étendard. Vol d’entraînement de l’Armée de l’Air à partir du porte-avion Foch. L’avion percute la mer au large de Toulon ; le pilote se tue.
=> Toulon distance inconnue (INBS)
4 août 1983 10 Marseille-Veyre, Bouches-du-Rhône. Canadair. Bombardier d’eau. En traitant un incendie de forêt, l’avion rentre en collision avec les arbres. Les deux membres de l’équipage sont tués.

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Canadair © Sénat

= > 49 km Istres (stockage d’uranium déclassé en 2006 et INBS)
=> 10 km de la future usine d’irradiation de Marseille

27 mars 1984

 

11 Berzème, Ardèche. Jaguar. Armée de l’Air. Pendant un vol à très basse altitude, l’avion s’écrase à proximité du terrain de sport à l’est du hameau de Taverne. Le pilote est tué.

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Jaguar © Armée de l’Air

=> 15 km Cruas-Meysse (centrale nucléaire)

22 avril 1985 12 Fitou, Aude. DC-6. Bombardier d’eau. Pendant une lutte contre des incendies de forêt, l’appareil s’écrase. Les 3 membres de l’équipage sont tués.
=> 36 km Malvési (cycle du combustible)
20 août 1985 13 Saint-Victoret, Bouches-du-Rhône. Conair S2-F (« Tracker 06 »). Bombardier d’eau. En combattant un feu de forêt, l’avion s’écrase en panne de carburant.
=> 23 km Istres (stockage d’uranium déclassé en 2006 et INBS)
=> 53 km Cadarache (complexe nucléaire et INBS)
=> 18 km de la future usine d’irradiation de Marseille
15 juillet 1986 14 Aisne. Mirage F1. Vol de 3 Mirage en patrouille. Armée de l’Air. L’un d’entre eux s’écrase. Le pilote s’éjecte trop tard afin d’éviter les zones habitées et se tue.
=> Chooz distance inconnue (centrale nucléaire)
=> Maubeuge distance inconnue (maintenance nucléaire)
19 juillet 86 15 Col du Perthus, Pyrénées-Orientales. DC-6. Bombardier d’eau. En lutte contre des incendies de forêt, l’avion s’écrase et les 3 membres de l’équipage sont tués.
=> 82 km Malvesi (cycle du combustible)
2 avril 1987 16 Au large de l’île Vierge – Brigognan, Finistère. Super Étendard. Vol d’entraînement de nuit. Marine Nationale. Les recherches pour retrouver l’avion et le pilote sont vaines.
=> 44 km Brest (INBS)
=> 55 km Brennilis (centrale nucléaire)
20 mai 1987 17 Massif du Pilat. Mirage F1. Armée de l’Air. En formation à basse altitude, dans le brouillard, un Mirage s’écrase sur les contreforts du massif du Pilat. Il n’y a pas de survivants.
=> 12 km Saint-Alban (centrale nucléaire)
13 juin 1987 18 La Roque d’Anthéron (Bouches-du-Rhône). Conair S2-F (« Tracker 08 »). Bombardier d’eau. En exercice de lutte contre les incendies, l’avion s’écrase après un accrochage avec des arbres. Le pilote est tué.
=> 33 km Cadarache (complexe nucléaire et INBS)
7 juillet 1987 19 Ille-et-Vilaine. Super Etendard. Armée de l’Air. L’avion se crashe dans une forêt. Le pilote a pu s’éjecter.
21 décembre 1987 20 Le Pinsan, Eysines, Gironde. Embraer 120. Vol commercial Bruxelles-Bordeaux. En approche d’atterrissage, l’avion s’écrase à une vitesse de 300 km/h dans une forêt. Il est entièrement détruit. Les trois membres d’équipage et les treize passagers sont tués par le choc et l’incendie consécutif.

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Embraer 120 © www.darta.fr

=> 53 km Blayais (centrale nucléaire)

4 mars 1988 21 Machault, Seine-et-Marne. Fairchild FH-227. Vol commercial. L’avion tombe au sol vraisemblablement suite à une panne électrique générale. Les 23 passagers et membres d’équipage sont tués.
=>
42 km Limeil-Brévannes (INBS)
=> 46 km Nogent sur Seine
(centrale nucléaire)
26 juin 1988 22 Habsheim (Haut-Rhin). Airbus A320. Vol d’exhibition. Le décollage est mal maîtrisé. L’arrière de l’appareil touche une forêt. L’avion s’écrase et prend feu. 3 morts parmi les passagers, 100 blessés. Vitesse estimée à 226 km/h.
=> 24 km Fessenheim (centrale nucléaire)
10 avril 1989 23 Léoncel, Drôme. Fairchild FH 227. Vol commercial. L’avion percute les contreforts du Vercors à 1.200 mètres d’altitude. Les débris se dispersent en contrebas. Les 22 passagers et membres d’équipage sont tués.
=> 18 km Romans-sur-Isère (cycle du combustible)
18 juin 1989 24 Saint-Martin-Vésubie, Alpes-Maritimes. Conair S2-F (« Tracker 04 »). Bombardier d’eau. En opération, l’avion s’écrase. Le pilote est tué.
=> 125 km Cadarache (complexe nucléaire et INBS)
4 septembre 1989 25 La Grand-Combe, Gard. Fokker 27. Bombardier d’eau. L’avion décroche au droit d’un incendie de forêt et s’écrase. Les 2 membres de l’équipage sont tués.

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Fokker 27 © Avionique

=> 52 km Marcoule (complexe nucléaire)
=> 57 km Tricastin (complexe nucléaire)

31 mai 1990 26 Au large de Hyères, Var. Super Etendard. Armée de l’Air. L’avion s’abîme en mer à 60 milles nautiques de la côte. Ejection réussie du pilote.
=> Toulon (INBS) distance inconnue
9 avril 1991 27 Lac de Montcineyre, Puy de Dôme. Mirage 2000N. Armée de l’Air. Un Mirage 2000N entre en collision avec un hélicoptère Lynx de l’Aéronavale au-dessus de l’Auvergne. Le bilan est de 12 morts. Le Lynx s’écrase sur la commune de Cros, le Mirage continue de voler quelques instants pour aller s’écraser près du lac de Montcineyre (Puy-de-Dôme).
=> 143 km Saint-Alban (centrale nucléaire)
27 août 1991 28 Au large de la base de Lann-Bihoué, Morbihan. Super Etendard. Armée de l’Air. Le pilote s’éjecte au décollage de la base de Lann-Bihoué suite à une explosion du moteur. Il est sain et sauf.
=> 83 km Brennilis (centrale nucléaire)
20 janvier 1992 29 Mont Sainte-Odile, commune de Ottrott, Bas-Rhin. Airbus A320. Vol commercial. L’avion s’écrase sur un versant enneigé du massif alsacien du Mont Sainte-Odile alors qu’il était en approche de l’aéroport de Strasbourg-Entzheim. 87 morts.
=> 28 km Strasbourg (centre de recherches)
=> 60 km Fessenheim (centrale nucléaire)
1er juin 1995 30 Markstein, Haut-Rhin. Mirage F1. Armée de l’Air. L’avion s’écrase dans les Vosges sur le chalet du ski-club de Ranspach, à Markstein. Le pilote est décédé. Le chalet était vide.
=> 35 km Fessenheim (centrale nucléaire)
=> 50 km Luxeuil-Saint-Sauveur (INBS)
26 janvier 1996 31 Au large de Cassis, au sud ouest du bec de l’Aigle. Super-Étendard. Vol d’entraînement. Armée de l’Air. La collision avec un oiseau fait éclater la verrière. Le pilote s’éjecte et est récupéré par deux pêcheurs qui sortaient du port.
=> 20 km Marseille (installation d’ionisation / d’irradiation)
=> 55 km Istres (stockage d’uranium déclassé en 2006 et INBS)
30 janvier 1997 32 A proximité de la base de Nancy-Ochey, Meurthe-et-Moselle. Mirage 2000D. Armée de l’Air. Un Mirage 2000D de la Base de Nancy Ochey subit une défaillance de calculateur de réacteur. Les pilotes tentent de planer jusqu’à la base mais n’y parviennent pas. Ils s’éjectent à 25 m au-dessus du sol.
=> 80 km Saint-Dizier (INBS)
=> 94 km Cattenom (centrale nucléaire)
30 juillet 1998 33 Baie de Quiberon, Morbihan. Beech 1900 D. Vol commercial Lyon-Lorient. Le Beech 1900 après s’être dérouté pour survoler le paquebot Norway ex-France en baie de Quiberon reprend la direction de Lorient et entre en collision avec le Cessna qui allait atterrir à Quiberon. Il n’y a aucun survivant. Les éléments des épaves sont répartis sur 0,5 km² à une profondeur de 16 à 18 m. Vitesse estimée au moment du crash 242 km/h.

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Beech 1900D, avril 2011 © Stéphane Pichard

=> 122 km Brennilis (centrale nucléaire)

13 juillet 2000 34 Maron, Meurthe-et-Moselle. Mirage 2000D. Vol de nuit. Deux Mirage 2000 de la Base de Nancy Ochey se heurtent en vol de nuit en circuit de piste. L’un des avions, la dérive arrachée par le choc, s’écrase dans la forêt de Maron, les deux pilotes réussissant à s’éjecter. L’autre avion parvient à se poser.
=> 86 km Saint-Dizier (INBS)
=> 88 km Cattenom (centrale nucléaire)
25 juillet 2000 35 Gonesse,Val d’Oise. Concorde. Vol commercial. Air France. Après la projection d’un débris sur un réservoir d’appoint au moment du décollage, un incendie se déclare et se propage. Après 1 minute de vol, l’avion s’écrase sur un hôtel. 109 passagers et membres d’équipage sont tués de même que 4 personnes à terre.
Voir également communiqués :
Epave du Concorde : tous les risques sont-ils pris en compte? 26 juillet 2000.
Concorde: de l’amiante bien sûr, de la radioactivité sans doute, 10 août 2000.
Secret-défense, secret-Concorde, 24 juillet 2001.
Vente aux enchères de pièces du Concorde à Toulouse, 28 septembre 2007.=> 25 km Fontenay-aux-Roses (centre de recherches)
=> 26 km Limeil-Brévannes (INBS)
6 septembre 2000 36 Burzet, Ardèche. Hercules C-130. Bombardier d’eau. L’avion percute la montagne et s’écrase au sol sur les hauteurs de Burzet.

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Hercules C-130 au salon du Bourget en 2005 © Peter Unmuth

=> 42 km Cruas-Meysse (centrale nucléaire)

7 février 2001 37 Condal, Saône-et-Loire. Mirage F1. Armée de l’air. Le pilote d’un Mirage F1-CT français de l’Escadron de chasse 1/30 Alsace (basé sur la Base aérienne 132 Colmar-Meyenheim) est contraint de s’éjecter après un problème de réacteur. L’avion s’écrase dans un champ de la commune de Condal (Saône-et-Loire), sans faire de dégât ni de victime. Le pilote est sain et sauf.
=> 67 km Dagneux (installation d’irradiation)
=> 71 km Bugey (centrale nucléaire)
12 février 2002 38 Base aérienne d’Orange, Vaucluse. Mirage 2000. Vol d’entraînement. Armée de l’Air. Les pilotes s’éjectent de l’avion qui s’écrase au sol. Des riverains sont choqués. Ils reçoivent la visite des médecins de la base et de la chargée de communication et des tranquillisants sont prescrits à certains d’entre eux.
=> 13 km Marcoule (complexe nucléaire)
=> 25 km Tricastin (complexe nucléaire)
=> 31 km
Pierrelatte (complexe nucléaire)
10 mars 2003 39 Base aérienne Reims Champagne (Marne). Mirage F1. Vol d’entraînement. Armée de l’air. Deux Mirage entrent en collision. Les 2 pilotes sont tués. Les dégâts et débris se dispersent sur plusieurs parcelles agricoles.

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=> 94 km Saint-Dizier (INBS)
=> 98 km Nogent-sur-Seine (centrale nucléaire)
=> 104 km Chooz (centrale nucléaire)
Rapport BEAD-Air-A-2003-007-A

10 mai 2003 40 Mont-de-Marsan, Landes. Mirage F1. Mission de police du ciel. Armée de l’Air. Au retour d’une mission de surveillance de l’espace aérien, un Mirage s’écrase à Mont de Marsan sur l’hippodrome. Les munitions se répandent sur plusieurs centaines de mètres autour du cratère d’impact. Le réacteur est projeté lui aussi à plusieurs centaines de mètres, avec des éléments d’ailes et de carlingue. Le pilote réussit à s’éjecter au dernier moment. La seule victime immédiate est un pur sang grièvement brûlé par un élément d’aile en feu qui a traversé son box. Il a dû être achevé. Après ce crash, le cabinet de Madame la Ministre de la Défense confirmait à Robin des Bois la présence de thorium, un métal radioactif « largement utilisé dans le domaine de l’aéronautique civil et militaire. » « Aucune investigation radiologique n’a toutefois été nécessaire à la suite de cet accident ». «  En effet lors de l’impact au sol, le moteur s’est désolidarisé de l’aéronef et a pu être récupéré dans son intégrité ». « L’Armée de l’Air assure réglementairement en l’absence de filière d’élimination le stockage des matériels faiblement radioactifs contenant du thorium dans ses entrepôts ».

Voir notre communiqué du 13 mai 2003 « Mont-de-Marsan : alerte à la radioactivité ».

=> <1 km Mont-de-Marsan (INBS)

17 décembre 2003 41 Pic du Pioulou, commune de Suc-et-Sentenac, Ariège. CASA 235-200. Armée de l’Air. L’appareil prend feu après la collision avec la montagne. L’avion est détruit et calciné. Les débris se concentrent sur une zone correspondant approximativement à la taille de l’appareil. 7 morts (4 membres d’équipage, 3 parachutistes)

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CASA 235-200 © Armée de l’Air

=> 131 km Malvési (cycle du combustible)
=> 156 km Golfech (centrale nucléaire)
Rapport BEAD-Air-A-2003-027-A

8 janvier 2004 42 Mas-Saint-Chély, Lozère. Mirage 2000. Armée de l’Air. L’avion s’écrase de nuit à 300 km/h dans une zone inhabitée. Le terrain est pollué par les débris et les fluides contenus dans l’avion ainsi que par la combustion du kérosène. Les arbres sont brisés et brûlés au point d’impact. Le chemin d’accès, boueux, est défoncé par les mouvements des camions et engins lors de l’enlèvement des débris qui jonchent la colline boisée où sont dispersés les débris.
=> 104 km Pierrelatte (complexe nucléaire)
=> 105 km Marcoule (complexe nucléaire)
=> 106 km Tricastin (complexe nucléaire)
Rapport BEAD-Air-A-2004-001-A
9 juin 2004 43 Au large de Narbonne, Aude. Mirage 2000. Armée de l’air. L’avion s’abîme en mer et l’équipage, légèrement blessé, est récupéré sur la côte par les secours. La vitesse estimée au moment du crash est de 333 km/h.
=> 19 km Malvési (cycle du combustible)
Rapport BEAD-Air-A-2004-014-A
1er juillet 2004 44 Dunes des Grands Monts, commune d’Hourtin, Gironde. Alphajet. Armée de l’Air. L’impact au sol de l’avion estimé à une vitesse de 832 km/h provoque un incendie dans la forêt. Le cratère a un diamètre d’environ 5 mètres. Il a 4 mètres de profondeur. Des parties du train d’atterrissage sont à environ 60 mètres du cratère. Les 2 membres de l’équipage sont gravement blessés après l’éjection.
=> 35 km Blayais (centrale nucléaire)
Rapport BEAD-Air-A-2004-016-A
23 août 2004 45 Aubusson d’Auvergne, lieu-dit Tournebize, Puy-de-Dôme. ULM Skyranger. Un Mirage entre en collision avec un ULM mais parvient à joindre sa base. L’ULM s’écrase au sol à une vitesse de 185 km/h et se plante dans le sol à la verticale. Ce petit aéronef a été exceptionnellement intégré à l’inventaire afin d’évoquer les risques des accidents impliquant l’aviation légère dite aviation générale.

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© Armée de l’Air

=> 117 km Saint-Alban (centrale nucléaire)
=> 151 km Avord (INBS)
Rapport BEAD-Air-X-2004-018-A

26 août 2004 46 Colmar, Haut-Rhin. Mirage 2000. Vol d’entraînement au combat. Armée de l’air. L’équipage s’éjecte, le pilote est gravement blessé, l’avion s’écrase sur un champ, un incendie se déclare à l’impact. L’avion est tombé à côté des villages de Oberhergheim et Bilzheim. Malgré une vitesse relativement faible (277,5 km/h), une partie de l’empennage s’est désolidarisée et repose à une vingtaine de mètres de l’épave principale.

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© Armée de l’Air

=> 13 km Fessenheim (centrale nucléaire)
Rapport BEAD-Air-A-2004-020-A

4 avril 2005 47 Istres Le Tubé, Bouches-du-Rhône. Mirage 2000. Vol d’essai. Après avoir décollé de la base aérienne, le pilote signale un problème. L’appareil s’écrase sur un sol dur et rocailleux alors qu’il tente de regagner la piste. La vitesse estimée au moment du crash est de 301,5 km/h. Il se disloque. L’éjection du pilote et du pilote observateur est réussie.

18_2005_Mirage-2000-BEAD-Air-C-2005-004-A_crash-test_robin-des-bois
© Armée de l’Air

19_2005_Mirage 2000-BEAD-Air-C-2005-004-B_crash-test_robin-des-bois
© Armée de l’Air

=> 2 km Istres (stockage d’uranium déclassé en 2006 et INBS)
=> 42 km Marseille (installation d’ionisation / d’irradiation)
Rapport BEAD-Air-C-2005-004-A

19 juillet 2005 48 Taradeau, Var. CONAIR S2-T (« Tracker 19 »). Bombardier d’eau. L’avion s’écrase sur une colline boisée située au nord du village lors d’un largage de produit retardant sur un feu de forêt. Il heurte un arbre. Le couvert végétal est composé principalement de chênes verts et de quelques pins d’Alep d’une hauteur bien supérieure.
=> 55 km Toulon (INBS)
=> 60 km Cadarache (complexe nucléaire et INBS)
Rapport BEAD-S-2005-011-A
14 août 2005 49 Sérignan, Hérault. Rockwell S2R Thrush Commander. Surveillance des incendies L’avion s’abîme en mer Le pilote est décédé.

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Rockwell S2R Thrush Commander à Washington en juin 2002 © Walter Wesch

=> 25 km Malvési (cycle du combustible)

20 août 2005 50 Valgorge, Ardèche. Conair S2-T. Bombardier d’eau. Lors d’une intervention sur un feu de forêt au nord de Valgorge, l’avion heurte le sol au dernier virage avant la phase de largage et s’écrase. Les deux membres de l’équipage sont tués.
=> 50 km Cruas-Meysse (centrale nucléaire)
=> 51 km Pierrelatte (complexe nucléaire)
Rapport BEAD-S-2005-015-A
27 Février 2006 51 Au sud-Ouest de Nancy, Moselle. Mirage 2000. Vol d’entraînement au combat aérien. Armée de l’air. Au cours d’une mission d’entraînement au combat aérien, deux Mirage s’abordent. Un des avions tombe sur un champ labouré (vitesse estimée à 277,5 km/h) à proximité de bâtiments de ferme et prend feu lors du choc avec le sol. L’éjection est réussie.

 

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© Armée de l’Air

 => 83 km Cattenom (centrale nucléaire)
=> 85 km Saint-Dizier
(INBS)
Rapport BEAD-Air-A-2006-004-A-1

26 mai 2006 52 Saulon-La-Chapelle, Côte-d’Or. Mirage 2000. Vol d’entraînement. Armée de l’air. L’avion tombe près de la gare SNCF à une vitesse estimée à 233 km/h. Un incendie se déclenche après le crash. Il y a des incertitudes sur la présence à bord de missiles. L’éjection est réussie.
=> 38 km Valduc (INBS)
Rapport BEAD-Air-A-2006-012-A
06 décembre 2007 53 Commune de Neuvic, Corrèze. Rafale. Vol d’entraînement au combat air /air de nuit. Armée de l’air. Au bout de sa chute, l’avion sectionne des arbres sur une quinzaine de mètres. Le cratère ovale est de 15 mètres de long et de 10 mètres de large. Sa profondeur moyenne est d’environ 4 mètres. Des débris sont répandus sur une longueur de 850 mètres et une largeur de 500 mètres. Vitesse estimée au moment du crash, 1.104 km/h. Le pilote est tué.

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© Armée de l’Air

=> 172 km Civaux (centrale nucléaire)
=> 181 km Golfech (centrale nucléaire)
=> 185 km Avord
(INBS)
Rapport BEAD-Air-A-2007-023-A

12 février 2008 54 Estuaire de la Gironde, golfe de Gascogne. Mirage 2000N. Mission d’entraînement. Armée de l’Air. Après avoir eu un problème technique, le pilote est obligé de diriger l’avion vers la mer afin d’éviter un impact sur des zones habitées.
=> 93 km Blayais (centrale nucléaire)
Rapport BEAD-air-A-2008-001-A
21 mars 2008 55 Ile du Levant, Var, 2 milles nautiques au large de Cavalaire. Super Etendard. Entraînement au tir de bombes et au tir canon d’obus. Marine Nationale. Suite à une défaillance mécanique, l’appareil s’abîme en mer. Auparavant le pilote s’éjecte et il est hospitalisé en raison de traumatismes physiques et psychologiques.
=> 51 km Toulon (INBS)
Rapport BEAD-air-M-2008-005-A
11 juin 2008 56 11 juin 2008. Merdrignac, Cotes d’Armor. Mirage 2000. Entraînement à vue au tir fictif missile. Armée de l’air. L’appareil s’écrase sur un champ et prend feu. La vitesse estimée est de 176 km/h. Les deux membres de l’équipage s’éjectent. L’herbe est contaminée par l’incendie et les débris de l’épave. Les principaux éléments de structure de l’avion ont brûlé ou fondu.

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© Armée de l’Air

=> 109 km Brennilis (centrale nucléaire)
Rapport BEAD-air-A-2008-009-A

1er octobre 2008 57 1er octobre 2008. 15 km au nord de Roscoff, Finistère. Super Etendard. Vol d’entraînement à la manœuvre à 4 avions. Marine nationale. 2 des avions entrent en collision. Une éjection est réussie. Les épaves sont réparties dans les fonds marins à une profondeur moyenne de 80 mètres en 2 zones distinctes. Chaque zone a une longueur comprise entre 500 et 600 mètres et la largeur est d’environ 200 mètres. Les cabines des 2 avions sont distantes d’environ 1600m.
=> 52 km Brennilis (centrale nucléaire)
=> 65 km Brest (INBS)
Rapport BEAD-Air-M-2008-014-A      
27 novembre 2008 58 Canet-Plage, Pyrénées -Orientales. Airbus A 320. Contrôle de révision technique. L’avion s’abîme en mer Méditerranée. L’épave est repérée à 3,5 milles du rivage à une profondeur allant de 30 à 50 mètres. Les débris sont dispersés sur 700 mètres de longueur et 400 mètres de largeur. Ils n’ont pas été récupérés. Vitesse estimée lors du crash 486 km/h. 3 morts et 4 disparus.
=> 66 km Malvési (cycle du combustible)
6 décembre 2008 59 Albi-le-Séquestre, Tarn. Fouga Magister démilitarisé. Vol Albi-Gaillac. Après une manœuvre verticale, l’avion qui vole à faible hauteur, effectue 2 tonneaux, heurte le sol dans un champ à 1,5 km au nord de l’aérodrome et prend feu. Le cratère d’impact est de 2 m de diamètre sur une profondeur de 20 cm. Les moteurs et les débris de l’avion sont projetés à 25 m autour du point d’impact. L’épave est en partie brûlée. Vitesse estimée lors de l’impact 400 km/h. Le pilote est tué.
=> 103 km Golfech (centrale nucléaire)
=> 105 km Malvési (cycle du combustible)
24 septembre 2009 60 Perpignan, Pyrénées-Orientales. Rafale. Mission d’essai. Marine nationale. Deux Rafales s’abîment simultanément en Méditerranée à une trentaine de kilomètres à l’est de Perpignan, à la suite d’une collision supposée. L’un des pilotes est récupéré.
=> 63 km Malvési (cycle du combustible)
8 avril 2010 61 Orléans, Loiret. Mirage F 1. Mission d’entraînement. Armée française. L’avion s’écrase sur un champ près d’une autoroute, à quelques kilomètres de la base aérienne d’Orléans. Le pilote a pu s’éjecter. L’incendie est éteint par les pompiers.
=> 33 km St-Laurent-des-Eaux (centrale nucléaire)
=> 56 km Dampierre-en-Burly (centrale nucléaire)
13 avril 2010 62 Orange Plan de Dieu, Vaucluse. Alphajet.   Vol d’entraînement de la Patrouille de France. Armée de l’Air. Un Alpha Jet se crashe à proximité de l’aérodrome alors qu’il s’est éloigné du groupe. Son pilote, qui s’est éjecté à 20 m du sol, est légèrement blessé.
=> 18 km Marcoule (complexe nucléaire)
=> 23 km Tricastin (complexe nucléaire)
11 mai 2010 63 Pouydesseaux, Landes. Mirage. Mission non armée.   Armée de l’Air. L’avion s’est écrasé sur une zone boisée, à l’approche des pistes de la base de Mont-de-Marsan. Le pilote, qui a pu s’éjecter à temps, souffre de légères blessures.
=> 16 km Mont-de-Marsan (INBS)
1er mars 2011 64 Saint-Oradoux-Près-Crocq, Creuse. Mirage 2000. Mission d’entraînement au vol de nuit. Armée de l’air. L’avion disparaît des écrans radar alors qu’il effectuait une mission d’entraînement au vol de nuit en très basse altitude. Il s’écrase près d’un étang. L’épave principale s’enfonce de plusieurs mètres sous terre. Les débris sont dispersés sur plusieurs hectares. Les 2 membres d’équipage sont tués.
=> 130 km Avord
(INBS)
=> 148 km Civaux (centrale nucléaire)
6 août 2011 65 6 août 2011. Champs-de-la-Pierre, Orne. Fouga Magister démilitarisé. Vol privé. L’avion s’écrase dans un champ près de Champs-de-la-Pierre. Il se rendait à Angoulême pour participer au meeting aérien de Mainfonds Les deux occupants sont décédés. Les raisons de l’accident sont encore inconnues. D’après les photos disponibles, les débris de l’appareil sont dispersés sur une très grande surface.
=> 69 km Caen (Accélérateur de particules GANIL)
24 août 2012 66 Solemont, Doubs, Franche-Comté. Pilatus PC-12. Un avion d’affaire s’écrase sur le plateau de Solemont. Ses 3 passagers suisses et son pilote décèdent dans l’accident. Selon les premiers éléments, l’avion aurait commencé à se disloquer en vol, un morceau de l’aile droite de 50 cm est en effet tombé à 10 km du crash à Pierrefontaine-lès-Blamont. Certains témoins affirment que la foudre est tombée sur l’avion mais selon le vice-procureur « les experts de la gendarmerie sont unanimes, la foudre n’a jamais fait tomber un avion ». Vitesse estimée au moment du crash : 500 km/h

=> 55 km Luxeuil-Saint-Sauveur (INBS)
=> 90 km Fessenheim (centrale nucléaire)

3 octobre 2012 67 Froideconche, Haute-Saône. Mirage 2000-5. Mission d’entraînement. Armée de l’air. L’avion s’écrase dans la région des « Mille Etangs ». Le pilote taïwanais décède dans le crash. Des précautions sont prises pour limiter le déversement des 7.000 litres de kérosène dans l’étang à proximité. Selon le préfet de Haute-Saône, « il y a une légère pollution de kérosène dans cet étang mais elle est limitée et relativement facile à isoler ».

=> 2-3 km Luxeuil-Saint-Sauveur (INBS)
=> 85 km Fessenheim (centrale nucléaire)

9 novembre 2012 68 Trélans, Lozère. CASA C-295. Un avion de fret militaire algérien transportant du papier fiduciaire servant à la fabrication de billets de banque au profit de la Banque d’Algérie s’écrase dans un champ à proximité de Trélans. Les 6 personnes à bord – 5 militaires et un représentant de la Banque d’Algérie – meurent dans l’accident. La boîte noire est localisée. Déjà en juillet, dans le sud de la France, le crash d’un hélicoptère Cougar avait causé la mort de ses 6 passagers.

=> 128 km de Pierrelatte (complexe nucléaire)
=> 142 km de Malvési (cycle du combustible)
=> 183 km de Golfech (centrale nucléaire)

5 juin 2013 69 Montcourt, Haute-Saône, Mirage 2000-5. Exercice d’entraînement. Armée de l’air. Un oiseau est aspiré dans la turbine de l’avion une quinzaine de minutes après son décollage de la base aérienne de Luxeuil-Saint-Sauveur. Le pilote s’éjecte et l’avion s’écrase dans un champ à 500 mètres du village de Montcourt. L’avion prend feu. Armé d’obus, un périmètre de sécurité est rapidement mis en place et des gendarmes et des militaires sont dépêchés sur zone. Le pilote est légèrement blessé à la jambe. On retrouve les réservoirs de kérosène dans le département voisin des Vosges. Le militaire les avaient largués avant de s’éjecter comme le préconise la procédure.

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© Photo SDIS 70=> 28 km de Luxeuil-Saint-Sauveur (INBS)


=> 120 km de Fessenheim (centrale nucléaire)

12 mai 2014 70 Les Baroches. Meurthe-et-Moselle. Mirage 2000. Il venait de Luxeuil-les Bains (Haute-Saône). Le pilote a réussi à s’éjecter, il est indemne. Les raisons du crash ne sont pas encore connues.

=> 33 km de Cattenom (centrale nucléaire)

4 août 2014 71 Viens. Vaucluse. Mirage 2000B. Mission d’entraînement. L’avion s’est écrasé dans une zone vallonnée et inhabitée. Les 2 pilotes se sont éjéctés.
=> 25 km de Cadarache (complexe nucléaire et INBS)
10 décembre 2014 72 Vouvray. Indre et Loire. Alpha Jet. Exercice d’entraînement de nuit. Un incident technique serait à l’origine du crash. Le pilote et l’élève pilote ont dirigé l’avion vers ce qu’ils croyaient être une zone non habitée et se sont éjectés. L’avion s’est écrasé sur un foyer accueillant des adultes handicapés. L’un d’entre eux décède et 5 autres sont blessés dont un gravement.
«Cela fait des années qu’on alerte les pouvoirs publics sur les risques d’accident d’avion autour de la base. Il faut vivre ici pour comprendre: au fil des années, l’agglomération de Tours s’est rapprochée de la BA 705, au point que la base est quasiment en centre-ville!», dénonce Christine Blet, présidente du Mouvement de lutte contre les nuisances aériennes de Tours dans Le Parisien.
Le BEA enquête.=> 50 km de Chinon (centrale nucléaire)
24 mars 2015 73 Barcelonnette, Alpes-de-Haute-Provence. Un airbus A320 de la compagnie Germanwings s’écrase dans le massif des 3 Evêchés, au sud-ouest de Barcelonnette. L’avion de la filiale low cost de la Lufthansa reliait Barcelone à Düsseldorf ; il avait décollé depuis 1 heure. Le co-pilote alors seul dans la cabine de pilotage a sciemment dirigé l’appareil sur la montagne. Vitesse estimée au moment du crash : 700 km/h. Les 150 passagers et membres d’équipage sont morts sur le coup.

A320 Germanwings, communiqué du 9 avril 2015

=> 77 km de Cadarache (complexe nucléaire et INBS)

14 octobre 2015 74 Glamondans, Doubs. F-18. Il venait de Payerne (Suisse). L’appareil suisse a “soudainement perdu de l’altitude” alors qu’il survolait la région de Besançon dans le cadre d’un entraînement. Le pilote, 38 ans, réussit à s’éjecter et à crasher l’avion dans un champ à la limite du village.

=> 60 km de Luxeuil-Saint-Sauveur (INBS)
=> 110 km de Valduc (INBS)

 

Conclusion

Les crashs aériens se caractérisent par des projections et des dispersions de débris lourds et tranchants. Ils sont suivis d’incendies. Les effets thermiques s’ajoutent à l’impact principal. Cet impact provoque souvent un cratère. La dispersion des déchets peut couvrir plusieurs centaines de m2 ou quelques hectares. Des efforts de prévention à l’égard des crashs aériens sont constatés dans l’architecture et l’ergonomie des réacteurs EPR dits de 3ème génération.

Pour les réacteurs de 2ème génération dont l’exploitation en France pourrait être prolongée voire doublée, la situation au regard des chocs avec des avions et de leurs effets sur les piscines de combustibles, les circuits de refroidissement ou les groupes électrogènes de secours posent de nombreuses questions de fiabilité aujourd’hui sans réponse claire de la part des exploitants et des autorités de sûreté.

Les vieux réacteurs de recherche, les installations d’irradiation, les unités du cycle du combustible, les entreposages hors de centrales nucléaires des combustibles irradiés et des déchets vitrifiés sont démunis de dispositifs constructifs vis-à-vis des risques aériens. En général, pour cette dernière catégorie d’INB, la question est plutôt de savoir si les toitures peuvent résister à la pression d’importantes chutes de neige. Les facades des bâtiments seraient éventrées par les percussions de la plupart des avions précités.

Le trafic aérien de passagers et de fret est en développement de même que le trafic d’avions de loisir ou d’affaire plus lourds et plus rapides que les Learjet et Cessna pris en référence pendant la décennie 70-80 pour la construction des réacteurs en activité en France, en Belgique et en Europe. Les drones s’installent aussi dans la technologie aérienne. De plus, une partie de l’aviation commerciale est gagnée par le gigantisme, comme le transport maritime.

La France est à la fois un carrefour aérien et un bastion nucléaire civil et militaire. Les travaux à venir sur la résistance des installations nucléaires à des attaques aériennes d’origine accidentelle ou terroriste doivent clarifier les risques, définir toutes les solutions à mettre en œuvre quand elles sont possibles, dissiper les prétendus secrets et informer les populations.

La France vient de proposer à la Suisse l’accès à ses bases aériennes des Rafale dont l’armée helvétique pourrait se doter. Exactement le type de mesure propre à augmenter des risques déjà significatifs.

 

Sources

Belgique
« Crash d’un avion militaire près de Furnes », RTL Info Belgique, 17 juin 2010.
« Un F 16 s’abîme en mer du Nord : le pilote tué », La libre Belgique, 19 septembre 2005.
Vox Magazine, édition du 15 février 2004.
« Crash en plein ciel », La Dernière Heure, 10 décembre 2003.
« 325 kilos de ferraille s’écrasent derrière un garage de Montignies-sur-Sambre », Ailes militaires belges, 21 février 2006.
« Trente et un chasseurs F-16 en bout de course », Ailes militaires belges, 16 février 2006.
« La Belgique place ses avions de transport militaires sous l’autorité de l’EATC (European Air Transport Command), Ailes militaires belges, 28 avril 2011.

France
Décision n° 2012-DC-0254 de l’Autorité de Sûreté Nucléaire du 5 janvier 2012 établissant la liste des installations nucléaires de base au 31 décembre 2011.
Loi n° 2006-686 du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire.
Demande d’autorisation de création. EPR Flamanville, 2006.
La radioactivité naturelle technologiquement renforcée – Robin des Bois – décembre 2005.
Radiation and Nuclear Safety Authority – STUK – Safety Assessment. 21 janvier 2005.
Deterring Terrorism : aircraft crash impact analyses demonstrate nuclear power plant’s structural strength, Nuclear Energy Institute USA, December 2002.
Les centrales nucléaires dans le monde. Elecnuc. CEA.

Bureau Enquête Accident Défense.
Rapports publics d’enquêtes techniques disponibles sur http://www.defense.gouv.fr/
BEAD-air-M-2008-014-A – Evènement du 1er octobre 2008.
BEAD-air-A-2008-009-A – Evènement du 11 juin 2008.
BEAD-air-M-2008-005-A – Evènement du 21 mars 2008.
BEAD-air-A-2008-001-A – Evènement du 12 février 2008.
BEAD-air-A-2007-023-A- Evènement du 6 décembre 2007.
BEAD-air-M-2006-016-A – Evènement du 24 août 2006.
BEAD-air-A-2006-012-A – Evènement du 29 mai 2006.
BEAD-air-A-2006-004-A – Evènement du 27 février 2006.
BEAD-air-A-2006-005-I – Evénement du 7 mars 2006.
BEAD-air-S-2005-015-A – Evènement du 20 août 2005.
BEAD-S-2005-011-A – Evènement du 19 juillet 2005.
BEAD-C-2005-004-A – Evènement du 4 avril 2005.
BEAD-Air-A-2004-020-A – Evènement du 26 août 2004.
BEAD-air-X-2004-018-A – Evènement du 23 août 2004.
BEAD-Air-A-2004-016-A – Evènement du 1er juillet 2004.
BEAD-A-2004-014-A – Evènement du 9 juin 2004.
BEAD-A-2004-001-A  – Evènement du 8 janvier 2004.
BEAD-Air-A-2003-027-A – Evènement du 17 décembre 2003.
BEAD-A-2003-007-A – Evènement du 10 mars 2003.

Rapports civils

Rapport sur l’accident survenu le 6 décembre 2008 à Albi (81) à l’avion CM170 Fouga Magister immatriculé F-AZKH, Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la sécurité de l’aviation civile.
Rapport sur l’accident survenu le 27 novembre 2008 au large de Canet-Plage (66) à l’Airbus A320-232 immatriculé D-AXLA exploité par XL Airways Germany, Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la sécurité de l’aviation civile.
Rapport sur l’accident survenu le 25 juillet 2000 au lieu-dit La Patte d’Oie de Gonesse (95) au Concorde immatriculé F-BTSC exploité par Air France, Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la sécurité de l’aviation civile.
Rapport relatif à l’abordage survenu le 30 juillet 1998 en baie de Quiberon (56) entre le Beech 1900D immatriculé F-GSJM exploité par Proteus Airlines et le Cessna 177 immatriculé F-GAJE, Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la sécurité de l’aviation civile.
Rapport de la commission d’enquête sur l’accident survenu le 20 janvier 1992 près du Mont Sainte-Odile (Bas Rhin) à l’Airbus A 320 immatriculé F-GGED exploité par la compagnie Air Inter, Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la sécurité de l’aviation civile.
Commission d’Enquête sur l’accident survenu le 10 avril 1989 près de Valence, commune de Léoncel (26), de l’avion FH 227, immatriculé F-GGDM, exploité par la compagnie Uni-Air International, Journal Officiel du 26 septembre 1990.
Commission d’Enquête sur l’accident survenu le 26 juin 1988 à Mulhouse-Habsheim (68) à l’Airbus A 320, immatriculé F-GFKC, Journal Officiel du 24 avril 1990. + http://www.crashdehabsheim.net/l%27historique.htm
Commission d’Enquête sur l’accident survenu le 21 décembre 1987 à Eysines (33) au Brasilia EMB 120, immatriculé F-GEGH., Journal Officiel du 3 août 1989.
Commission d’Enquête du l’accident survenu près de Rodez le 28 janvier 1979 au Fokker 27 immatriculé F-BYAH de la Société U.A.R., Journal Officiel du 21 janvier 1981.
Rapport final de la Commission d’Enquête sur l’accident de l’avion D.C. 10 TC-JAV des Turkish Airlines survenu à Ermenonville le 3 mars 1974, Journal Officiel du 12 mai 1976.
Vickers Vanguard 952, G-AXOP Report on the accident at Hochwald/Solothurn, Switzeland on 10 April 1973. Department of Trade Accident Investigation Branch. Report 11/1975.
Rapport final de la Commission d’Enquête sur la collision du DC 9 EC-BII de la Compagnie Iberia et du Coronado EC-BJC de la Compagnie Spantax (Région de Nantes 5 mars 1973), Journal Officiel du 1er mars 1975.

Presse
« Deux morts dans le crash d’un Fouga Magister », L’ écharpe blanche, 6 août 2011.
« Un triangle des Bermudes en France », La Montagne, 22 mai 2011.
« Mirage nucléaire retrouvé en Creuse : les premiers témoignages des riverains », La Montagne, 3 mars 2011.
« Disparition de l’équipage du Mirage 2000N: les investigations se poursuivent », communiqué du Ministère de la Défense, 3 mars 2011.
« Un Mirage F1 s’écrase près d’Orléans », LCI/TF1, le 8 avril 2010.
« Crash d’un Mirage 2000 dans les Landes », Opex 360, 11 mai 2010.
« Crash de l’Alphajet près d’Orange, le pilote toujours hospitalisé », La Provence, 15 avril 2010.
« Crash des deux Rafale. Une collision ou un choc, selon Morin », Le Télégramme, 25 septembre 2009.
« Deux Rafale se sont abîmés en Méditerranée » Le Monde avec AFP et Reuters, 24 septembre 2009.
« Un malaise à l’origine du crash du Fouga Magister », La Dépêche, 22 août 2009.
«  3 morts et 4 disparus dans le crash d’un Airbus A320 au large de Perpignan », L’Express, 27 novembre 2008.
« Un Super Etendard s’abîme en mer : le pilote est sauf », Le Télégramme, 22 mars 2008.
« Un Mirage 2000N s’écrase de nuit en mer », 13 février 2008, Mer et Marine.
« Crash du Rafale : le pilote est décédé », Le Post, 7 décembre 2007.
« Les principaux accidents de bombardiers d’eau », Le Nouvel Observateur, 1er août 2005.
« Deux morts dans l’accident d’un Tracker en Ardèche », Reuters, 20 août 2005.
« Crash dans le 34 » forum TSF70 citant le Midi libre, 15 août 2005.
« Incendie dans le Var : un pilote rescapé », Jeunes Ailes, 19 juillet 2005.
« Recherches après le crash », Sud Ouest, 12 mai 2003.
« Concern over risk to nuclear power plants », The Independent, 3 January 1989.
« Nucléaire : quand le danger vient du ciel », Journal du Dimanche, 3 avril 1988.
« En RFA, les avions volent bas », Libération, 1er avril 1988.
« Vives protestations après la chute d’un Mirage F1 français », Le Monde, 1er avril 1988.
L’Express, semaine du 11 au 17 juin 1973, n°1144.

Sites internet
Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire http://www.hctisn.fr/
AirSafe http://www.airsafe.com/
Aviation Safety Network. http://aviation-safety.net/
Forum Aviation Militaire http://forum.aviationsmilitaires.net/
Forum 1001 crash http://www.1001crash.com/index.php
French Fleet Air Arm http://www.ffaa.net/
Net Pompiers http://www.netpompiers.fr/

 

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Janvier 2012 – mise à jour octobre 2015.

 

 

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