PCB, dioxines et autres persistants

Ces migrants clandestins invisibles, inodores et invasifs font des voyages court ou long courrier et s’accumulent là où ils n’étaient pas attendus, dans les sédiments, les réservoirs des barrages, le règne animal et le règne végétal, les sols et les masses d’eau et le lait des mammifères. Ils proviennent le plus souvent d’applications industrielles, agricoles, domestiques et bureautiques. En fin de vie et hors de contrôle, ils pourrissent la nôtre, celle des baleines et des vaches dans les prairies.

Une vague de PCB dans le Bassin de la Meuse

16 févr. 2024

Mises à jour disponibles en bas de page

Le mardi 6 février 2024 à Marbehan (Belgique), suite au vol de cuivre dans 4 transformateurs appartenant à INFRABEL, exploitant du réseau ferroviaire en Belgique, 17.000 litres d’huiles contaminées aux PCB (PolyChloroBiphényles) ont été déversés dans la rivière Mellier affluent de la Rulle et sous-affluent de la Semois.
La Semois se jette dans la Meuse à Monthermé en France. La Semois et la Meuse hébergent en particulier des barbeaux, des anguilles, des carpes, des vairons et des tanches qui sont des espèces fortement bioaccumulatrices de PCB. Les poissons ne connaissent pas les frontières. Le franco-belge ne fait pas partie de leur code. Pour eux, la Meuse, la Semois et ses affluents sont un habitat continu.

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Note d’informations n°2 sur le rapport PFAS

20 avril 2023

Note d’informations n°2 sur le rapport PFAS

Le rapport “Analyse des risques de présence de per- et polyfluoroalkyles (PFAS) dans l’environnement” (1) enfin publié le 14 avril 2023 dit que le sujet des pesticides potentiellement concernés est très mal documenté “ce qui justifierait la mise en place d’une enquête auprès des fabricants”. Robin des Bois remarque d’ores et déjà que l’ECHA (Agence européenne des produits chimiques) dans son document sur la restriction des utilisations des PFAS (2) et en particulier dans l’Annexe (3) cite dans les catégories Biocides et Pesticides 49 substances actives approuvées par l’Union européenne et couvertes par la définition actuelle des PFAS (listes ci-dessous). Pour les pesticides, l’ECHA estime à 5479 tonnes par an la quantité de PFAS utilisée chaque année dans l’Union européenne. L’interdiction des PFAS dans les pesticides reviendrait à retirer du marché 200 produits, ce qui n’est pas à ce stade préconisé par l’ECHA.

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Le rapport PFAS enfin libéré

14 avril 2023

Le rapport PFAS enfin libéré

Le rapport “Analyse des risques de présence de per- et polyfluoroalkyles (PFAS) dans l’environnement” vient d’être publié sur le site de l’IGEDD (Inspection Générale de l’Environnement et du Développement Durable). Ce rapport est finalisé depuis le mois de décembre 2022 et Robin des Bois en a demandé à plusieurs reprises la publication.

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PFAS – Robin des Bois demande la publication du rapport commandé par Mme Pompili

23 févr. 2023

PFAS – Robin des Bois demande la publication du rapport commandé par Mme Pompili

Par courrier de ce jour (cf. ci-dessous), Robin des Bois a demandé au ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, M. Béchu, la publication immédiate du rapport sur les PFAS (substances per et polyfluoroalkylées) commandé le 8 février 2022 par Mme Pompili, alors ministre en exercice, au Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (devenu IGEDD). La lettre de mission est en lien (pdf).

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Voulez-vous des coquelicots ?

30 mars 2020

Voulez-vous des coquelicots ?

Lancée il y a deux ans par Fabrice Nicolino, journaliste et écrivain, la campagne « Nous voulons des coquelicots » a d’ores et déjà reçu plus d’un million de signatures d’approbation (pour signer l’appel Stop Pesticides, cliquez ici).

A vous qui êtes derrière les carreaux ou les barreaux, Robin des Bois offre des coquelicots dans les champs, au bord de la mer, dans des paysages enchanteurs, sous des ciels sans kérosène, des coquelicots fédérateurs peints et adorés par des artistes de tous les temps et de tous les continents.

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Les Flexi PCB

1 sept. 2016

Les Flexi PCB

Les PCB (Polychlorobiphényles) ne nuisent plus gravement à la santé. Ils ont été utilisés entre 1930 et 2000 dans les transformateurs électriques et des produits de consommation courante. Le Ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire est à la barre. Il pilote une simplification réglementaire. A son instigation, les autorités françaises vont porter au niveau de la Commission Européenne le doublement de la teneur maximale admissible de PCB dans les poissons sauvages d’eau douce. Elle est actuellement de 125 milliardièmes de g par gramme de chair (125 ng/g), elle passerait à 250 et permettrait ainsi de raccourcir la liste douloureuse des cours d’eau et des lacs frappés par des interdictions de consommation et de commercialisation de plusieurs espèces de poissons.

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7ème Atlas des sites terrestres pollués aux PCB – mise à jour avril 2016

29 avril 2016

Site en moins : la mention de pollution des sols ou des nappes par les PCB dans les fiches Basol a disparu depuis la 7ème édition de l’Atlas de Robin des Bois et cette information a été considérée comme plausible.

Site en plus : site qui n’était pas mentionné comme pollué par les PCB dans la base de données Basol lors de la 7ème édition de l’Atlas de Robin des Bois, ou lieu d’un accident ayant entraîné une pollution aux PCB (accident répertorié dans la base de données Aria ou dans la presse locale).

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La Ferme Ta Gueule

23 févr. 2015

La famille De Smet à Forges-les Bains (Sud de Paris, Essonne) s’occupe depuis 2 ans de 120 morts-vivants. Ses appels à l’aide ne sont pas entendus

Depuis le 14 février 2013, le troupeau, contaminé par les PCB, est mis sous séquestre par arrêté préfectoral.

Depuis 2 ans, l’exploitation agricole de la famille De Smet est paralysée et pénalisée par la charge financière et morale de l’entretien d’un troupeau qu’il est impossible sous quelque forme que ce soit de commercialiser.

Le troupeau en est arrivé là en broutant et en s’abreuvant dans une prairie humide de 12 hectares bordée par la Prédecelle, une rivière de 19,1 km de long. La Prédecelle est au moins contaminée jusqu’à 6,5 km en aval. Les communes de Forges-les-Bains, Briis-sous-Forges et l’étang de Vaugrigneuse sont touchés. Des enquêtes administrative et judiciaire sont en cours pour déterminer l’origine de l’intoxication du cheptel. Depuis 2 ans elles n’aboutissent officiellement à rien.

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Déchets australiens : divergence entre Robin des Bois et le Ministère de l’Ecologie

22 juil. 2014

Robin des Bois déplore que le Ministère de l’Ecologie ait décidé de refuser d’importer 132 t de déchets chimiques en provenance de Sydney, Australie.

L’ONG a travaillé pendant de longs mois avec Orica détenteur des déchets et avec Trédi éliminateur de déchets dangereux pour mettre au point un modus operandi susceptible de débloquer une situation inextricable en Australie et de réduire au maximum les risques du transport maritime.

Malheureusement, le Ministère de l’Ecologie rejoignant les amalgames et les caricatures des écolos français et internationaux n’a pas voulu prendre en compte les avantages du scénario préfiguré par Robin des Bois, Orica et Trédi (Cf « Le point de vue de Robin des Bois sur l’importation de déchets HCB en provenance d’Australie», 16 juin 2014).

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Le point de vue de Robin des Bois sur l’importation de déchets HCB en provenance d’Australie

16 juin 2014

Note d’information

Robin des Bois a été consulté par Orica au sujet de l’éventuel traitement dans l’incinérateur Trédi de Salaise-sur-Sanne (38) des déchets de HCB entreposés depuis 1991 sur le site de Botany, à 8 km de Sydney. Deux représentantes de Robin des Bois sont allées sur place à la fin de l’année 2013 afin de comprendre pourquoi un industriel implanté en Australie, pays économiquement développé, souhaite exporter ses déchets à 17.000 km.

Il a été constaté que les 13.800 tonnes de déchets étaient stockées au centre d’un milieu urbanisé. Le stockage de Botany est exposé aux agressions externes d’origine naturelle ou industrielle.
Les teneurs en HCB des déchets vont de 0,003% à 89%. Certains d’entre eux exigent un reconditionnement tous les 4 à 5 ans. Ces opérations augmentent d’environ 2% par an en moyenne le poids total des déchets. Le stock est historique ; il n‘y a plus de production de déchets HCB en Australie.

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