Panique dans les nids en Normandie
La Région Normandie et le Comité du Débarquement programment dans la nuit du 1er juin 2024 une guerre du feu sur 95 km de littoral entre Sainte-Mère-Eglise (Manche) et Ranville (Calvados). Les plages d’Utah Beach, d’Omaha Beach, de Gold Beach, de Juno Beach et de Sword Beach seront embrasées par 19 feux d’artifices synchronisés. La commémoration du 80ème anniversaire du D-DAY n’a rien de pacifique
Les pis sur terre
Salon International de l’Agriculture – Communiqué n°2
Irréductible, Marie 72 ans ne laisse pas tomber ses vaches laitières normandes
C’est immuable, chaque jour, à 6 h et à 18 h Dyna, (parce que sa mère s’appelait Dynamite) vient prendre place dans l’une des deux stalles de la petite machine à traire pétaradante, qui en hiver, est installée dans la cour à proximité de l’étable dans laquelle, elle et ses 8 copines passent la nuit. Le petit cheptel de vaches, toujours normandes depuis 3 générations, a passé la journée juste à côté, dans un champ, à manger l’herbe du Val de Saire, situé entre terre et mer au nord-est du Cotentin. 16 h 30, Marie commence un va-et-vient de brouettes chargées de betteraves locales coupées en lamelles. 9 vaches, 9 tas sont déposés dans les mangeoires de Dyna, Fauvette, Frégate ou encore des 2 Mésanges. Toutes ont entendu le bruit de la machine à couper les betteraves et s’approchent de la barrière que va ouvrir Marie. « C’est l’appel de la betterave », explique Marie, avec malice. Fauvette prend la tête du troupeau et toutes partent en file indienne, au parfum de la suite du programme. Aussitôt arrivées dans la grange, les 9 têtes plongent dans les mangeoires et s’ensuit alors une séance de déglutition impressionnante. « Ça gloutonne dur ». Pendant ce temps-là, Marie s’affaire autour de sa machine à traire ambulante achetée en 2000 et qui en été, attelée à un petit tracteur, sillonne les routes et chemins qui mènent aux petites parcelles ceintes de murets en granite et de haies d’épines. Marie est seule, à la tête d’une petite exploitation d’une dizaine d’hectares.
Le mal en mer
Salon International de l’Agriculture – Communiqué n°1
L’Al Kuwait était en escale technique au Cap, Afrique du Sud, les 19 et 20 février 2024. Il transporte 19.000 bovins. Il a quitté le Rio Grande do Sul, Brésil, le 9 février, à destination d’Umm Qasr en Irak. Dès que l’Al Kuwait s’est approché du Cap, une odeur de mort a envahi la métropole. Les agents de la SCPA (Society for the Prevention of Cruelty to Animals) sont montés à bord et ont constaté que les animaux étaient blessés, souffrants, enlisés dans les litières et leurs excréments. Quelques-uns étaient déjà morts. Plusieurs ont été euthanasiés à la demande des vétérinaires sud-africains. Les cadavres n’ont pas été débarqués.
La concertation muselée !
Coup de théâtre au Conseil Supérieur de la Prévention des Risques Technologiques (CSPRT).
De 9h30 à 11h, la séance du mardi 12 décembre 2023 devait être consacrée à l’examen d’un projet d’arrêté relatif aux prescriptions générales applicable aux incinérateurs de cadavres d’animaux de compagnie. Elle était programmée depuis plusieurs semaines. Tous les agendas étaient bloqués dont celui de Robin des Bois.
A 9h15, la Direction Générale de Prévention des Risques (DGPR) a été obligée de retirer l’examen du projet à la demande du cabinet du Ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires. INCINERIS et FUNECAP, les principaux acteurs de la filière Pompes Funèbres Animalières, sont vent debout contre ce projet et quelques minutes avant son examen, ils ont eu sa peau en exerçant des pressions au plus haut niveau.
Les pestiférées d’Ouessant
Un troupeau de 100 à 150 chèvres sauvages est accusé par certains de dévaster l’île d’Ouessant. En conséquence, hier, mercredi 5 juillet 2023, un premier transfert par camion bétaillère puis bateau a été réalisé à destination annoncée d’un élevage des Monts d’Arrée.
La bétaillère routière d’une capacité maximale de 20 à 30 caprins ou ovins transportait au départ d’Ouessant environ 80 chèvres.
Corrida : la reine psychotoxique
Robin des Bois veut l’abolition de la mort des taureaux dans les corridas. Chaque année en France 1000 taureaux par an meurent lentement sous les banderilles et les acclamations dans cette fête du sang. La honte!
Dans l’Atlas de la France toxique écrit par Robin des Bois, illustré par Julien Perreaut et publié chez Arthaud en 2016, le chapitre “Corrida : la reine psychotoxique” p. 96 est d’une terrifiante actualité.
Les champs maudits – n°1 (grippe aviaire)
La grippe aviaire progresse dans le Grand Ouest. 20 à 30 millions d’animaux contaminés par la grippe aviaire ou susceptibles de l’être ont déjà été tués. La Bretagne est menacée.
La gestion des cadavres et de la nécromasse déclenche des risques sanitaires et environnementaux sur le long terme. La traçabilité des fosses communes est indispensable mais elle n’est pas codifiée. Comme d’habitude, la faune sauvage est accusée d’être responsable de la calamité. Mais en Vendée, le réseau spécialisé SAGIR (Surveiller pour Agir) n’a constaté aucune mortalité attribuable à la grippe aviaire parmi les oiseaux sauvages tandis que 500 élevages concentrationnaires sont touchés et sacrifiés.
Comme des bêtes dans les bateaux-poubelles
Le rapport “78 bétaillères maritimes agréées par l’UE”, rédigé par Robin des Bois en partenariat avec Animal Welfare Foundation et Tierschutzbund Zürich est plus qu’accablant. Il est tranchant.
Le tour de la Med en 92 jours et 12.000 km
A veau-l’eau
Mise à jour le 16 mars
Après avoir quitté les eaux grecques, l’Elbeik a longé la côte sud de la Sicile puis dépassé la Sardaigne. Il suivait un cap nord-ouest qui devait le ramener à Tarragone, son port de départ le 18 décembre. Dans la matinée du 14 mars, il a infléchi son cap pour se mettre au mouillage sur la côte sud de l’île de Minorque. Il est toujours en attente d’ordre. Aucune nouvelle destination n’est annoncée. Ça fait 89 jours que l’Elbeik, ses 1776 veaux et son équipage ont quitté Tarragone.