Feux en cours dans les forêts autour de Tchernobyl
Rappel du communiqué de Robin des Bois du 25 avril 2015
Tchernobyl: 29 bougies et un incendie
Les forêts autour de Tchernobyl sont envahies par la broussaille faute d’entretien et à cause des taux élevés de radiation qui sont considérés comme un frein à la décomposition des végétaux. La zone est interdite pour les humains, elle est propice pour les incendies.
Un incendie non maîtrisé dans les forêts contaminées ne serait pas une catastrophe comparable en terme d’impact sanitaire et environnemental à Tchernobyl 1986 ou à Fukushima mais il pourrait être considéré comme un « accident grave » dans l’échelle INES (Échelle internationale des événements nucléaires) en prenant seulement en compte la redistribution atmosphérique du Césium 137. Si les incendies actuels ou futurs s’approchaient à quelques kilomètres du réacteur accidenté, la remobilisation des particules de plutonium et d’américium 241 aggraverait les conséquences.
L’urgence d’une convention internationale pour la protection des forêts
Robin des Bois souhaite qu’à l’occasion du G7 de Biarritz, la France jette les bases d’une Convention internationale sur la protection des forêts permettant d’identifier les causes locales et les effets transfrontières des incendies de forêts et des autres couverts végétaux, de quantifier au fil des années l’évolution des superficies touchées et d’échanger entre les Etats-parties des informations sur les moyens disponibles ou à développer pour prévenir et combattre ce fléau mondial touchant à la fois la santé des populations et la biodiversité.
Feux d’artifice : il suffira d’une étincelle
A trois jours du 14 juillet, villes et villages français mettent la touche finale aux préparatifs de la fête nationale et notamment au clou du spectacle, le feu d’artifice.
Halte au feu !
La France est aussi sur la liste rouge. Du 1er mai au 8 juillet 2017, au moins 175 incendies de forêt, de maquis, de broussailles et de cultures avaient déjà brûlé 2000 ha en métropole et en Corse.
Seulement 2 incendies sont attribués sans certitude à la foudre. Les mégots, les barbecues, le vandalisme, la pyromanie, le défaut d’entretien des engins agricoles, les bivouacs et feux de camp, la circulation routière et forestière sont les principales causes des départs de feu.
L’armée en terme de superficie endosse jusqu’alors le maillot rouge :
– incendie de 350 ha de maquis à Bonifacio en Corse à partir d’un terrain militaire où des fusées de détresse étaient en cours de destruction.
– incendie de 500 ha sur le champ de tirs de Captieux en Gironde déclenché par le tir d’un missile air-sol.
– incendie de 250 ha dans le camp militaire de Suippes dans la Marne où sont stockées 350 t de munitions chimiques.
Abandon de la Taxe Nutella
Les orangs-outans remercient chaleureusement les députés français.
Voir aussi :
Une tartine d’orang-outan, 14 mars 2016
Extraits du bulletin de Robin des Bois « A la Trace » sur les orangs-outans et les plantations de palmiers à huile (mars 2016)
Une tartine d’orang-outan
Les boniments et les auto-félicitations de la Table ronde pour une huile de palme durable sont malheureusement consolidés par des appréciations flatteuses des coachs de la prescription environnementale.
L’hégémonie et l’impérialisme tropical de l’huile de palme et des palmiers à huile sont une catastrophe pour la biodiversité animale et végétale.
Incendie, pollution atmosphérique, défrichage, chasse aux orangs-outans et demain aux chimpanzés, abus d’eau et de poisons chimiques, telle est la vrai traçabilité de l’huile de palme.
Tchernobyl : 29 bougies et un incendie
Les forêts autour de Tchernobyl sont envahies par la broussaille faute d’entretien et à cause des taux élevés de radiation qui sont considérés comme un frein à la décomposition des végétaux. La zone est interdite pour les humains, elle est propice pour les incendies.
Un incendie non maîtrisé dans les forêts contaminées ne serait pas une catastrophe comparable en terme d’impact sanitaire et environnemental à Tchernobyl 1986 ou à Fukushima mais il pourrait être considéré comme un « accident grave » dans l’échelle INES (Échelle internationale des événements nucléaires) en prenant seulement en compte la redistribution atmosphérique du Césium 137. Si les incendies actuels ou futurs s’approchaient à quelques kilomètres du réacteur accidenté, la remobilisation des particules de plutonium et d’américium 241 aggraverait les conséquences.
Incendies en Russie
Eté 2012. Les feux de forêt se développent en Sibérie. La région de Tomsk est touchée. Un des foyers est situé à 28 km au Nord du site nucléaire de Tomsk 7, dans le secteur impacté par l’accident majeur survenu en 1993 (1). Les flammes remobilisent la radioactivité résiduelle accumulée sur les sols, dans les arbres et dans les tourbières et les fumées la transportent sur de longues distances au grè des courants atmosphériques.
En été 2010 et 2011, des incendies de forêts s’étaient déclarés autour du site nucléaire accidenté de Mayak et en 2010 le site secret d’Arzamas 16 avait été encerclé par les feux (2).
Attention au feu
Communiqué GEIDE post-catastrophe et Robin des Bois
Nul ne peut être rendu responsable du déclenchement et des conséquences des tremblements de terre de magnitude importante. Pour les feux de forêt, c’est une autre histoire. Seule la foudre échappe à la responsabilité humaine et dans plus de 9 cas sur 10, l’Homme est à l’origine des feux de forêt.
Les barbecues, les réchauds à gaz, les cigarettes, les incursions en moto, en quad ou autres engins à moteur à explosion, les feux de camp, les feux d’artifice, les déchets combustibles sont autant de risques de départ de feu dans un milieu naturel vulnérable aux incendies. Une étincelle peut embraser des milliers d’hectares et un petit départ de feu peut, en quelques secondes, devenir incontrôlable.
Incendies de forêts : attention, retombées radioactives (bis)
Objet : suite du communiqué du 3 août 2010
Le site Arzamas 16 est menacé par les incendies de forêt depuis la mi-juillet 2010. La localisation des stockages et enfouissements de déchets est inconnue. La gestion actuelle des stockages de plutonium, d’uranium enrichi, des bombes atomiques fait l’objet de communiqués contradictoires. Le site à vocation militaire est en activité depuis 1946. Pendant plus d’un demi siècle, les expériences et activités nucléaires ont marqué le site d’une empreinte indélébile (voir document photographique). L’attaque par le feu des secteurs stratégiques et radioactifs pourrait être un évènement majeur et provoquer une contamination planétaire. L’impuissance du gouvernement russe et des services de secours à prévenir les incendies autour de ce site sensible et à les maîtriser est flagrante.