La souveraineté alimentaire est mise en avant par le Japon, la Norvège, le Danemark et des pays d’Afrique de l’ouest pour justifier la chasse aux baleines.
Elle est aussi mise en avant par la Namibie et le Zimbabwe qui s’emparent d’une période de sécheresse pour justifier une tuerie d’éléphants. La viande sera généreusement distribuée aux populations. Les éléphants du désert de Kunene en Namibie qui sont justement adaptés aux rigueurs des sécheresses extrêmes et les éléphants du Parc national Hwange au Zimbabwe font partie des victimes à abattre et à dépecer. Et l’ivoire, il ira où ?
Une centaine d’ONG transcontinentales et africaines dont Robin des Bois lancent l’alerte. “S’acharner sur la faune sauvage pour nourrir les populations humaines n’est pas soutenable et ne peut pas garantir sur le long terme la sécurité alimentaire à des millions d’êtres humains. La distribution de viande de brousse risque de provoquer une demande qui ne pourra pas être satisfaite et elle va exacerber le braconnage et le trafic illégal”. Lire l’intégralité du courrier (en anglais, pdf).
Eléphants d’Afrique, Namibie, août 2024 © elisabraz
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