Communiqué Modern Express n°3
Les annales montrent que les passagers clandestins candidats à l’immigration cherchent à embarquer dans les ports d’Afrique de l’ouest avec ou sans la complicité des agents portuaires et des équipages pour accéder aux ports d’Europe du nord.
En France, les ports les plus touchés par ces tentatives dont l’issue est souvent tragique sont Marseille, Sète, la Rochelle, Nantes-Saint Nazaire, le Havre et Rouen.
Le port à bois d’Owendo au Gabon d’où est parti le Modern Express est connu pour être un point de ralliement de ressortissants de plusieurs pays d’Afrique de l’ouest cherchant à rejoindre l’Europe.
En 2003, 9 clandestins embarqués à Owendo ont été découverts à bord d’un cargo avant son arrivée dans le port à bois de La Rochelle. En 2004, le cadavre d’un passager clandestin a été retrouvé à Sète écrasé par des grumes dans les cales d’un cargo. La police aux frontières de Marseille intercepte chaque année une cinquantaine de passagers clandestins provenant en particulier d’Afrique de l’ouest.
L’application du code ISPS (International Ship and Port Security) se traduit par l’installation de clôtures et le port obligatoire de badges dans les enceintes portuaires. Si les directions des ports affirment volontiers que le transit des passagers clandestins est de ce fait en voie de réduction, on peut raisonnablement avancer que les filières d’immigration ont su port par port mettre au point des parades d’évitement.
Compte-tenu du dernier port connu en Afrique de l’ouest du Modern Express et de ses ports de destination initiaux, Le Havre et Anvers, Robin des Bois demande aux autorités compétentes une fouille d’urgence du Modern Express pour lever le doute sur la présence à bord de passagers clandestins et s’il en est encore temps pour venir à leur secours.
Imprimer cet article