Sans préjuger des responsabilités dans la collision entre le Cistude et le Bow-Eagle, l’équipage du cargo norvégien ne peut pas ne pas avoir été alerté par l’impact. Le fait qu’il n’ait pas spontanément et immédiatement donné l’alerte suffit à faire peser sur le capitaine du Bow-Eagle des soupçons de malhonnêteté ou d’incompétence.
Pour les besoins de l’enquête ouverte par le Procureur des Sables-d’Olonne, et d’une saisie conservatoire, il est indispensable de dérouter le Bow-Eagle le plus vite possible dans un port français où l’équipage du Bow-Eagle pourra librement témoigner et où la coque du navire pourra, le temps nécessaire, faire l’objet d’investigations et d’expertises.
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