Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore sauvages menacées d’extinction
CITES 2002 – Santiago du Chili
Suite au communiqué de Robin des bois en date du 14 Novembre, intitulé “Feu vert pour le pillage en mer”, il est plus pertinent aujourd’hui de parler de “feu orange”. En effet, à la suite d’un retournement inattendu mais souhaité par toutes les ONG observatrices à la CITES, la dernière réunion plénière réunie aujourd’hui à Santiago du Chili a décidé d’inscrire le requin baleine et le requin pèlerin en annexe II, ce qui obligera les pays exportateurs et importateurs à délivrer des certificats d’exportation et d’importation.
Enfin, en ce qui concerne les éléphants et sans remettre en cause le principe des ventes d’ivoire “sur étagères”, du Botswana, de l’Afrique du Sud et de la Namibie, la même réunion plénière a décidé d’assujettir ces ventes à l’entrée en vigueur de l’outil de contrôle MIKE (Monitoring of Illegal Killing of Elephants). C’est sous la suggestion du Kenya que cette résolution a été acceptée par consensus. Ainsi, la position de la CITES apparaît de plus en plus contradictoire; d’une main, elle accepte partiellement les propositions de 3 pays d’Afrique australe, donnant un signal de reprise du commerce aux trafiquants, et de l’autre, elle assujettit cette décision à l’application d’un système fort et en cours de construction du contrôle du braconnage et de la contrebande.