Objet : lettre ouverte aux maires et aux écologistes pas contents après le communiqué de presse: Ruée vers le zef diffusé par Robin des Bois (25.02.2004)
Suite à l’accident d’éolienne de Boulogne-sur-Mer, la vulnérabilité de la filière et ses dangers sont mis en lumière. L’assurance refuse de prendre en charge le remplacement de l’unité accidentée, comme elle aurait refusé de prendre en charge les dommages humains ou matériels. Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Boulogne pour mise en danger de la vie d’autrui. Rappelons qu’une pale pèse 5 à 7 tonnes et qu’au moment du décrochage la vitesse de rotation peut dépasser 300 km / h. Ces boomerangs industriels ont un rayon de nuisance et de perforation de plusieurs centaine de mètres. Gare aux maisons et aux stockages de produits dangereux !
Après l’accident de Boulogne, le préfet du Pas-de-Calais et le sous-préfet réclament un renforcement de l’encadrement administratif et technique et l’établissement d’un périmètre de sécurité autour des centrales électriques éoliennes. Les services de l’état rejoignent ainsi les préoccupations de l’association Robin des Bois exprimées à Lille en Novembre 2001 dans le cadre du débat national sur les risques industriels et sur la maîtrise de l’urbanisation et rejetées sans aucune précaution par les écologistes régionaux de Nord-Nature et d’autres horizons.
Imprimer cet article