Au revoir Deborah

26 mars 2018

L’étrave du chalutier belge porte les traces de l’éperonnage dont il est responsable. Deborah a coupé comme un couteau le flanc gauche du Hav Britannica. Les 4 panneaux de cales sont partis à la dérive, plusieurs tonnes de carburant aussi. Dès les premiers instants, il y a eu des risques pour les eaux sous juridiction française. Sur le coup, la presse régionale et la presse professionnelle unanimes s’appuyant sur des sources officielles ont écrit qu’il était trop tard pour un remorquage de l’épave renversée du cargo maltais.

Heureusement, la préfecture maritime de la Manche-Mer du Nord a par la suite assuré en mobilisant la compétence de l’Abeille Liberté.

Par contre, il y a eu carence du déroutement du chalutier belge dans un port français. Il aurait peut-être permis de découvrir à bord un chalut électrique ou des maillages non conformes ou encore des plies, des soles ou des cabillauds sous taille réglementaire comme dans les cales de certains chalutiers hollandais. Ces pilleurs sont régulièrement interceptés par les Affaires Maritimes françaises en mer du Nord et déroutés sur Dunkerque d’où ils ne peuvent partir qu’après le versement d’une caution garantissant la représentation au procès de l’armateur ou de ses représentants.

 

© Nieuwsblad

 

Voir aussi:
L’avant, l’après et le pourquoi d’un naufrage dans la Manche, 21 mars 2018
L’avant, l’après et le pourquoi d’un naufrage dans la Manche – n°2, 22 mars 2018

 

 

 

 

 

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