8000 ballons vont être lâchés dimanche 9 novembre pour la 25ème commémoration de la démolition du Mur de Berlin. Cette horde de déchets va se disperser dans toute l’Europe.
L’Université de Hanovre certifie sans préciser de délais que les ballons vont s’auto dissoudre sous l’action du vent et du soleil.
Ce principe bien connu de fragmentation fait que des lambeaux de caoutchouc se retrouvent dans les milieux naturels en compagnie des sacs de plastique et des emballages alimentaires. Les débris consécutifs à l’explosion des ballons sont retrouvés dans les nids, les estomacs des oiseaux, des mammifères marins et des poissons. Les lâchers de ballons sont dangereux pour la biodiversité. Les liens mutilent et capturent les oiseaux et les petits mammifères.
La manifestation symbolique de Berlin est officiellement sponsorisée et lyriquement magnifiée par la filiale allemande de la compagnie française Air Liquide et par le fabriquant de piles Duracell responsable de l’éclairage interne de chaque ballon.
Cet obscur événement va avoir un retentissement mondial et aura des effets de contagion.
L’Allemagne pionnière dans le tri des déchets va ouvrir la voie à une nouvelle forme de pollution lumineuse et dispersive. Une fois de plus le pollueur ne sera pas le payeur.
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