Lâchers de ballons

Ils continuent à trouver grâce auprès des collectivités, des fêtards, de l’évènementiel et des organisations caritatives. Ces abandons de déchets en plein ciel dont on retrouve les épaves sur les plages, dans les forêts, dans les nids et les estomacs des oiseaux, dans les tortues marines et les dauphins et sur les bois des élans du Grand Nord sont en contradiction totale avec les efforts de réduction et de traçabilité des déchets. Ils sont, disent-ils, biodégradables, comme si cet argument qui ne repose sur rien de scientifique ou de réglementaire, autorisait à jeter dans le ciel et n’importe où des peaux de bananes et des crachats.

Du pognon, pas des ballons

2 déc. 2004

Sujet : lâcher de ballons.
Suite au communiqué de Robin des Bois sur les lâchers de ballons, “le ciel n’est pas une décharge”.

L’association demande aux municipalités et aux préfectures d’interdire les lâchers de ballons ” porteurs d’espoir ” qui sont organisés samedi dans le cadre du téléthon. Cette demande s’applique particulièrement aux communes littorales. En fait d’être porteurs d’espoir, les ballons explosés ou dégonflés retombent en mer, s’ajoutent aux déchets de plastiques et sont susceptibles de nuire par ingestion aux oiseaux, aux poissons et aux mammifères marins.

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Le ciel n’est pas une décharge

30 nov. 2004

En France, un million de ballons s’envole chaque année dans le ciel pour célébrer des causes qu’elles soient bonnes ou mauvaises – anniversaires, promotions, appels publics, festivités… Cette manie d’envoyer des déchets dans l’air ne faiblit pas, malgré la somme des informations sur les débris de ballons en latex ou en plastique retrouvés en mer ou dans les estomacs d’espèces marines et les nids d’oiseaux.

Les ballons en latex fabriqués en Asie, transportés en Europe par porte-conteneurs, sont gonflés à l’hélium produit par Air Liquide à partir du gaz naturel ; ils constituent une gêne ou un risque réel pour la circulation aérienne. 70% montent en quelques heures à 8 km et explosent. Les fragments retombent sur terre et en mer. Les autres se dégonflent en cours d’ascension et retombent dans un périmètre de quelques dizaines de km2. Les ballons de la fête et de l’espoir rentrent dans le régime alimentaire et les tubes digestifs des dauphins, des tortues, des cachalots, des requins, et des oiseaux.

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