Guère d’eau dans l’Hérault
Concernant la résurgence des Cent-Fonts, Robin des Bois, a reçu de la part du Conseil Général de l’Hérault copie de l’ensemble des documents disponibles : les études préliminaires BRGM, la notice d’impact, les autorisations et arrêtés de prescriptions complémentaires, le protocole de suivi de la faune cavernicole et la notification de participation financière de l’Europe au projet des Cent-Fonts.
Il importe maintenant d’attendre l’analyse des données collectées pendant les pompages d’essais qui viennent de se terminer. Elle sera disponible au plus tard au début de l’année prochaine. Robin des Bois ne doute pas qu’elle sera soumise à la connaissance de l’opinion publique et des associations intéressées et que le Conseil Général de l’Hérault prendra alors les décisions objectives qui s’imposeront. En attendant cette expertise menée par le BRGM, il apparaît prématuré de réclamer une contre-expertise et inutile d’alimenter en polémiques la source des Cent-Fonts.
Une source d’hydrocarbures pour l’étang de Thau / Détournement de Fonts dans l’Hérault
Un malaise certain règne depuis un an à Balaruc-les-Bains au sujet du site pollué détenu par Total. Les premières dépollutions sont interrompues. Robin des Bois est aussi de Balaruc-les-Bains comme l’association Vigilance-Dépollution.
L’Association pour la Protection des Ressources en Eau de la Vallée de l’Hérault nous alerte sur la tentative de captage de la source des Cent-Fonts, un dossier exemplaire sur la précipitation et la vue courte des conseils généraux. Contact : PREVHE 06.08.95.74.76
Une source d’hydrocarbures pour l’étang de Thau
Une source d’hydrocarbures pour l’étang de Thau / Détournement de Fonts dans l’Hérault
Un malaise certain règne depuis un an à Balaruc-les-Bains au sujet du site pollué détenu par Total. Les premières dépollutions sont interrompues. Robin des Bois est aussi de Balaruc-les-Bains comme l’association Vigilance-Dépollution.
L’Association pour la Protection des Ressources en Eau de la Vallée de l’Hérault nous alerte sur la tentative de captage de la source des Cent-Fonts, un dossier exemplaire sur la précipitation et la vue courte des conseils généraux. Contact : PREVHE 06.08.95.74.76
Une source d’hydrocarbures pour l’étang de Thau
221 dégazages sauvages en eau douce
Marées noires dans le bassin Loire-Bretagne.
Cartographie et Inventaire par département disponibles sous PDF
Depuis la marée noire de l’Erika, Robin des Bois a mis en place un observatoire des pollutions par hydrocarbures survenant sur le territoire français dans les puits, les cours d’eau, les plans d’eau et les bassins portuaires, et ayant fait l’objet d’un article dans la presse régionale.
Dans le bassin hydrographique Loire-Bretagne, 221 pollutions ont été relevées en 5 ans (janvier 2000 / 15 décembre 2004). Le bassin Loire-Bretagne compte 155.000 km de fleuves et rivières, dont 30.000 en Bretagne et 5.000 en Vendée. Le granit du massif armoricain et du massif central sont aux extrémités nord et sud du réseau. Les fleuves côtiers de Vendée et de Bretagne, la Loire et ses tributaires, sont les hôtes des grands poissons migrateurs de l’Atlantique : saumon, lamproie, alose et anguille dont les peuplements sont en régression. Le bassin Loire-Bretagne irrigue en eau douce 40% du littoral français, où se concentrent d’importantes cultures marines et ressources halieutiques et conchylicoles.
Beaujolais: les pollutions coulent à flots
Dans le Beaujolais, on produit plus d’eau polluée que de vin: l’Ardières, l’Azergues, la Vauxonne, la Mauvaise, le Maverand, le Nizerand, ces rivières qui traversent les vignobles sont sinistrées par les pesticides.
Diuron, aminotriazole, atrazine, terbuthylazine, glyphosate, norflurazon, oxadixyl, un cocktail d’herbicides et de fongicides utilisés en viticulture y est présent. Ils sont transportés vers les eaux de surface par le ruissellement des eaux de pluie sur les vignobles en coteaux. Quant à l’arsenic, autorisé comme fongicide agricole sous forme d’arsénite de soude jusqu’au 8 novembre 2001, et interdit à cette date avec effet immédiat pour raisons sanitaires, sa concentration dans les sédiments de l’Azergues atteignait 44mg/kg en février 2002, un chiffre supérieur à la valeur de constat d’impact d’un sol pollué pour un usage sensible. Les concentrations en pesticides mesurées à Lucenay classent l’Azergues et la Saône parmi les rivières ne pouvant plus satisfaire à la production d’eau potable, même avec filtration, et où la diversité biologique est affectée de manière importante. En aval de Villefranche, la Saône est dans la même situation. BAYER S.A. stocke plus de 300 t d’arsénite de soude retiré du marché dans son usine de Villefranche-sur-Saône.
On pollue et on s’en va
Les Cellatex ont fait des émules. Ils ont fait aussi leur chemin. Désormais, ouvriers et ouvrières manipulent les matières dangereuses et font des chantages au bord des rivières. La Chiers dans les Ardennes et en Meurthe-et-Moselle, avec Cellatex et Daewoo, la Deûle dans le Nord, avec Metaleurop et Coventry, sont les plus touchées.
La Moselle est aussi sous le feu des projecteurs sociaux. Les rivières et plans d’eau des Vosges sont déjà pollués par des déversements plus ou moins accidentels d’hydrocarbures, de teintures, de produits de traitement du bois, de déchets agricoles générés par de mauvaises pratiques et un mauvais état général du tissu industriel. Après les tissages de Ramonchamp, cet été, c’est aujourd’hui la Blanchisserie et Teinturerie de Thaon-les-Vosges, qui menace l’affluent du Rhin.
Le pastis des voleurs d’eau.
Version 2 – RAPPEL.
Des industriels venus de l’exploitation pétrolière s’apprêtent à planter leur derrick au large de Menton. Mare Nostrum est à eux. S’appuyant classiquement sur les inquiétudes agricoles et humanitaires liées à la diminution des réserves d’eau et cyniquement sur la gratuité de l’eau de mer, Nymphéa Water confisque la source sous-marine de Mortola qui déverse dans la Méditerranée au large de Menton et par 36 m de fond une eau douce venue du massif transalpin italien.
Les marées noires de l’Est
Les 10.000 kms de cours d’eau et de canaux qui font les richesses de la Lorraine, de l’Alsace et de la Champagne-Ardenne sont soumis à des pollutions récidivistes. Les négligences coulent à flot. Il ressort de la veille maintenue par Robin des Bois entre mars 1999 et avril 2003 que 288 épisodes de pollution ont été relatés par la presse écrite régionale. 159 sont provoqués par les hydrocarbures – depuis le fuel jusqu’aux huiles de vidange – 43 par les produits chimiques, 16 par les eaux usées, 6 par les pesticides et les engrais, 6 par l’eutrophisation, 3 par le lisier, 18 pollutions sont diverses, et dans 37 cas la nature de la pollution est inconnue. Les principaux émetteurs de ces pollutions liquides sont les collectivités locales à travers des réseaux d’assainissement défectueux ou inexistants, les entreprises artisanales et industrielles, les agriculteurs et les viticulteurs, les transporteurs routiers et fluviaux et des particuliers. Les pollutions sont traitées comme des troubles du voisinage immédiat, et dans plus de 3/4 des cas, réglées par des arrangements entre les fauteurs présumés et les pêcheurs du coin. Une bonne petite pollution accidentelle avec un rejet de fuel vaguement quantifié et une nappe de 200 m d’une rivière déjà abîmée par les pollutions chroniques revient à 300 ou 500 Euros en moyenne. On peut encore trouver beaucoup de bonnes occases à 150 Euros, soit moins que l’élimination des déchets en filière agréée. Il est vrai que les constats de spécialistes en pollution de la gendarmerie ne s’attardent pas sur les conséquences à long terme. En accord avec les usages en vigueur chez les pêcheurs et du côté des Agences de l’eau, seules les atteintes immédiates et irréversibles au patrimoine piscicole rentrent en ligne de compte; à l’exclusion des planctons, des mollusques, des invertébrés, des fleurs, des oiseaux et des crustacés.
Mépatoudanladeûle
Objet: Metaleurop.
Le silence des ministères et des partis politiques exacerbe la colère des licenciés de Noyelles-Godault. Face à la volatilisation des patrons et à l’effacement de l’État, les Metaleurop n’ont qu’un seul interlocuteur: la Deûle canalisée, miroir et avaloir d’un siècle industriel. La pollution métallique (mercure, plomb, cadmium, zinc), chimique (PCB) et les marées noires accidentelles ou chroniques font de la Deûle et de ses vases une rivière quasiment abiotique. Son passif environnemental est désormais aggravé par les déversements divers en provenance du personnel de Metaleurop.
Gard : les rivières stériles
“Rendre les sites miniers à la nature en faisant en sorte qu’ils ne créent pas de trouble pour la sécurité des populations et la préservation de l’environnement“. Tel est soit-disant l’objectif de Metaleurop. La bonne fin des travaux doit être constatée par un arrêté préfectoral. La renonciation à la concession est ensuite autorisée par décret ministériel. Metaleurop est détenteur d’une trentaine de concessions minières;
La mine de plomb à ciel ouvert de Saint-Sébastien-d’Aigrefeuille a été exploitée par la multinationale Penarroya entre 1956 et 1963. Faute de rentabilité le gisement est abandonné. Penarroya, dont le patrimoine est aujourd’hui sous la responsabilité de Metaleurop, laisse sur place environ 1 million de tonnes de stériles plombeux contenant de l’arsenic et du cadmium. L’autorisation administrative de dépôt de stériles ne devait pas dépasser 25.000 t ! La vallée du Reigous devient la rivière rouge. On y retrouve des traces de poison; les stériles stagnent, tout les monde s’en occupe et rien ne bouge, sauf en 1976 quand des orages brutaux en emportent une partie. Les truites et les écrevisses sont décimées, il devient impossible d’utiliser les eaux du Reigous pour irriguer cultures et potagers. La vallée souffre. En 1981 et 1983 les stériles sont regroupés en amont, remodelés et draînés. Ils restent à la merci des inondations. La massif contient environ 3000 tonnes d’arsenic. Le flux annuel d’arsenic charrié par le Reigous est évalué entre 2 et 6 tonnes par an selon la pluviométrie. Le Reigous se jette dans l’Amous, qui est un affluent du Gardon d’Anduze.