Les baleines dans le rouge n°2
Commission Baleinière Internationale
Portoroz – Communiqué n°2
L’écocide des baleines à l’abri des regards et des compassions et pour le plus grand profit des industriels civils et militaires a rougi l’océan mondial de 1900 à 1989 avant de s’éteindre ou presque en l’an 2000. Il y a encore des braises et des reprises de feu. Des rengaines sur la souveraineté et la suprématie alimentaire de l’humanité et sur le maintien des cultures traditionnelles sont constatées et malheureusement tolérées voire encouragées.
Les baleines dans le rouge
Commission Baleinière Internationale
Communiqué n°1
La Commission Baleinière Internationale (CBI), après le départ du Japon en 2019, est en grande difficulté financière. La cessation de paiement, c’est pour 2025. Trois options sont dans les tuyaux pour redresser la barre.
Les orques au bord du gouffre
Le communiqué de presse publié le 6 juillet sous l’autorité du préfet de la Seine-Maritime réserve au moins 2 surprises :
A la Trace n°32 – le bulletin de la défaunation
A la Trace n°32 – Janvier-février-mars-avril 2021
pdf, 306 pages – 24 Mo
Nous ne laissons aucun animal sauvage menacé d’extinction sur le bord du chemin.
Notre équipe de profileurs a examiné à la loupe les photos des barbaries, des atteintes à la diversité, à la beauté et à la musicalité de la Terre. Du chardonneret au tigre, les animaux passent à la torture puis à la gloire posthume du commerce en ligne ou sur les marchés ou bien finissent en prison à perpétuité.
Nous avons aussi repéré, rassemblé, analysé les articles de presse écrite, les messages et les vidéos sur les réseaux sociaux, les communiqués des douanes et des polices sur les braconnages en mer, dans les arbres et les marais, et sur les contrebandes dans les ports, les aéroports, les gares routières et ferroviaires.
Ainsi nous avons fait le tour du monde en 120 jours – de janvier à avril 2021 – et découvert dans les conteneurs et les soutes à bagages des grandes et petites affaires humaines, des milliers de requins, de paons et de lions dont il ne restait plus que des ailerons, des plumes et des os.
A la frontière entre le Vietnam et la Chine, on a même repéré un camion qui transportait de nuit des big bags d’écailles de pangolin et de cheveux humains. Dans les 4 premiers mois de 2021, au moins 11 tonnes d’écailles de pangolins ont été saisies, ce qui correspond à au moins 30.000 spécimens.
A la Trace n°31 – le bulletin de la défaunation
A la Trace n°31 – octobre-novembre-décembre 2020
1294 évènements sourcés, accompagnés d’analyses, de 469 documents iconographiques, de cartes et d’archives historiques.
222 pages (pdf – 12,2 Mo)
Hiver 2020, couvre-feux et confinements. Les uns braconnent par nécessité et par opportunité, les autres par oisiveté. La viande de zèbre boucane sur des cordes dans la savane. Aux Etats-Unis, des ados de 17 ans braconnent les cerfs avec les projecteurs du camion GMC de leurs parents. Il y a des pièges partout et de toutes sortes du nord au sud, de l’est à l’ouest, sur terre et en mer. Toute la faune sauvage y passe, depuis les plus gros comme les ours jusqu’aux plus petits comme le microcèbe de Mme Berthe. Les oiseaux par centaines de milliers sont capturés pour égayer les fêtes de fin d’année confinées. Les platanistes du Gange sont lynchés, il faut bien se défouler.
A la Trace n°30 – le bulletin de la défaunation
A la Trace n°30 – juillet, août et septembre 2020
1040 évènements sourcés, accompagnés d’analyses, de documents iconographiques, de cartes et d’archives historiques.
201 pages (pdf), 12 Mo
« A la Trace » poursuit son analyse des effets de la crise Covid-19 sur le braconnage et la contrebande d’animaux à travers de nouveaux exemples concrets dans le monde entier. Durant le troisième trimestre 2020, les rumeurs s’installent sur la viande de pangolins, de félins et les organes de lions considérés comme des remèdes miracles contre le Covid-19. La pandémie fait bondir le pillage des animaux sauvages. Dès son émergence, elle provoque la recrudescence des pièges. En Inde et en Afrique, les gens des villes retournent au village, il y a beaucoup de bouches à nourrir, le braconnage redouble. Dans les pays riches, la chasse de loisirs bat son plein ; les gens tuent les cerfs, les ours, les orignaux et les rapaces pour tuer le temps. Le trafic d’animaux sauvages est en augmentation sur les réseaux sociaux. Au Myanmar, les centres de transit et de gavage des pangolins en attente de contrebande vers la Thaïlande sont pleins à cause de la fermeture des frontières et de la paralysie des transports. Les déstockages d’ivoire brut et d’autres produits fauniques accumulés pendant l’interruption totale des chaînes logistiques commencent à faire leur apparition. Le marché mondial des oiseaux sauvages est en expansion. La crise Covid-19 a ouvert de nouveaux débouchés avec une humanité confinée en manque de nature.
« A la Trace » n°29 – le bulletin de la défaunation
A la Trace n°29 – avril, mai et juin 2020
990 évènements sourcés, accompagnés d’analyses,
de documents iconographiques, de cartes et d’archives historiques
182 pages (pdf), 11.6 Mo
« A la Trace » n°28 – le bulletin de la défaunation
« A la Trace » n°28
Le bulletin de la défaunation
Janvier, février et mars 2020
816 évènements
137 pages (pdf), 7,5 Mo
« A la Trace » n°27 – le bulletin de la défaunation
“A la Trace” n°27
Le bulletin de la défaunation
773 évènements du 1er octobre au 31 décembre 2019
460 sources
132 pages, 9,5 Mo (pdf)
Les orangs-outans vont toujours au tapis
Les orangs-outans sont terrassés par l’huile de palme, par les incendies de défrichage et par les représailles des petits et gros producteurs. Les sauveteurs ne savent plus où donner de la tête et pendant ces mois de cendres et de disette pour les orangs-outans adultes ou bébés, le fabriquant de Nutella pose en costard avec un grand sourire à la une : « On sort encore plus fort de la crise Covid-19. Pendant le confinement on a tous pâtissé avec du Nutella ». Les orangs-outans en pâtissent gravement. Cf. pages 66 à 68.