Concernant la possibilité que le panache de l’incendie industriel de l’ex-usine KNAUF à Redon survenu en juin 2006 ait contribué à la contamination des fourrages et du lait alentour, nous vous prions de lire attentivement le courrier ci-joint (knauf.pdf) envoyé aux autorités et diffusé par l’association de la Basse Vallée de l’Aff et la réponse de la préfecture d’Ille et Vilaine du 11 avril 2007. Le 2ème paragraphe de notre courrier mentionne des polluants potentiellement rejetés par l’incendie; la combustion des composés bromés génère des dioxines. Voir également le communiqué du 22 mars 2007 “Le polystyrène masqué“.
Nous avons en tant qu’organisation impliquée dans le “Grenelle de l’environnement” proposé le 2 août 2007 au sein du groupe “Environnement et Santé” que les incendies industriels quelle que soit la fonction des entrepôts ou entreprises sinistrés fassent systématiquement l’objet d’un suivi environnemental et si nécessaire sanitaire afin de dépister dans l’air et sur les sols d’éventuels sous-produits toxiques particulaires de la combustion.
D’autre part, nous estimons que d’autres pistes de contamination doivent être explorées comme la fonderie FOCAST à Chateaubriant et d’éventuelles autres fonderies dans ou autour du périmètre contaminé.
L’incinérateur du Pays de Redon fermé en 2000 a produit pendant son exploitation environ 100.000 t de mâchefers et 6.000 tonnes de cendres qui au moins jusqu’en 1997 ont été déversées en périphérie de l’incinérateur et dans les marais de Redon. Les mâchefers et les cendres sont eux aussi des réservoirs à dioxines. (cf page 13 du dossier sur les 14 petits incinérateurs fermés en Bretagne).
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