Selon les autorités, la marée de détonateurs qui s’abat sur la Bretagne et la Vendée est consécutive à une perte survenue le 9 septembre 1993. Cette perte a été signalée par le capitaine du bateau incriminé.
Robin des Bois s’étonne que le service de l’Action en mer des préfectures maritimes concernées n’ait pas cru bon de diffuser un avis aux pêcheurs qui travaillent sur zone.
Les pêcheurs, si l’on comprend bien, ont travaillé pendant plus de trois mois en toute inconscience des dangers alors que ces engins éventuellement pris dans les chaluts étaient susceptibles d’exploser.
D’autre part, le Sherbro allait de Cherbourg à Montoir. Avant son escale forcée à Brest, il a perdu les 8 et 9 décembre, entre 88 et 91 conteneurs. Seulement 7 conteneurs ont été repérés après dislocation ou remorqués. Il transportait aussi de la nitrocellulose et des détonateurs.
Rien ne nous interdit de penser que les détonateurs échoués de la Bretagne à la Vendée proviennent aussi du porte-conteneurs de la compagnie Delmas.
Imprimer cet article