“A la Casse”, le 69ème, 68 pages
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Bilan janvier-février-mars 2023
Le Borodine à Riga, août 1982 © Yan Tikhonov
La démolition des tankers pétroliers est en chute libre depuis le début de la guerre en Ukraine et les sanctions d’une partie du monde à l’égard du pétrole brut et des produits raffinés russes. L’enquête “La flotte de l’ombre dans la lumière”, p. 3-8, décrit les rouages du contournement et prouve les risques pour l’environnement et les équipages.
La fin du 69 raconte sur 4 pages l’histoire forcément inachevée du “Borodine“, un serviteur de l’effusion nucléaire inaltérable entre l’Union Soviétique devenue la Russie et la France. Ça a commencé avec Pompidou et Brejnev et ça continue avec Poutine et Macron.
Les chantiers de démolition “HK” fleurissent avant l’entrée en vigueur de la Convention de Hong Kong pour le recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires.
En tonnage, le Bangladesh a le vent en poupe. 346.000 tonnes de métaux ont atterri sur les plages de Chattogram. Prix d’achat par les chantiers : 600 US$/tonne, 680 pour les tankers de Gaz Naturel Liquéfié (GNL).
Sur 112 navires de charge partis à la casse, 44 ont été dépavillonnés pour le dernier voyage. Saint-Kitts-et-Nevis, les Comores, la Mongolie, le Gabon et Palaos tiennent le haut du pavé.
Le maquillage du pavillon corbillard permet aux armateurs de fuir leurs obligations et leurs responsabilités. Le pavillon change, le nom change, seul le numéro OMI reste et c’est l’une des utilités de “A la Casse” que de le mentionner systématiquement.
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