Un an après la révélation par Robin des Bois d’une lourde pollution à l’arsenic du moulin du Bosc à Lodève, aucune proposition sérieuse de relogement, aucune indemnisation n’ont été proposées à ses habitants par l’Etat, le Conseil Régional Languedoc-Roussillon, ou le Conseil Général de l’Hérault, pourtant impliqués dans cette affaire à travers leurs participations en tant qu’actionnaires de la Compagnie Nationale d’Aménagement de la Région du Bas-Rhône et du Languedoc ( BRL ), à l’origine de la dispersion dans le lodévois des produits et déchets toxiques stockés sur les emprises de la mine d’Avène-les-Bains.
Pour M. VIGNON et Melle DEVOCHELLE, piégés dans un moulin diagnostiqué comme profondément imprégné par l’arsenic dans son bâti et à sa proximité, cette coalition de désintérêts à leur égard de la part d’organismes publics a eu pour conséquence une contamination chronique prolongée d’un an.
L’Etat, le Conseil Régional Languedoc-Roussillon, le Conseil Général de l’Hérault doivent engager dès à présent une procédure de relogement de M. VIGNON et Melle DEVOCHELLE dans des conditions décentes, permettant aussi à M. VIGNON de transférer son activité de réparation mécanique installée dans le moulin.
Les conséquences de la dispersion et de la dissimulation de milliers de tonnes de déchets arseniés à Lodève et dans sa région ne sont pas encore toutes évaluées, d’autres sites d’enfouissement seraient à découvrir. Pour Robin des Bois, dans cette affaire l’aspect le plus urgent est l’indemnisation et le relogement des victimes.
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