Chez vous

Attention les yeux !

8 sept. 2011

La bataille des 3D fait rage. Les fabricants y voient clair. L’avenir du marché des écrans passe par les 3 Dimensions et les journalistes qui servent de cobayes transmettent aux consommateurs des traces fugaces de désarroi. Dernier exemple en date, l’envoyé spécial du journal Le Monde au salon de l’électronique IFA Berlin dit après s’être positionné devant un écran Toshiba 3D sans lunettes qu’« une impression de flou se dégage lorsque l’on tourne la tête ».

A la suite de la saisine en février 2011 de Robin des Bois sur les effets sanitaires et en particulier oculaires de la Nintendo 3DS (1), l’ANSES (2) et l’association ont estimé ensemble que les interrogations concernant les effets sanitaires potentiels de cette console de jeu méritent d’être étendues à toute la gamme des technologies 3D (cinéma, télévision, téléphonie mobile …).

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Pêche à pied : 108, 112, 116, les coefficients du déferlement

25 août 2011

A l’occasion des prochaines grandes marées de fin août et fin septembre, les pêcheurs à pied vont déferler sur l’estran. 1,8 million de français pratiquent la pêche à pied (1). Le temps d’une marée basse, ils vont chasser, dénicher, cueillir, défouir coquillages et crustacés. Les espèces préférées sont les étrilles, les tourteaux, les crevettes, les moules, les bigorneaux, les huitres, les ormeaux et les bulots sur les estrans rocheux et les palourdes, les coques, les praires et les couteaux sur les estrans sableux. Considérée comme une aubaine parce qu’elle est gratuite et comme un droit inné et intouchable, la pêche à pied coûte très cher à la biodiversité.

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Le casse tête Nintendo

24 mars 2011

Considérant les incertitudes posées par la commercialisation de la console de jeux Nintendo 3DS et les risques sanitaires génériques ou spécifiques pour certaines populations à risques de la technologie 3D, l’association agréée de protection de l’Homme et de l’environnement Robin des Bois a saisi fin janvier l’Anses – l’Agence Nationale de SEcurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail -. Cette saisine a été jugée recevable et une copie en a été transmise aux ministères de tutelle de l’Anses.

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Lettre ouverte au maire de Quimper

18 mars 2009

A l’attention de Monsieur le Maire de Quimper

Monsieur le Maire,

Nous sommes informés par des riverains qu’un programme immobilier initié par un promoteur nantais est en projet sur une parcelle boisée rue de la Tour D’Auvergne dans le quartier de Ergué Armel à Quimper. Nous constatons que cette réalisation nuirait à la biodiversité de votre ville. En effet, L’inventaire de la flore compose un habitat rare pour un tissu urbain, extrêmement varié et protégé qui permet l’implantation de l’escargot de Quimper (Elona quimperiana). Ce mollusque terrestre est une espèce protégée sur le plan national, comme au niveau européen, ainsi que par la convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe.

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Lettre ouverte au maire de Ploemeur

18 mars 2009

A l’attention de Monsieur le Maire de Ploemeur

Monsieur le Maire,

Votre commune revient à la charge lourde. Neuf ans après son premier projet immobilier sur la dune perchée de Beg-er-Lann combattu par plusieurs associations de protection de l’environnement et annulé par le tribunal administratif, un nouveau projet à l’identique est en gestation grâce à l’insistance et à la diligence du même adjoint à l’urbanisme. Le site de Beg-er-Lann au lieu-dit Fort-Bloqué est grignoté par les gloutons de l’immobilier, une espèce très protégée par les élus. Une vingtaine d’hectares résiduels abrite une mosaïque végétale et d’oiseaux protégés, eux, par les directives européennes et le droit français. La destruction des fourrés de prunelliers en lisière de Beg-er-Lann constituerait une destruction de l’habitat de plusieurs espèces d’oiseaux protégés.

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Des J.O. aux sels de cuivre

8 août 2008

Round Robin n°3

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29.000 feux d’artifices seront tirés à Pékin à l’occasion de l’ouverture des Jeux Olympiques.

Les feux d’artifices sont des explosifs à usage civil. Ils dégagent des vapeurs soufrées, chlorées, des sous-produits de dégradation du nitrate d’ammonium. Les couleurs elles-mêmes sont toxiques à l’image des fusées bleues à base de sels de cuivre, des jaunes à base d’hydroxyde de sodium, des rouges à base de cadmium et des violettes à base d’hydroxyde de potassium. Les retombées sur le sol sont polluantes et aboutissent dans les eaux superficielles. Les feux d’artifices sont essentiellement fabriqués en Asie. Les accidents dans les ateliers de fabrication et au cours des transports sont réguliers. La Chine est la principale exportatrice.

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Prendre un enfant par la pollution*

4 juin 2008

Une école maternelle est en cours de construction sur le site parisien le plus contaminé par les goudrons. Ces résidus d’exploitation de l’usine à gaz de La Villette dégagent des émissions volatiles, du naphtalène en particulier, et polluent les eaux souterraines.

Rue de Cambrai, dans l’ancienne cité Michelet, 19ème arrondissement de Paris, les caves et autres sous-sols sont connus pour être contaminés par des remontées toxiques en provenance de « l’usine de goudrons de la Compagnie du Gaz » fermée en 1955. Récemment, au moins une cuve a été mise à jour lors de la destruction de garages, magasins et ateliers dépendant de la Direction de l’architecture. Elle contenait des goudrons résiduels. Elle avait perdu son étanchéité. Elle est restée sur place. Les terres périphériques sont polluées. Des nappes de goudrons subsistent au-dessous du niveau des terrassements.

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Paris – Dakar : la fin d’une mésaventure

4 janv. 2008

La caravane polluante, pétaradante et meurtrière du Paris-Dakar s’éteint enfin après 30 ans. Après avoir été expulsé de France, le Dakar est exproprié d’Afrique. Ce cortège accidentogène composé de skieurs à la retraite et des fameux « fondus du Dakar » toujours prompts à s’émerveiller à 150 à l’heure des paysages et misères magiques de l’Afrique est enfin arrivé en bout de course, dans le fossé, sans dépanneuse à l’horizon, ni hélicoptères.

Le 1er janvier 1988 trois membres de Robin des Bois ont au départ de Versailles effacé les enseignes publicitaires de la voiture sponsorisée par la COGEMA et son sous-traitant MECATOM afin d’éviter la propagande nucléaire sur le continent africain. En rade en Mauritanie, la voiture n° 312 avait été abandonnée sur place.

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Non au polystyrène

13 oct. 2007

Le géant allemand du bâtiment Knauf entend installer à Cournon (56) une grosse unité de production de polystyrène. Ce matériau polyvalent utilisé en isolation ou en emballage, non dégradable, inflammable, est pendant tout son cycle de vie toxique pour l’homme et l’environnement. Sa matière première, le styrène, est un dérivé d’hydrocarbures corrosif, explosif, suspecté d’être cancérogène. Le naufrage du Ievoli Sun le 30 octobre 2000 dans la Manche a montré les dangers du transport maritime du styrène et de sa manipulation. En fin de vie, le polystyrène est une horreur théoriquement recyclable et jamais recyclée. Les billes, granulats et fragments de polystyrène tapissent les estuaires et les fonds des mers. Sur toutes les plages-témoins du littoral européen, les déchets de polystyrène sont les plus nombreux à être collectés dans le cadre du programme de la convention OSPAR pour la protection de l’Atlantique du Nord-Est relatif à la connaissance et à la réduction des déchets dans les milieux marins. En mer les particules de polystyrène sont ingérées par les poissons et autres organismes marins ; elles se comportent comme des leurres. L’érosion progressive des polystyrènes charriés dans la mer par les estuaires ou directement rejetés par les navires de commerce, à passagers et de pêche, sous forme d’emballages divers désaffectés, produit une sorte de microplancton synthétique universel dont les effets sur l’écosystème marin sont encore inconnus. Robin des Bois appelle les consommateurs et les professionnels du bâtiment et de l’emballage à utiliser le moins possible ce matériau non écologique.

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Dragage à Brest et arbres à Bréhat

25 avril 2007

Brest
Dévoilé le 3 février 2005, le projet du port de plaisance du Château à Brest devait démarrer fin 2005. En fait, les premiers dragages et creusements préliminaires datent de l’année 2007 et sont l’objet de polémiques entre le pétitionnaire Brest Métropole Océane et la DDE maître d’ouvrage d’une part et d’autre part Robin des Bois. Nous estimons en effet que les 5.000 t de vases que l’étude d’impact destine aux rejets dans la rade de Brest sont en réalité beaucoup plus contaminées que déclarées et imposent un traitement à terre. Selon nos informations, et après la réaction de Robin des Bois en date du 13 mars, une nouvelle campagne d’analyses a été réalisée et elle révélerait des niveaux en métaux lourds 5 à 15 fois supérieurs aux niveaux 2 du référentiel Géode et des très fortes teneurs en hydrocarbures et en TBT. Ce référentiel mis au point par le Ministère de l’Ecologie en relation avec l’IFREMER et les ports autonomes recommande l’interdiction de l’immersion des vases lorsque le niveau 2 est atteint et à fortiori dépassé. Robin des Bois demande donc la publication de cette nouvelle série de mesures et, si des dépassements sont confirmés, le reformatage des opérations de dragages pour le moment suspendues et la mise au point rapide d’un système de gestion terrestre alternatif supérieur, en terme de confinement et de traçabilité des déchets, à un simple dépôt dans la zone des polders (cf. communiqué du 13 mars 2007 « Les vases sont elles compatibles avec la transparence ? »).

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