Eaux douces

Les marais à risques de la Somme

10 juil. 2001

Les bouillons de culture relargués par les décharges, les stations d’épuration, les fosses septiques pendant les inondations de l’hiver et du printemps dans la Somme exercent toujours leurs effets pathogènes. Dans la nuit du 8 au 9 juillet, dans les marais de Pinchefalise et de Boismont, près de Saint-Valéry-sur-Somme, la mortalité soudaine de 250 oies et d’une soixantaine de canards colverts a sonné l’alerte. Leur mort causée par hépato-néphrite hémorragique – hémorragie du foie – est attribuée à une infection bactérienne non-identifiée.

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Barrage à l’arsenic !

5 juil. 2001

La piste de l’arsenic remontée par Robin des Bois à partir du moulin du Bosc et de l’usine à gaz de Lodève révèle des taches de contamination et des sites pollués à chaque maillon de la filière. La responsabilité de la société d’économie mixte Bas-Rhône-Languedoc (BRL) dans la dispersion au début des années 60 des produits toxiques entreposés sur les emprises du complexe minier d’Avène est maintenant manifeste. BRL a racheté l’ensemble des installations de la mine et des ateliers de traitement dans le cadre de la construction du barrage d’Avène.

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Union Sacrée pour la Pollution du Rhône et de la Méditerranée

12 août 2000

Après l’action d’écoterrorisme des salariés de l’usine Cellatex à Givet, qui ont déversé 6000 litres d’acide sulfurique le 17 juillet 2000 dans un petit affluent de la Meuse, la direction et les syndicats de l’usine de la Société Nationale des Poudres et Explosifs (SNPE) à Sorgues relancent le chantage.

Le relargage dans le Rhône de 50 tonnes d’acide sulfurique et de 9 tonnes d’acide nitrique a été exigé en échange du maintien des emplois dans deux ateliers arrêtés après l’explosion le 7 juillet d’une unité de traitement des vieux acides. La Préfecture du Vaucluse, les ministères de l’Industrie et de l’Environnement se sont inclinés le 4 août. Les Verts se taisent.

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Non à l’écoterrorisme

18 juil. 2000

Des ouvriers licenciés de l’usine Cellatex à Givet, dans les Ardennes, ont déversé environ 5.000 litres d’acide sulfurique dans le tout-à-l’égout qui se jette dans la Meuse. Le déversement d’acide est présenté comme le premier niveau d’un plan en quatre phases où la faune, la flore et les ressources en eau servent de boucs émissaires.

D’après la Préfecture, l’acide sulfurique n’a pas atteint la Meuse. Après obstruction de l’exutoire, le polluant aurait été canalisé dans une “zone d’extension” installée avec des digues de sable, sur un site “le plus étanche possible”. D’après la DRIRE (Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement), l’acide serait stocké dans le bassin de lagunage de l’exploitation, implanté hors de l’emprise du site. Ce bassin est déjà pollué par des métaux lourds (cadmium, zinc …) et l’acide provoque leur remise en suspension. Même après neutralisation de l’acide, la vidange de la lagune dans la Meuse serait toxique pour la faune et la flore.

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La Flèche n°34

3 oct. 1999

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La Flèche n°34

3 oct. 1999

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De la friture sur les bords de Marne

12 juin 1995

2800 tonnes de déchets de démolition du garage de la RATP implanté depuis 60 ans, rue du Hainaut, dans le 19ème arrondissement de Paris vont être déversés dans la Marne pour créer une voie piétonnière sur berge, longue de 1 km, Quai du Petit Parc à Saint-Maur-des-Fossés, dans le Val de Marne.

Ces déchets proviennent exclusivement de la dalle de béton de l’atelier et sont pollués par les hydrocarbures. Le béton, surtout quand il a été fait en 1930, est un matériau poreux à travers lequel la migration des polluants est inévitable. Il est par exemple estimé qu’un épandage de pyralène s’enfonce dans le béton au rythme de 1 cm par an, jusqu’à une profondeur de 10 cm.

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Les eaux troubles de la Marne

6 juin 1995

Objet : Action de Robin des Bois, O.S.E., Mémoire Vive-Marne Verte, Quai du Petit Parc (Saint-Maur-des-Fossés) à 14h.

Quillery Environnement urbain s’apprête à déverser dans la Marne à Saint-Maur-des-Fossés, Quai du Petit Parc, plusieurs milliers de tonnes de déchets d’assainissement et de démolition. Ils proviennent de l’ancien atelier d’entretien des bus RATP du Hainaut dans le 19ème arrondissement de Paris.

Alors que Quillery se fait payer par la RATP pour “assainir” le site du Hainaut (1,3 hectare), il facture à la ville de Saint-Maur-des-Fossés l’apport “d’enrochements de qualité” destinés à l’aménagement d’une voie piétonnière de 860 mètres de long en bord de Marne. Les “enrochements de qualité” acheminés par camion sont souillés aux hydrocarbures, aux solvants, aux peintures, à la créosote, contiennent des fragments de canalisation ou de cheminée. Les produits de démolition d’anciennes usines et d’anciennes chaussées sont parfois réutilisés par les Travaux Public, après un tri, un déferraillage et des analyses prouvant qu’ils sont inertes chimiquement ; mais cette immersion de gravats souillés et mélangés issus d’un site pollué est une première en France.

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Scandale au bord de la Marne

26 mai 1995

L’entreprise Quillery Environnement s’apprête à déverser dans la Marne plusieurs milliers de tonnes de gravats de démolition d’une usine de la région parisienne. Il s’agit selon le Conseil régional d’Ile de France et la mairie de Saint-Maur-des-Fossés de consolider les berges et de créer une promenade piétonnière de 1 km de long sur la rive droite de la rivière.

Selon l’article 28 du Code du domaine public fluvial et de la navigation intérieure :

“Il est interdit de jeter dans le lit des rivières et canaux domaniaux ou sur leurs bords des matières insalubres ou des objets quelconques, ni rien qui puissent embarrasser le lit des cours d’eau ou canaux ou y provoquer des atterrissements “.

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La Flèche n°13

1 oct. 1990

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