Risques industriels

Personne n’est à l’abri. Un avion peut s’écraser chez vous, un chimiquier ou des conteneurs toxiques s’échouer sur la plage que vous aimez. Les entrepôts flottants ou terrestres prennent feu. Les camions de matières dangereuses entrent en collision ou basculent dans la rivière. Les décharges ou les stocks de déchets à recycler prennent feu ou sont inondés. Sur le long terme, les conséquences sanitaires, environnementales et psychologiques de ces faits divers tragiques ne sont pas suivies ni maîtrisées.

Fuite de Mercaptan depuis le site Lubrizol à Rouen (n°2)

22 janv. 2013

Note d’information n°2 – URGENT

L’accident mortel du 8 avril 1970 qui a provoqué la mort de trois cheminots à la suite d’une fuite de mercaptan sur un wagon-citerne a eu lieu à Morcenx dans le département des Landes. Une autre fuite analogue a provoqué le 1er décembre 1970 l’évacuation d’urgence d’une partie du village de Lamothe dans les Landes et l’arrêt pendant plusieurs heures du trafic ferroviaire. Depuis ces évènements, le mercaptan est ciblé par la protection civile et les autres instances comme une molécule particulièrement dangereuse, appelant le renforcement des modalités de transport et d’intervention en cas de fuite ou de dégagement.

Lire la suite

Fuite de mercaptan depuis le site Lubrizol de Rouen (n°1)

22 janv. 2013

Note d’information n°1

A forte concentration, le mercaptan utilisé comme additif odorant pour le gaz liquéfié est nocif par inhalation et il est très toxique pour les organismes aquatiques. Le mercaptan est aussi utilisé dans la chimie du soufre.

L’accidentologie du mercaptan inventoriée dans la base de données ARIA fait état de 50 accidents en France entre 1988 et 2012. Les fuites proviennent souvent de wagon-citerne. Le 8 avril 1970, 3 cheminots sont morts à Lacq à coté d’un wagon fuyard de mercaptan. Ce gaz est particulièrement dangereux en milieu confiné. En concentration moyenne, le mercaptan provoque des céphalées, de l’asthénie, des nausées et des vomissements. Les odeurs induisent en outre un climat d’insécurité et d’inquiétude.

Lire la suite

Incendie et pollution

21 août 2012

L’incendie de 150.000 m3 de bois sur la plate-forme de recyclage de bois de Bruyères-sur-Oise en Ile-de-France aura de l’avis de Robin des Bois des conséquences environnementales. Une fois de plus, la filière bois-énergie est sur la sellette.

En effet, le feu se propage dans des montagnes de déchets de bois mélangés, de palettes et autres bois traités venus des déchetteries. Les fumées de combustion portent, transportent, dispersent et déposent des résidus toxiques. Les incendies de ce type sont générateurs de pollution, celui de Saint-Cyprien dans la Loire en août 2008 est là pour le prouver (1) .

Lire la suite

Incendie en Seine-Saint-Denis

16 févr. 2012

L’incendie est circonscrit mais les pollutions atmosphériques ne le sont pas. La combustion sauvage d’un entrepôt de textiles synthétiques dégage un panache de poussières, de métaux lourds, de composés toxiques et de dioxines. Ces évènements se reproduisent régulièrement dans un habitat urbain dense où cohabitent dangereusement la logistique et les populations.

Robin des Bois souhaite que la préfecture de Seine-Saint-Denis, Airparif et le Ministère de l’Ecologie déclenchent un protocole de suivi de cette pollution atmosphérique et en évaluent les conséquences sanitaires et environnementales. Sur site, les déchets de l’incendie doivent être considérés comme des déchets dangereux.

Lire la suite

Boues rouges : un mal mondial

3 oct. 2011

MAL – Magyar Alumínium ZRt (Aluminium Hongrois Co.) – vient d’être condamné à 470 millions d’euros d’amende pour le déversement de plus de 1,8 million de tonnes de boues rouges, un an après la rupture de la digue ouest du réservoir de l’usine d’Ajka en Hongrie. Selon le bilan officiel de la Direction Nationale des Catastrophes (Országos Katasztrófavédelmi Föigazgatóság) en date du 17 septembre 2011, un peu plus d’un million de tonnes de terres et matériaux pollués par les boues rouges aurait été collecté et regroupé. Il reste encore beaucoup de polluants dans la nature et ils ne seront jamais récupérés, dilués dans les sols, partis dans les eaux souterraines, transportés par le vent sous forme de poussières, et charriés par le Danube (1). Une équipe universitaire hongroise vient de publier une étude selon laquelle le plancton du Danube au niveau de Budapest a considérablement décliné pendant au moins 3 semaines après la catastrophe. Des peupliers ont été replantés sur les terrains agricoles qui ne peuvent plus être utilisés pour les cultures. Les peupliers ont des capacités de transfert des polluants dans leurs parties aériennes. Ils peuvent devenir des maillons de contamination des chaînes alimentaires pour la biodiversité ordinaire – oiseaux, insectes, vers de terre.

Lire la suite

Position de Robin des Bois sur les gaz et huile de schiste

10 févr. 2011

Robin des Bois déplore que l’ex-ministre de l’Ecologie n’ait pas donné plus de publicité aux permis exclusifs de recherche d’hydrocarbures de schiste qu’il a accordé en mars 2010.

La phase d’exploration est destructive et utilise en grande profondeur des explosifs et des adjuvants chimiques cancérogènes comme le benzène.

Le benzène risque de polluer les ressources aquatiques souterraines et dans certaines configurations géologiques, des micro-séismes sont à redouter.

La sécurité physique et sanitaire des populations est prioritaire. En conséquence, Robin des Bois souhaite que Madame la Ministre de l’Ecologie interrompe définitivement ces prospections d’huile de schiste en Ile de France et de gaz de schiste dans la vallée du Rhône et le Sud et retire les permis de recherche.

Lire la suite

Retour sur les boues rouges

21 déc. 2010

Retour sur les boues rouges

Boues rouges en Hongrie – Communiqué n°3

En 2010, la plus grosse catastrophe industrielle de l’Union Européenne a eu lieu le lundi 4 octobre en Hongrie. Ce jour là, un fleuve de boues rouges a déferlé et commencé à rejoindre le Danube, tuant au moins dix habitants, blessant et brûlant des dizaines d’autres, et dévastant des maisons, des milliers d’hectares de terres agricoles et des rivières ou des zones humides inscrites dans le réseau européen Natura 2000.

Lire la suite

Boues rouges

20 oct. 2010

Boues rouges en Hongrie – Communiqué n°2

L’ingérence écologique en Hongrie est nécessaire. Les boues rouges d’Ajka contiennent notamment des teneurs importantes en soufre (environ 3.000 mg / kilo), en chrome (600 mg / kilo), en nickel (200 mg / kilo), en arsenic (100 mg / kilo) et en mercure (1 mg / kilo). Cet épandage représente pour les populations des risques sanitaires qui ne peuvent pas être considérés comme négligeables. Si l’on estime que la moitié du déversement a recouvert des surfaces agricoles d’une superficie de 5.000 hectares, chaque hectare est en moyenne recouvert par 500 tonnes de déchets. Ceci est un ordre de grandeur.

Lire la suite

Boues rouges en Hongrie : une catastrophe majeure, prévisible, et internationale

6 oct. 2010

Boues rouges en Hongrie : une catastrophe majeure, prévisible, et internationale

Boues rouge en Hongrie – Communiqué n°1,
Mise à jour le 8 octobre.

Caractéristiques : Les boues rouges sont les résidus de l’extraction d’alumine à partir du traitement de la bauxite. Elles contiennent de la soude caustique, du fer, de l’alumine, du silicium, du sodium, du calcium, du titane, du manganèse, du vanadium, du chrome hexavalent, du plomb et du cadmium. Le cumul de tous ces métaux et minéraux fait des boues rouges un déchet toxique pour la faune aquatique, les animaux domestiques et d’élevage.

Lire la suite

Marée noire dans la Crau : rupture de l’infoduc de la Préfecture des-Bouches-du-Rhône

17 août 2009

A la suite d’une cause non élucidée, le tuyau à informations de la Préfecture des Bouches-du-Rhône est en panne sèche depuis le samedi 8 août ; entre le vendredi 7 août, date de l’accident, et le samedi 8, ce même tuyau avait déversé sur la presse et l’opinion publique un flux de 4 communiqués.

Il est demandé aux pouvoirs publics de rétablir la communication à l’aide de moyens provisoires. 
Des questions urgentes n’ont pas de réponse officielle. Elles concernent par ordre chronologique la quantité de pétrole récupérée par le pompage de surface, sa destination et ses modes de valorisation ou d’élimination, les modalités de l’opération de décaissement des terres polluées, l’évaluation des volumes concernés et leur destination aux fins de traitement, ainsi que les modalités de restauration géologique du substrat de la steppe sèche.

Lire la suite